lundi 26 novembre 2012

Le bazar et la nécessité.




Notre Président est indécis de nature. On le disait, maintenant cela se voit (droit de conscience pour les maires confrontés au « mariage homo »). Il est de plus incompétent dans sa fonction parce qu’il est prisonnier de promesses délirantes antérieures. Cela prouve qu’il n’a toujours pas compris la gravité de la situation. Maintenant il est contraint de trahir ses promesses électorales devant l’apparition d’évènements objectifs qu’il aurait du prévoir. Tout cela est ennuyeux pour la France, son industrie et donc ses salariés !
Comme il a peu de prise sur les réalités, il se donne une certaine contenance en entretenant un bazar sociétal.

Peu de prise sur les réalités :
- Aucune initiative n’émane de l’Elysée pour résoudre les problèmes liés à la monnaie unique, sinon d’essayer de former un consortium des pays européens endettés pour résister à l’Allemagne. Il pourrait d’ailleurs présider ce Cartel des Louseurs ! (Pologne, Espagne, Portugal, Italie, Grèce bien sûr et quelques autres…dont la France).
- Pas de solution pour la reconquête du Nord-Mali, où notre incurie va laisser se focaliser un spot terroriste, dont on va entendre parler.
- Refus émotionnel (viscéral chez les représentants de la gauche) des mesures pour relancer l’économie française alors qu’il sait que la raison le lui commande parce que c’est le seul moyen de résorber le chômage. Le rapport Gallois a vécu ce que vivent les roses…l’espace d’un matin.

Alors, on organise le bazar sociétal comme un vaste écran de fumée :
  • Le vote des étrangers extra-européens est heureusement remis à plus tard. On peut espérer que ce soit à jamais.
  • Le mariage des zomos : il suffirait de supprimer le mot mariage et d’adapter un PACS qui y ressemble en droit, pour calmer quelques agités. Les zomos représentent moins de 3 à 5 % de la population et beaucoup ne veulent pas des contraintes du mariage. On supprime toute subvention à Act Up et tout s’arrête ! Mais avec des tergiversations on va en parler pendant des semaines.
  • Entendre un Président dire qu’il n’aime pas une partie des Français (les riches), c’est inhabituel mais révolutionnaire. Dire que la fiance est son ennemie, c’est suicidaire. Elle a quelques moyens de rétorsion.
  • On a encore en réserve les débats éculés : public-privé dans l’enseignement et dans la médecine. Les racismes anti-blanc et islamophobe. Les repentances itératives fondées sur des contre-vérités historiques.

Quand cela ne suffit pas pour brouiller les cartes, l’UMP s’y met en déballant son vaudeville grotesque.


Pour me changer les idées, je pars pour un mois de trek en Argentine et au Chili ; La Cordillère des Andes n’est pas propice à l’écriture. Je n’écrirai probablement rien jusqu’à Noël, mais je vous raconterai plus tard ce qui m’aura marqué. Bon Noël à tous mes estimés lecteurs !

mercredi 7 novembre 2012

Portrait-robot de l'homme providentiel de la V° République !

N'en déplaise aux féministes, il faut prévoir un homme pour ce rôle ! Il doit être jeune ( moins de cinquante ans) et surtout passer bien à la télé: il n'a pas besoin d'être beau, il suffit qu'il ait un beau sourire photogénique et qu'il soit un bon débatteur. Il doit s'exprimer dans un français parfait et doit être à l'aise en anglais ( sans en faire état, en dehors des conférences et rencontres internationales). S'il parle une langue latine (espagnol ou italien), cela lui donnerai une image humaine tout à fait utile.
Il doit être instruit, intelligent, (c'est à dire comprendre l'état réel des choses), plein de bon sens et surtout courageux ( c'est-à-dire capable de bouleverser beaucoup d'avantages acquis, sans mollir, malgré les plaintes et les cris des vrais privilégies du système). Il faut qu'il sache tout simplifier. Il faut qu'il soit tenace et qu'il accepte de dire ses quatre vérités au peuple de France, sans avoir peur de l'essuie-glace électoral (droite-gauche-droite..!) et des sanctions électorales qