mardi 21 février 2012

Faire face à la Dépression Internationale Financière (DIF) !



Dans le cadre de "Faire face à la Dépression Internationale Financière", voici venir une assez longue série d’articles concernant notre comportement individuel, à notre échelle, dans le maëlstrom économico-socio-financier, qui nous menace tous plus ou moins directement et sur lequel nous ne pouvons pas grand'chose.
  1. Réfléchir pour comprendre comment on a pu en arriver là.
  2. Comment agir ou réagir individuellement pour vivre le moins mal possible tout ce qui va nous tomber dessus dans les mois et années qui viennent.

I) Réfléchir pour comprendre comment on a pu en arriver là.
1) Introduction.
Devant la constatation des dysfonctions patentes des systèmes sociaux, politiques, économiques et financiers de l’Occident actuel, il n’est pas inutile de chercher à savoir pourquoi la France, notre nation, dont l’économie était parmi les toutes premières et dont la voix comptait dans le monde, est devenue un pays qui a bradé sa souveraineté au profit d’une bande de technocrates ayant établi leur repaire à Bruxelles, dont l’industrie décline, dont le prestige international s’est estompé et dont la voix est devenue inaudible dans le concert mondial. 
Réflexion : Comment a-t-on pu en arriver là ?
Pourquoi ? A qui ou à quoi doit on tout cela ?
S’agit-il d’une évolution inéluctable que nous devrions subir par force ou du résultat de mauvaises décisions que l’on pourrait modifier, d’influences partisanes que nous pourrions combattre ou de la très fréquente « pensée en tunnel » que nous devrions dénoncer ?
La pensée en tunnel est une façon habituelle de se tromper. On part sur une idée, une idéologie, une stratégie, une technique, une tactique... et on se refuse parfois inconsciemment, de bonne foi, à prendre en compte les évènements objectifs qui surviennent ultérieurement et qui vont à l’encontre du projet initial, même s’ils devraient le faire abandonner. L’étude des modalités d’erreurs et de fautes a été particulièrement poussée dans le cadre de l’aéronautique et de la chirurgie cardiaque. Les erreurs y sont souvent mortelles et leurs conséquences arrivent en général rapidement ! Si vous vous intéressez à ce sujet, je vous conseille de lire « Human Error » de James Reason publié par Cambridge University Press. Ce livre n’est pas traduit en français (à ma connaissance) ; il est ardu, car J. Reason est professeur de psychologie à l’Université de Manchester, mais il est instructif et stimulant !

Pour vous convaincre de l’utilité pratique et actuelle de cette réflexion théorique, voici un exemple immédiat. Sarkozy et Hollande, qui n’ont aucun doute sur la viabilité, à moyen ou long terme de l’euro comme monnaie unique européenne, devraient réfléchir (s’ils en ont encore le temps et l’occasion) sur cette redoutable et habituelle « pensée en tunnel » avant de participer au renflouement des pays européens en difficulté et de nous embarquer ainsi dans l’augmentation de nos dettes publiques, dites souveraines !
La Grèce est un tonneau des Danaïdes financier ! Arrêtons de jeter des sommes folles dans ce gouffre sans fond.
2 ) La géo-politique est très à la mode, mais faisons aussi un peu de démo-politique pour évaluer nos forces et nos faiblesses. Sun Tzu serait sûrement d'accord !

Faiblesse démographique  : Le suicide démographique de l’Occident autochtone est préoccupant.
Un pays n’est riche que de ses hommes (et de ses femmes, bien entendu !). Le taux de natalité en Occident est au dessous des fatidiques 2,1 nécessaires pour maintenir quantitativement sa population. Dans quelques pays la natalité des populations immigrées allochtones qui reste élevée compense les chiffres. La France est dans ce cas et se retrouve donc en première place en Europe.
Mais les chiffres rassurants publiés par les médias ne tiennent pas compte des différences de fécondité entre les populations récemment immigrées et celles dites «de souche». C'est interdit par la loi. Cela veut dire que la population autochtone ne renouvelle pas son nombre. L’Occident se dépeuple de sa population autochtone. Non seulement l’Occident ne fait plus assez d’enfants mais grâce à l’amélioration du niveau de vie et aux progrès de la médecine, sa population vieillit. Les conséquences sont évidentes : augmentation des coûts de la médecine (on est plus malade quand on est vieux, hélas !) et déficit des systèmes de retraites fondés sur la répartition.
Les démographes sérieux et courageux l’annoncent depuis de nombreuses années et c'est maintenant un fait. En Europe, la natalité autochtone s’effondre depuis plusieurs lustres.
La législation positive offre toutes les possibilités pour que les femmes puissent avorter. On évalue le nombre d’avortements autour de 250 000/an en France. Même les mineures y ont accès sous un forme ou une autre, sans le consentement de leurs parents. Vive la liberté de la femme ! « J’en ai marre d’avorter des autochtones et d’accoucher des allochtones ! » plaisanterie douteuse mais véridique d’un ami gynécologue, qui souligne que si notre taux de fécondité est un des meilleurs d’Europe, nous le devons pour beaucoup à notre immigration.  
Côté masculin, on assiste depuis plusieurs décennies à la baisse de la fertilité masculine. Les causes sont encore discutées par les bien-pensants. Des cyniques ont remarqué que le capitalisme était peut-être le meilleur contraceptif qui soit : plus le niveau de vie augmente dans une population, plus le taux de fécondité diminue.
Des écologistes accusent les produits toxiques de la pollution industrielle (mercure, plomb…). Les mal-pensants soulignent que les eaux de boisson contiennent des produits de dégradation des pilules contraceptives avalées par millions par ces dames. On les retrouve dans leurs urines etces produits dérivés d'hormones ne sont pas éliminées par le traitement des eaux. Certains poissons de rivière présentent d'ailleurs de curieux signes d’hermaphrodisme ! Les laboratoires qui commercialisent ces pilules donnent, bien sûr, toute la publicité voulue aux travaux qui ne mettent pas en cause ces dérivés hormonaux.
La « dévirilisation » de la population française est néanmoins en route au grand bonheur des féministes et d’autres... Quotas et discrimination positive de toutes les minorités se multiplient dans notre force sociale de travail.
Quoi qu'il en soit, aucune politique familiale efficace n’a été mise en route pour rétablir le fameux 2,1 enfant par couple qui permet seulement de maintenir le chiffre de population.

Faiblesse psychologique : Minés par le relativisme, le subjectivisme, le matérialisme jouisseur et amollissant, nos zélites adorent se repentir de certains épisodes de notre histoire. Ils pensent montrer ainsi leur largeur de vue en demandant pardon à tous les Autres de la planète et en dénigrant des pans entiers de notre passé. Il faut aimer l’Autre plus que nous-mêmes. Les marxistes avaient mis au point des techniques de trahison lors des guerres coloniales en Indochine et en Algérie (désertions, sabotages de matériel, dénigrement de l’armée, mensonges éhontés, campagnes haineuses et manifestations insultantes pour les blessés qui revenaient en métropole…). L’habitude de la haine étant prise, la gauche continue même en temps de paix. F. Hollande en pleine campagne présidentielle en 2012 n’hésite pas à affirmer qu’il hait ses compatriotes riches. Nos zélites de la droite molle, ont peur de tout et laissent faire. Jacques Chirac a même fait graver le principe de précaution dans le marbre de la constitution. Alors qu’il faudrait y insérer un principe de responsabilité dans un monde concurrentiel où oser et tenter sont les clés des succès.

Nos forces sont néanmoins évidentes:

Le dramatique naufrage de l’enseignement tiré vers le fond par le pédagogisme et la lutte contre l’élitisme, n’ont pas encore réussi à faire disparaître le fond de connaissances et de culture intellectuelle de la population. Malgré le fiasco évident de l’éducation nationale et les ravages cérébraux occasionnés par la télévision et les écrans numériques, la population française est encore, globalement, relativement éduquée. La lecture de livres, qui depuis Gutenberg assurait la diffusion et la transmission des connaissances, est en perte de vitesse. On n’a plus le temps ! Parce que la journée n’a toujours que 24 heures ! Un jeune Français passe 1450 heures chaque année devant des écrans, 850 heures à l’école et 50 heures à discuter avec ses parents ( chiffres de l’Union nationale des associations familiales). Les jeunes générations n’ont certes plus la culture intellectuelle générale de leurs prédécesseurs mais, focalisées dans une discipline, une spécialité ou une sous-spécialité, elles arrivent encore à tenir leur rang dans la hiérarchie mondiale. La recherche scientifique reste très théorique, mal organisée, peu financée et souvent coupée du monde industriel. Néanmoins, l’inventivité et le savoir-faire technique des populations européennes sont toujours très appréciées, même par des Américains et des Asiatiques. Mais ici encore tout se passe comme si nous mettions un point d’honneur à minimiser ces qualités.Le seul moyen de corriger la trajectoire de notre déclin social et de nous donner une chance de remonter est de regarder les faits en face et de rester logiques.



3) Nous sommes, notamment en France, encore englués dans les vestiges intellectuels et administratifs d’un marxisme archaïque, imposé par les communistes à la Libération et entretenu par les syndicats jusqu’à maintenant dans leur intérêt propre.

La fin d’un cauchemar, certes :
Bien sûr la menace militaire des chars russes fonçant vers l’Europe de l’Ouest est passée mais l’imprégnation marxiste demeure forte dans les cerveaux de beaucoup. Beaucoup d’entre nous entretenons des rêves naïfs, généreux et idéalistes issus des idées marxistes. Pourtant il faut bien un jour se réveiller. Partout où il a été essayé le marxisme, sous quelque forme que ce soit, a foiré. Devant cette évidence, notre penseur national Jacques Attali répondait : « oui, mais quel instrument de pouvoir ! » Tout est dit. En France, l’échec du marxisme est moins évident qu'il n'a été dans les pays officiellement communistes, car il n’a fait que cohabiter avec un pouvoir libéral-capitaliste. Ministres communistes, mais surtout main de fer sur EDF, SNCF, RATP, syndicat du livre, dockers…Chez nous le marxisme s’est comporté en parasite du système, qu’il a gêné mais n’a pas réussi à tuer.
Je serai bref sur les vestiges marxistes car il s’agit à l’évidence d’un geste qui retombe, mais qui retombe malheureusement très lentement !
Pour se convaincre de leur nocivité résiduelle, il n’est que de se rappeler les actions récentes des gros bras de la CGT pour bloquer les ports, paralyser les transports, maintenir leur pouvoir absolu sur la distribution des journaux, de l’électricité. Plus loin dans nos mémoires, souvenons-nous des blessés de la guerre d’Indochine insultés quand ils arrivaient à Marseille et du dénigrement systématique de la colonisation qu'ont mené au XIX° siècle des Européens de l’ouest. Le colonialisme bien pire que pratiquait l’URSS était toujours exonéré de tout reproche.
Soyons plus directs sur les responsabilités de cette rémanence marxiste.
Nous restons emprisonnés dans les séquelles de décisions prises par des gouvernements faibles sous la pression voire les menaces de syndicats marxistes, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Une série de déripages pour faire du social, avec cliquet anti-retour pour les avantages sociaux acquis, pèse lourdement sur la productivité de nombreux secteurs. Les dockers de Marseille détiennent depuis longtemps la palme des privilèges exorbitants et immérités.
En incluant dans le panier marxiste, les syndicats socialistes et de l’ultra gauche, on peut lui attribuer une grande responsabilité, la première sûrement, dans le fiasco de l’éducation nationale, dans la gréviculture de la RATP et de la SNCF. Nous traînons une série d’incohérences, de malhonnêtetés, d’absurdités, que tout le monde politique dissimule par crainte de remous sociaux. Le récent rapport Perruchot sur le financement des syndicats a été détruit par le Parlement avant sa publication complète. Nous ne sommes plus à l’époque de Zola et beaucoup des grèves, qui accablent la France actuelle, sont seulement justifiées par le corporatisme et le maintien des avantages acquis.
Ensuite, les journalistes, dont 80% se disent de gauche, entretiennent, implicitement ou même explicitement sans choquer grand monde, les bons sentiments qui ont couvert les pires carnages du XX° siècle. "Pnomh Pen est libéré" titrait Le Monde en première page quand les Khmers rouges sont rentrés dans la ville.

L’emprise des idées marxistes, plus ou moins bien digérées et souvent divergentes, est très forte dans le milieu de la culture et du chobiz. Antonio Gramsci avait raison quand il soulignait l’importance de conquérir le pouvoir culturel. L’intoxication cérébrale des Occidentaux par la multitude d’artistes, pseudo-artistes et autres intermittents du talent est patente.
Ce milieu riche, égoïste et se voulant humanitaire, contribue à intoxiquer la population avec des illusions qui se révèlent encore néfastes.
Nous conservons, presque tous, de cette imprégnation marxiste une faiblesse psychologique structurelle. On nous a injecté le venin du remords historique et de la mauvaise conscience :
La réalité de la faiblesse psychologique de l’Occident contraste avec son excellence à créer du bien-être matériel pour pouvoir profiter de toutes les jouissances sensorielles.
L’égoïsme jouisseur, le gaspillage, le relativisme et le subjectivisme font de nous des pantins flasques, obèses et mous, raffinés et parfois efféminés, esclaves de la « doxa » de la pensée légale, obligatoire, unique et correcte (PLOUC). Le vide spirituel de l’Occident actuel, dont le laïcisme forcené devient absurde, pousse des franges de plus en plus importantes de la population à se rabattre sur les plaisirs de type animal.
La honte de nous-même et de notre passé est orchestrée depuis longtemps par les marxistes. On nous pousse à aimer l’Autre plus que nous-même. Alors que la CGT demandait la préférence nationale en 1935, elle s’y oppose maintenant parce que son prolétariat est devenu immigré. Peut-être parce que notre société est vieillissante, nous avons peur de tout. En effet, dans une confrontation brutale, de quelque nature qu’elle soit, c’est la population autochtone qui aura le plus à perdre en terme de qualité de vie matérielle, mais heureusement nous sommes encore en position de force dans de nombreux domaines. Ne nous laissons pas « embarquer » par les multiples manipulations de masse que nos dirigeants organisent tous les jours.
Les petites manipulations des cervelles, les mensonges, les complots, les bidonnages médiatiques que l’on retrouve partout et les grandes manipulations (le réchauffement planétaire, l’écologie dévoyée, la religion du New age, les motifs mensongers des guerres…) continuent de servir les desseins d’une minuscule minorité dominante. Pensez-vous encore que l’intervention de notre armée de l’air et de notre marine en Lybie était justifiée, salvatrice pour le peuple lybien et surtout utile à notre pays ? A voir la situation actuelle, on peut en douter.
Les médecins savent bien qu’un malade ne peut vivre sans espérance. Les politiciens ont extrapolé aux peuples la nécessité de conserver l’espoir d’un monde meilleur. L’espoir peut être entretenu par des bonnes paroles, des promesses ou par des paradis artificiels. Marx voulait supprimer « l’opium des peuples » (les religions !) avec le succès que l’on peut constater maintenant. En ce début de XXI° siècle, nos zélites se sont rabattues sur les bonnes paroles et les promesses. Elles nous poussent, sans ménagement démocratique d’ailleurs, à faire un nouveau rêve. S’adonner au mondialisme !
4 ) Un nouveau rêve est proposé à l’humanité : Le mondialisme.

Pour bien s’entendre, il faut différencier les mondialisations du mondialisme.

Les mondialisations sont multiples, naturelles, spontanées et facilitées par les progrès des techniques, des voyages et de la communication. C’est, pour chacun d’entre nous, l’opportunité d’utiliser au mieux les progrès techniques pour développer ses actions. Il s’agit d’évolutions logiques, pratiques, dans différents secteurs de l’activité humaine qui permettent des contacts rapides, des interférences fécondes, des influences, à travers toute la planète. C’est parfois « casse-gueule », mais c’est indéniablement stimulant. Ces initiatives proviennent tout naturellement de la société civile. De la base ! Ces mondialisations sont normales, inéluctables et beaucoup sont déjà bien avancées. Elles sont souvent utiles aux hommes qui les déclenchent et aussi à bien d’autres à qui elles rendent service. Elles sont en général limitées à un domaine bien précis.

Le mondialisme au contraire est un concept beaucoup plus théorique, plus abstrait et plus vaste. Il vient de l’élite. Il veut être l’ensemble des moyens à mettre en œuvre pour accélérer et intensifier les mondialisations. Bien entendu l’idée sous-jacente est de les organiser au mieux pour en tirer parti pour soi ou son groupe social, qui est la super-classe mondiale. Le but final étant d’arriver à créer un gouvernement mondial, une administration et une justice supra-nationale. Les moyens consistent à obtenir, pour toutes les difficultés qui apparaissent, un consensus international suffisant pour permettre de faire avancer les différentes organisations supra-nationales, les favoriser, les orienter, les aider pour qu’elles collaborent à une gouvernance mondiale de la planète.


Généralités sur le mondialisme :

L’avènement d’un libéralisme sauvage rendu possible par la pression matérielle, sociale, économique et financière d’une infime minorité de personnes fortunées, intelligentes, diplômées et bien intégrées dans des réseaux relationnels d’influence, que l’on appelle la super-classe mondiale. Cette caste est bien entendu convaincue de la nécessité de promouvoir le mondialisme, pour augmenter son pouvoir et son influence. Elle est en général discrète et quand elle se manifeste c’est toujours avec des arguments en faveur des peuples. Dont ils se foutent éperdument !







Il faut savoir se débarrasser des préjugés et superstitions du passé, nous disent-ils. Soit ! Mais un peu d’histoire n’a jamais fait de mal !

Depuis longtemps certains ont cru intelligent de dépasser la nation pour créer des gouvernances supra-nationales. Les Etats-nations ont été responsables de guerres multiples et meurtrières, il faut donc les supprimer pour que l’humanité puisse vivre en paix. Dans l’histoire, beaucoup de puissances dominantes ont essayé de le réaliser, à leur profit.

C’était la base habituelle des Empires forgés habituellement par la force militaire et éventuellement par des croyances religieuses. L’église catholique a tout fait, par son messianisme, pour disséminer les idées du Christ et au temps de sa splendeur une certaine coercition a eu lieu sur ceux qui lui résistaient. Les Musulmans ont toujours comme dogme premier de soumettre l’humanité entière à la volonté d’Allah, éventuellement par le fer et par le feu, si nécessaire. C’est déjà plus dur !

Un projet de République Universelle à domination protestante a failli voir le jour dans les années 1600.

La Franc-Maçonnerie au XVIII° siècle s’est mise à œuvrer dans ce sens allant jusqu’à envisager des fédérations de peuples. Les Anglais John Dee et Francis Bacon aidés par les Rose-Croix avaient développé l’idée d’un impérialisme gnostico-mystique britannique. Il faut bien reconnaître que ce sont les Anglais qui ont commencé au XVI° et XVII° siècles a théoriser des objectifs commerciaux mondiaux. Ultérieurement, le projet de Cecil Rhodes et d’Alfred Milner voulait étendre au monde entier la civilisation caractérisant l’Empire Britannique et la British Rule. Réintégrer les Etats-Unis d’Amérique dans l’Empire, créer un pouvoir mondial rendant les guerres impossibles et qui serait favorables aux intérêts de l’humanité. Ce projet a pris du plomb dans l’aile quand l’Empire britannique a commencé à décliner avec la guerre des Boers (1899-1902).

Sur un mode mineur mais voisin par le désir de réaliser une société idéale, rappelons les échecs des colonies utopiques (Owen, Fourrier…) au XIX° siècle. L'utopie idéologique marche souvent malen pratique !

Respectueusement, je ferai remarquer à ces ambitieux idéalistes que leurs montages supra-nationaux même récents (URSS, Tchécoslovaquie, Yougoslavie…Union Européenne) ont tous été des échecs.

Le principe du mondialisme est donc ancien, cabossé par les échecs, mais il est tenace. Il s’adapte constamment aux évènements pour renaître de ses cendres et reprendre sa progression. La période actuelle dite « modernité » devrait être très favorable à la propagation de cette idéologie qui s’appuie sur les innovations dans les domaines des transports et des communications instantanées.

Pendant la première guerre mondiale, la Franc-Maçonnerie a beaucoup contribué à la création de la Société des Nations qui voulait arriver à être un super-état, capable de dominer les nations de constitution plus ancienne. Les communistes avec leur dictature du prolétariat, et les Nazis avec la domination mondiale de la race allemande ont tenté d’imposer leur mondialisme et ont empoisonné le XX° siècle.

A partir de 1930 et surtout après la deuxième guerre mondiale, les Etats-Unis ont pris le relais, sous l’angle culturel, militaire et surtout commercial. Leur politique étrangère a tout fait pour diminuer le pouvoir des nations (autres que la leur), pour affaiblir l’Europe, par l’acceptation du rideau de fer soviétique, par leur soutien aux réseaux de décolonisation, ultérieurement par l’aide apportée à la création de micro-états musulmans en pleine Europe ( Kosovo, Bosnie-Herzégovine ) et finalement en soutenant le principe d’une immigration massive et désordonnée. Pour compléter leur domination militaire, ils ont organisé un ordre marchand libéral qui a permis la diffusion dans le monde entier de ce qu’il y avait de plus bas dans leur culture : rock, coca-cola, fast-food, jeans et mini-jupes… Une société libérale et permissive relayée par la télévision… et les multiples mécanismes de manipulation mentale des foules par la grâce de la communication.

C’était ce que George Bush père appelait le Nouvel Ordre Mondial dans son discours sur l’état de l’Union le 18 février 1991.



Deux remarques s’imposent :

  • C’est souvent la nation ou la structure dominante du moment qui essaie d’imposer aux autres ses vues planétaires pour son intérêt particulier.
  • Paradoxalement, le peuple dominant et se voulant mondialiste reste quant à lui très nationaliste : les Américains actuellement, les Anglais hier et peut-être la Chine demain.

Pour expliquer ces échecs expérimentaux répétés, les mondialistes continuent à affirmer que l’on n’en a pas encore fait assez ! Actuellement, unir la communauté mondiale, la grande famille humaine, le village planétaire comme ils disent, reste l’utopie à la mode. Elle impose la disparition ou l’affaiblissement des Etats-nations forts au profit d’organismes supra-nationaux, qui existent déjà (ONU, OMC, FAO, UNICEF…). Ces organismes sont encore faibles et se heurtent aux réticences intuitives des peuples.
En 2020, le mondialisme, au contraire du nazisme qui a disparu en 1945 et du marxisme plus tenace mais qui finit par s’essoufler, est, lui, un geste qui monte et qui avance peu à peu ses pions humains et ses idées fondatrices de gouvernance mondiale et de libéralisme absolu avec laisser-faire et laisser-passer dans les domaines commerciaux, financiers et humains.


C’est pourquoi ses thuriféraires veulent augmenter les pouvoirs de l’ONU, FAO, Banque mondiale, UNESCO, Fond Monétaire International, Organisation Mondiale du Commerce, Bureau International du Travail, OCDE… Tout ceci sans compter les multiples Organisations Non Gouvernementales stipendiées pour concourir à un consensus sur le Nouvel Ordre Mondial. Dans cette optique, la structuration actuelle de l’Union Européenne a pu être considérée comme le laboratoire d’expérimentation de la mise sur pied d’une gouvernance supra-nationale. Encore un très beau succès !
Nommons dès maintenant les moins discrètes des institutions, qui regroupent les grands dirigeants, surtout américains, du monde moderne et constituent les boîtes à idées du mondialisme. C’est là qu’est le vrai pouvoir du mondialisme. Voici une longue litanie non exhaustive de ces sociétés inconnues du grand public : Fabian Society, Pilgrims’ Society, Ditchley Foundation, Round Table, Royal Institute of International Affairs, Council on Foreign Relations, Commission Trilatérale, Tavistock Institute, Groupe de l’Hôtel Bilderberg, Aspen Institute for Humanistic Studies, B’nai and Brith, Pugwash, United Religion Initiative… Une relative cohésion entre toutes ces sociétés serait assurée par les Loges de la Franc-Maçonnerie, en laissant cependant à toutes ces institutions une impression de liberté. Leurs membres de toutes nationalités se réunissent régulièrement. Beaucoup de vos élus, de vos politiciens préférés en font partie, mais évitent de vous le dire. Nos dirigeants élus pour des mandats nationaux, régionaux, départementaux… se permettent de faire partie de ces discrètes boites à idées ou clubs chargés de faire la promotion du mondialisme et d’instiller un consensus en sa faveur dans l’opinion publique. L’adhésion de nos dirigeants à cette nouvelle utopie, le mondialisme, contrairement à ce que souhaite la majorité des peuples qui les mandatent, est la preuve absolue de la trahison des élites et de la vacuité du mot démocratie.
Désertion devant l’ennemi ! Dans l’armée, c’est une balle dans la tête.
En politique, cette forfaiture n’a pour le moment pas encore été sanctionnée comme elle devrait l’être.



L’absence de toute régulation financière, voulue par la théorie du libre échange absolu, a permis l’éclosion d’un capitalisme sauvage dont le seul but, avoué du bout des lèvres, est le profit financier rapide. Dans cette idéologie, le profit maximum est la finalité du capital et les revenus du travail sont maintenus par divers moyens au plus bas possible. Les travailleurs, hommes et femmes, ne sont plus qu’une valeur d’ajustement dans cette aventure. Paradoxalement, dans les pays qui se veulent capitalistes, il y a probablement moins de 20% de la population qui bénéficie d’un capital épargné suffisant pour prétendre être capitaliste ; les autres 80% sont de petits salariés ou de grands assistés, comme en URSS !
Les états-majors des multinationales industrielles ont un seul objectif : maximiser leurs profits immédiats et leur puissance. Pour cela, ils ont besoin de trois libertés :
  • liberté de transfert des capitaux, des bénéfices et des entreprises en fonction de leurs intérêts.
  • Liberté de vendre partout, sans aucune entrave, ni droit de douane.
  • Liberté d’importer de la main d’œuvre étrangère de n’importe quel pays dans n’importe quel pays.
Pour eux le « métissage » devrait uniformiser les comportements à l’échelle planétaire et l’abondance du débit d’immigration dans les pays anciennement industrialisés se chargera de maintenir les salaires au plus bas possible.
Comme la théorie libre échangiste réclame les mêmes choses que les dirigeants des multinationales, elle a été promue  « pensée économique officielle » dés la fin de la deuxième guerre mondiale.
C’est une révolution des idées bien que, lors de son apparition vers la fin du XVIII° siècle et même après, cette théorie économique n’ait pas séduit grand monde. Ultérieurement, la crise de 1930 avait asséné un rude coup à ce « laissez faire et laissez passer ».
Souvenons nous que l’Allemagne, avant la deuxième guerre mondiale, avait assuré son décollage économique à l’abri de solides barrières douanières et que les USA ont été protectionnistes jusqu’en 1945. A la fin de la guerre mondiale, la situation était bien plus favorable pour relancer l’idée. Les grandes multinationales américaines, en position de force, voulaient exporter partout. Elles n’avaient plus de concurrent ! L’Allemagne et une bonne partie de l’Europe étaient détruites, ainsi que le Japon. Ces grandes multinationales ont remis au goût du jour la théorie du libre échange, elles ont financé des universités qui n’ont plus enseigné que cette théorie. Des prix Nobel d’économie sont venus récompenser ses défenseurs. Cela a fait tâche d’huile : toutes les universités du monde ont érigé ses principes en dogmes intangibles et n’ont enseigné que ceux-ci. Parallèlement, sous l’impulsion américaine, ont été crées des « machins » internationaux : FMI, OMC, OCDE… pour propager les libertés économiques fondamentales et vérifier que les gouvernements les respectaient. Les médias de tous les pays, tenus par des capitaux privés, ont repris en chœur le refrain qui vantait les élans du mondialisme. Les journalistes étaient séduits puisque cela en faisait des progressistes. La messe était dite : le libre échange sera bon pour tous. Le monde entier tenait la solution économique miraculeuse à ses problèmes. A toutes ses difficultés !
5) L’écologie dévoyée :
Tout le monde est d’accord sur le fait que l’homme doit se soucier de son environnement, le protéger avec bon-sens, éviter de le souiller ou de le détruire. Tout le monde devrait être écologiste ou plus exactement tous les partis devraient avoir une section et un programme consacrés à l’écologie. En fait, l’écologie actuelle et son parti dit vert ont confisqué ces préoccupations naturelles au profit d’un gang d’extrême gauche dans lequel personne n’est d’accord avec personne. Cohn-Bendit nous fatigue, avec une certaine verve et beaucoup de ténacité, depuis 1968 ; Cochet fait des calculs stupides ; Mamère songe surtout à se faire mousser en pérennisant des idylles contre nature, Corinne Lepage se débat sans succès pour mettre de l’ordre dans cette pétaudière. Franchement, je rigole quand j’aperçois le frais minois de Eva Joly ! La pauvre !
Mais il n’est pas élégant de tirer sur les ambulances ! Critiquer le parti écologiste alors que sa candidate à l’élection présidentielle patauge dans une choucroute trotsko-écolo-intello et ne va guère dépasser les 1% y ressemble.
L’écologie comme la langue d’Esope devrait être la meilleure des choses mais se présente actuellement comme la pire des idéologies. En fait il y a deux écologies. Celle d’en bas qui serait l’écologie de base mais qui est loin d’être entrée dans les mœurs de tous. Ce devrait être celle de tout citoyen responsable, soucieux de ne pas déverser ses détritus n’importe où, qui reste sensible à la beauté de paysages naturels sans constructions hideuses pour les défigurer, qui évite de surconsommer et de gâcher ne bonne partie des ressources de notre planète. Ici encore tout le monde est d’accord sur le principe mais beaucoup pensent que ce serait encore mieux pour eux de pouvoir continuer à faire comme d’habitude et que ce soient les autres qui fassent les efforts. Pour eux, il faut limiter les voyages aériens par exemple, sauf les siens. Nicolas Hulot aimait bien l’hélicoptère pour ses reportages « écologiques ».
Ces urbains autoproclamés verts ne connaissent rien à la nature et à ses équilibres.
Les habitants des villes sont bien moins soucieux de cet aspect de l’écologie que les campagnards qui vivent au contact de la nature. Les chasseurs sont de bien meilleurs connaisseurs des mœurs animales que les bobos urbains qui manifestent dans les rues.
Et puis il y a l’écologie d’en haut, celle des intellectuels, celle qui est prisonnière de l’idéologie, qui fait monter le déconnomètre au maximum.
Si l’on accepte le fait que 90% des espèces animales ou végétales apparues sur terre ont disparu au cours de l’évolution, il devient futile et stupide de vouloir réimplanter dix loups ou trois ours dans les Pyrénées. Cela coûte cher et ne sert à rien sinon à exaspérer les éleveurs de moutons du coin. Contrairement à ce que pensait ( ?) Chirac, leur disparition n’entraînerait aucune conséquence pour la biodiversité. De plus, si on devait préserver toute forme de vie sur terre, on éviterait la destruction du Bacille de Koch par des antibiotiques, du virus du Sida par des tri-thérapies onéreuses et on cultiverait pieusement les différents virus de la grippe. Acceptons donc l’idée que l’homme doit continuer à lutter contre les vivants ou les végétaux qui lui nuisent. Elle permet à l’homme de se servir de son environnement mais avec tact et modération, comme on le recommande aux médecins pour leurs honoraires !

Cela va à l’encontre de la tendance écolo-bobo qui fait de l’homme un animal parmi les autres, sans plus de droits ou de devoirs que les autres. Supprimer le nucléaire qui est la source la moins chère et probablement la plus sécurisée des sources d’énergie, semble une ineptie tant que l’on n’a pas trouvé d’alternative valable. Même si on devait l’envisager, une suppression étalée sur un demi-siècle et consensuellement établie serait plus logique que les affirmations péremptoires des campagnes électorales.

Mais le bouquet de l’idéologie, c’est le Réchauffement Planétaire Crée par l’Activité Humaine (RPCHA). L’effet de serre. Voilà la bonne affaire pour les écologistes et les mondialistes !
Voici schématiquement le raisonnement politiquement correct : la planète se réchauffe. C’est sûr ! C’est dû à l’activité industrielle de l’homme. Il n’y a pas de doute possible ! Il faut donc contrôler cette activité industrielle débridée. Les Verts souhaitent s’en charger, mais n’en ont pas les moyens. Les gouvernements nationaux s’en sont montrés incapables, donc il faut une autorité, un gouvernement et des institutions mondiales pour en venir à bout. Les mondialistes s’en chargent en se cachant le visage avec un masque vert. CQFD . Voilà le message de la pensée unique. Souvenez-vous du film apocalyptique du vice-Président américain AL Gore, milliardaire bardé d’arrière-pensées, qui voulait faire croire aux bons peuples que des catastrophes climatiques immédiates étaient à leur porte et que c’était de leur faute.
Voyons par quelles forfaitures scientifiques, à partir d’une hypothèse, nos zélites ont pu convaincre une bonne partie de l’Occident de battre sa coulpe.

Acceptons, comme une constatation expérimentale, qu’il existe un réchauffement des températures mesurées, pendant le XX° siècle, sur une grande partie de la planète.
Mais…
Une des caractéristiques constantes des climats est de changer. Notre histoire a connu des changements bien plus importants que ceux que nous constatons actuellement. Entre –18 000 et –15 000 (dernier maximum glaciaire), les températures étaient inférieures de 5° C aux températures actuelles. Entre – 9 000 et – 6 000 (optimum climatique holocène), on était à + 2°C. Les périodes chaudes ont été en règle des périodes pluvieuses et plutôt favorables à l’homme. Le Sahara, parsemé de lacs et de marécages, donnait asile à des éleveurs de bétails qui nous ont laissé des peintures rupestres démonstratives autour de Djanet en Algérie. Entre 1150 et 1300 après J.C, un optimum climatique permettait de cultiver de la vigne en Angleterre. Par contre, entre 1600 et 1850, on était en Europe de l’ouest dans le petit âge de glace et on patinait en été sur le Grand Canal de Versailles. Considérons que nous vivons dans un période de réchauffement qui, pour le moment, est encore bien modeste. La température moyenne, dite globale, a augmenté de 0,74° C entre 1906 et 2005 nous disait le GIEC en 2007. Mais il n’existe pas de climat global de la planète. La température moyenne n’existe pas dans la nature : c’est une conception abstraite de l’esprit humain pour simplifier son approche d’un phénomène complexe. Certaines zones géographiques se réchauffent et d’autres se refroidissent ! La glace fond sur le pourtour du Groenland, mais l’Antarctique est particulièrement stable et bénéficie même d’un regain de masse glaciaire dans sa partie orientale.
Personne n’évoque les arguments qui vont à l’encontre de la théorie ; c’est un exemple typique de la pensée en tunnel. En février 2009, un rapport d’universitaires japonais, demandé par leur gouvernement, affirme que la tendance au réchauffement est désormais arrêtée depuis 2001 et que ce réchauffement qui a duré un demi-siècle, était probablement dû à des modifications de l’activité solaire.

Le politiquement correct affirme néanmoins que l’homme en est responsable. Sur quels arguments ?
Il accuse l’augmentation de l’effet de serre. Remarquons tout d’abord que l’effet de serre est naturel et qu’il a un rôle bénéfique. Il nous protège d’un rayonnement solaire excessif. Il est dû pour 95% à de la vapeur d’eau, qui est d’origine naturelle. Le gaz carbonique CO2, qui est en partie naturel et en partie produit par l’homme, est seulement responsable de 3,62 % de l’effet de serre. Ainsi la partie maximale d’effet de serre qui pourrait être attribuée à l’activité industrielle de l’homme serait de l’ordre de 0,28%.
« L’hypothèse selon laquelle la majorité du réchauffement mondial pourrait être attribuée à l’effet de serre est fausse. » Conclusion des spécialistes japonais que nous venons d’évoquer.
Elle n’a jamais été commentée par la presse « aux ordres ».

La panique des politiciens à propos du réchauffement planétaire a été lancée par un faux en écritures scientifiques de J. Hansen, en juin 1988, lors d’un discours au Congrès des USA. L’échelle des temps manipulée donnait l’impression d’un réchauffement « exponentiel ». La psychose du réchauffement, déclenchée par les médias, justifia en 1989 la création du GIEC
(Groupement Intergouvernemental pour l’Etude du Climat ) et assura la prolifération de climatologues d’opportunité. Appointés pour aller dans le bons sens ! En 1995, certains ont parlé de « la responsabilité de l’homme dans le changement climatique », sans aucune preuve scientifique. Dans un domaine aussi complexe que la climatologie, tout a été hyper-simplifié pour pouvoir en faire, en février 2007, un résumé pour les décideurs politiques. Ces gens-là n’ont pas le temps de lire des mémos de plus de dix lignes ! Les médias grand public se sont ensuite chargés d’en faire une bouillie compréhensible par le bon peuple, mais probablement scientifiquement fausse.
« Aucune relation causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n’a été établie entre l’évolution de la température et la variation de l’effet de serre dû au CO2 ». Marcel Leroux.


Dans la méthodologie, on observe une divergence de pronostic entre les climatologues de terrain qui cherchent à comprendre les causes des modifications climatiques à court terme
(bon sens pratique) et les climatologues mathématiciens qui modélisent des données sur ordinateur pour essayer d’extrapoler sur le long terme (intelligence théorique).
« Les modèles employés sont à ce point sommaires, grossiers, empiriques, fallacieux que les conclusions qui en sont tirées sont dépourvues de toute valeur prédictive. » R. Beauzamy en 2006.

Mais toute cette frénésie écolo-climatologique n’est dénuée ni d’intérêts financiers, ni d’occasions de manipulations mentales de masse.
A partir des années 2010, de multiples opportunistes de l’économie verte, appuyée sur les souhaits confus d’un développement durable et d’une agriculture « bio », ont profité du matraquage psychologique qui a été fait sur les bons peuples pour gagner beaucoup d’argent !

Le concept de péril climatique mondial imminent peut aussi servir d’argument pour renforcer les structures du mondialisme. Pour revenir aux faits, les cercles d’influence mondialistes et les loges de la Franc-Maçonnerie étudient depuis longtemps, les « améliorations » nécessaires pour renforcer l’action de l’ONU et la transformer en un pouvoir exécutif mondial. La notion de réchauffement planétaire leur a donné un moyen d’agir sur l’opinion et ils ont amplifié la distorsion du prisme médiatique, pour en faire une manipulation mentale de masse. Heureusement, ils ont été gênés et retardés. Mais ils n’ont pas abandonné…
Encore actuellement aucun argument objectif ne m’a convaincu que l’activité humaine soit la cause de notre réchauffement actuel.

Il paraît, bien sûr, logique de réfléchir aux moyens de limiter la pollution engendrée par l’homme et son activité industrielle ou autre. C’est du simple bon sens. Les faire accepter par tous et les mettre en pratique dans le monde entier sera déjà assez difficile. Chacun dans notre coin, commençons par nettoyer la surface de notre planète et arrêtons de la salir avant de nous lancer dans des élucubrations écologiques globales terrorisantes. Vouloir fonder un gouvernement mondial n’est qu’une utopie de plus, nous l’avons vu, mais utiliser pour cela la crainte d’une catastrophe dont la cause est hypothétique est une forfaiture. Elle nous fait entrer de plain pied dans le monde imaginaire où tout est manipulable, même la vérité scientifique.

6) Débâcle sociale et triomphe de l’individu :

Pour pouvoir vivre harmonieusement en société, il faut que les individus acceptent un certain nombre de règles et qu’ils adhérent à un certain nombre de principes. C’est ce que Renaud Camus appelle « un moins pour un plus ». Si on n’accepte pas "le moins" (un peu moins de liberté individuelle), on n’a pas "le plus" (la possibilité de bien vivre dans son entourage familial, social, national). C’est le triomphe de la pulsion, de l’envie et de la brutalité. A l’extrême, on revient à la barbarie ancestrale.
La désintégration de ce ciment social n’est pas venue de la masse populaire mais d’intellectuels qui ont imposé la permissivité, qu’ils souhaitaient pour eux, à toute la population. Ce qui aurait pu être tolérable pour un petit nombre de gens discrets est devenu une catastrophe par la simple multiplication des soi-disant libertaires, forts en gueule et adeptes du toujours plus. Les limites sont faites pour être franchies, affirment -ils ! Ce n’est pas toujours vrai. Demandez à une cellule si elle aime que sa membrane soit déchirée ou à un individu s'il aime que sa peau ait des trous !
Pendant un temps cette libération des énergies individuelles, accompagnée par une période de croissance économique (les trente glorieuses) a très bien fonctionné socialement. Au début du fascisme, les trains partent à l’heure ! Puis cela se gâte.
Ainsi, progressivement, après la deuxième guerre mondiale avec un orgasme social en mai 1968, le monde occidental s’est jugé assez évolué et assez fort pour donner une préséance totale aux pulsions individuelles vis-à-vis des impératifs de cohésion sociale.
Il est devenu interdit d’interdire. L’autorité a dû disparaître comme un vestige honteux : le père doit devenir l’égal de son fils, l’enseignant n’a plus aucune autorité sur l’élève. Le fiasco de l’éducation nationale est la preuve expérimentale de l’erreur. Les bouleversements dans les familles aussi.
La recherche d’une égalitarisme forcené aboutit aux stupidités que l’on constate actuellement : des quotas pour favoriser l’entrée de minorités dans les grandes écoles, des revendications de parité homme-femme en politique, dans les conseils d’administration. On n’en est pas encore à la parité dans les unités combattantes de l’armée ou dans les métiers d’infirmières et de sage-femmes, mais on pourrait y arriver ! La fantastique escroquerie intellectuelle baptisée « théorie du genre » bouscule toutes les notions biologiques pour faire valoir une idéologie farfelue. La pensée légale, obligatoire, unique et correcte (PLOUC) manipulée par les groupes de pression des minorités impose la préséance de l’idéologie sur la vérité. Le député Vanneste qui affirmait l’inexistence de déportation de Français, pendant la guerre, pour cause d’homosexualité disait vrai et pourtant il a été exclu de l’UMP. Il y a peu, un film télévisuel sur Toussaint-Louverture sacrifiait ouvertement (aux dire de son metteur en scène) la vérité historique à la connivence idéologique.
« La vérité vous rendra libres » disait Saint Jean, mais comme cette phrase a été traduite en allemand et utilisée par les Nazis, elle n’a plus cours. La PLOUC est un déni de vérité. Citer Brasillach, un des meilleurs écrivains français, est inconvenant. Par contre citer Staline, Che Guevara ou Mao est du meilleur effet.
Pour essayer d’enrayer la dégradation sociale, une avalanche de lois, décrets, oukases s’abat sur la population qui n’en peut mais. La vitesse en voiture est contrôlée par de multiples espions ultrasoniques mais 250 000 avortement sont légalisés et remboursés chaque année. L’Union Européenne se préoccupe des dimensions des cages des poules pondeuses mais des milliers de personnes dorment dans la rue en France. La loi récente sur l’interdiction du port du voile intégral, inapplicable dans nos conditions et bien sûr inappliquée fait rire le monde entier.

La démolition de la famille traditionnelle est déjà bien avancée. Décomposée, recomposée, pacsée, la famille moderne aboutit à des catastrophes psychologiques pour les rares enfants, les mères abandonnées ou les maris désespérés. Le mariage naturel, hétérosexuel, a de moins en moins d’adeptes, mais les homosexuels le réclament à cor et à cris.

Les critiques faites aux nations et la responsabilité qu’on leur impute dans les malheurs humains ont fait disparaître en France le patriotisme. Seuls quelques évènement sportifs peuvent le faire épisodiquement réapparaître pendant quelques heures. Ils témoignent souvent du communautarisme social (Marseillaise sifflée, drapeaux de apys étrangers brandis en masse...)

Les médias sont dépendants de leurs propriétaires et les journalistes sont comme les téléphones portables : très peu sont libres et la plupart sont bloqués par la ligne éditoriale qu’on leur impose. La désinformation va bon train.
Toutes ces évolutions négatives aboutissent peu à peu à la sensation de déclin.
Plutôt que de faire une longue litanie des « dé » qui font florès dans les conversations, je la résumerai par une déchéance dans tous les domaines : industriel, commercial, médical, artistique…
Sans être particulièrement machiste, on peut même parler de dévirilisation des hommes et de déféminisation des femmes. C'est ennuyeux ! Notre société abandonne les vertus qui la rendaient respectable et digne pour devenir veule, malléable et soumise. On préfère le principe de précaution au principe de responsabilité. Nos zélites se vautrent dans la repentance et les demandes de pardon. Les politiciens veulent être d'accord avec tout le monde. Tout pour sauver la gamelle ! Dans le secteur intellectuel, Renaud Camus parle de décivilisation. J’ai peur qu’il ait raison et que ce ne soit qu’un début.


Pour conclure, imaginez-vous dans un champ de bataille social extrêmement dangereux :
Vous devez progresser dans le champ de mines du mondialisme, avec une grenade dégoupillée dans la main représentée par une marée migratoire allochtone que personne ne peut contrôler. Dans cette invasion, l’islam, prédominant, attend son augmentation numérique pour pousser à l’extégration* des autochtones, en ponctuant l’actualité d’épisodes brutaux menés par ses extrémistes. Nous venons d’inventer la bombe à retardement dans le domaine social ! Cela ne se vérifiera expérimentalement que dans quelques années et à ce moment-là la répartition des ennuis ne sera pas égalitaire. La masse populaire risque de trinquer davantage que les zélites.
Paradoxalement, plus la responsabilité des gens qui auront soutenu ces évolutions sera grande, moins ils risqueront d’être atteints par les conséquences de leurs décisions malencontreuses. Alleluyah !

6) Débâcle sociale et triomphe de l’individu :

Pour pouvoir vivre harmonieusement en société, il faut que les individus qui la constituent acceptent un certain nombre de règles et qu’ils adhérent à un certain nombre de principes fondamentaux. C’est ce que Renaud Camus appelle « un moins pour un plus ». Si on n’accepte pas "le moins" (un peu moins de liberté individuelle), on n’a pas "le plus" (la possibilité de bien vivre dans son entourage familial, social, national). C’est alors le triomphe de la pulsion, de l’envie et de la brutalité. A l’extrême, on revient à la barbarie ancestrale.
La désintégration du ciment social de notre nation n’est pas venue de la masse populaire mais d’intellectuels qui ont imposé la permissivité, qu’ils souhaitaient pour eux, à toute la population. Ce qui aurait pu être tolérable pour un petit nombre de gens discrets est devenu une catastrophe par la simple multiplication des soi-disant libertaires, forts en gueule et adeptes du toujours plus. Les limites sont faites pour être franchies, affirment-ils ! Ce n’est pas toujours vrai.
Pendant un temps cette libération des énergies individuelles, accompagnée par une période de croissance économique (les trente glorieuses) a très bien fonctionné socialement. Comme cela se passe toujours au début des régimes autoritaires :les trains partent à l’heure ! Puis ensuite cela se gâte.
Ainsi, progressivement, après la deuxième guerre mondiale avec un orgasme social en mai 1968, le monde occidental s’est jugé assez évolué et assez fort pour donner une préséance totale aux pulsions individuelles vis-à-vis des impératifs de cohésion sociale.
Il est devenu interdit d’interdire. L’autorité a dû disparaître comme un vestige honteux : le père doit devenir l’égal de son fils, l’enseignant n’a plus aucune autorité sur l’élève. Le fiasco actuel de l’éducation nationale est la preuve expérimentale de l’erreur.
La recherche d’une égalitarisme forcené aboutit aux stupidités que l’on constate maintenant : des quotas pour favoriser l’entrée de minorités dans les grandes écoles, des revendications de parité homme-femme en politique, dans les conseils d’administration... Partout ! On n’en est pas encore à la parité dans les unités combattantes de l’armée ou dans les métiers d’infirmières et de sage-femmes, mais on pourrait y arriver ! La fantastique escroquerie intellectuelle baptisée « théorie du genre » bouscule toutes les notions biologiques pour faire valoir une idéologie farfelue. La pensée légale, obligatoire, unique et correcte (PLOUC) manipulée par les groupes de pression des minorités impose la préséance de l’idéologie sur la vérité. Le député Vanneste qui affirmait l’inexistence de déportation de Français, pendant la guerre, pour cause d’homosexualité disait vrai et pourtant il a été exclu de l’UMP. Il y a peu, un film télévisuel sur Toussaint-Louverture sacrifiait ouvertement (aux dires mêmes de son metteur en scène) la vérité historique à la connivence idéologique.
« La vérité vous rendra libres » disait Saint Jean, mais comme cette phrase a été traduite en allemand et utilisée par les Nazis, elle n’a plus cours. Citer Brasillach, un des meilleurs écrivains français du XX° siècle, est inconvenant. Par contre citer Staline, Che Guevara ou Mao est du meilleur effet.
Pour essayer d’enrayer la dégradation sociale qui devient évidente, une avalanche de lois, décrets, oukases s’abat sur la population qui n’en peut mais. La vitesse en voiture est contrôlée par de multiples espions ultrasoniques mais 250 000 avortements sont légalisés et remboursés chaque année. L’Union Européenne se préoccupe des dimensions des cages des poules pondeuses mais des milliers de personnes dorment dans la rue en France. La loi récente sur l’interdiction du port du voile intégral, inapplicable dans nos conditions et bien sûr inappliquée fait rire le monde entier.

La démolition de la famille traditionnelle est déjà bien avancée. Décomposée, recomposée, pacsée, la famille moderne aboutit à des catastrophes psychologiques pour les rares enfants, les mères abandonnées ou les maris désespérés. Seuls les avocats s’en réjouissent. Le mariage naturel, hétérosexuel, a de moins en moins d’adeptes, mais les homosexuels le réclament à cor et à cris.

Les critiques faites aux nations et la responsabilité qu’on leur impute dans les malheurs humains ont fait disparaître en France le patriotisme. Seuls quelques évènement sportifs peuvent le faire épisodiquement réapparaître pendant quelques heures.

Les médias sont dépendants de leurs propriétaires et les journalistes sont comme les téléphones portables : très peu sont libres et la plupart sont bloqués par la ligne éditoriale qu’on leur impose. La désinformation va ainsi bon train.
Toutes ces évolutions négatives aboutissent peu à peu à la sensation de déclin.
Plutôt que de faire une longue litanie des « dé » qui font florès dans les conversations, je la résumerai par une déchéance dans tous les domaines : industriel, commercial, médical, artistique…
Sans être particulièrement machiste, on peut même parler de dévirilisation des hommes et de déféminisation des femmes. C'est ennuyeux !  Notre société abandonne les vertus qui la rendaient respectable et digne pour devenir veule, malléable et soumise. On préfère le principe de précaution au principe de responsabilité. Nos zélites se vautrent dans la repentance et les demandes de pardon à tout le monde. Les politiciens veulent toujours trouver des consensus foireux. Tout pour sauver leur gamelle ! Dans le secteur intellectuel, Renaud Camus parle de décivilisation. J’ai peur qu’il ait raison et que ce ne soit qu’un début.


Pour conclure, imaginez-vous, vous Français de souche gallo-romaine ou européenne, plongé dans un « imbroglio » social extrêmement compliqué et dangereux  qui pourrait évoquer un champ de bataille.
Vous êtes affaibli par l’obligation d’accepter des stupidités : théorie du genre, repentances des élites, insécurité dans la vie de tous les jours…Vous devenez pauvre ou en tout cas moins rich. Vous ne pouvez pratiquement rien dire contre la PLOUC (Pensée légale, obligatoire, unique et correcte). Vous devez néanmoins progresser dans le champ de mines de la DIF (dépression Internationale Financière)qu'a crée le mondialisme, avec une grenade dégoupillée dans la main représentée par une marée migratoire allochtone que personne ne peut contrôler. Dans cette invasion, l’islam, prédominant,  se cantonne pour le moment dans les jérémiades mais attend son augmentation numérique pour pousser à l’extégration* des autochtones, en ponctuant l’actualité d’épisodes brutaux menés par ses extrémistes fanatisés. Nous venons d’inventer la bombe à fragmentation dans le domaine social ! Son explosion ne se vérifiera expérimentalement que dans quelque temps, mais, à ce moment-là, la répartition des ennuis ne sera pas égalitaire. Paradoxalement, plus la responsabilité des gens qui auront soutenu ces évolutions sera grande, moins ils risqueront d’être atteints par les conséquences de leurs décisions malencontreuses. La masse populaire risque de trinquer davantage que les zélites. Alleluyah !

* Extégration : Néologisme qui définit le contraire de l’intégration. Ici, c’est l’autochtone qui doit s’intégrer dans le moule culturel de l’allochtone. L’extégration est toujours précédée par le communautarisme, que nous avons déja.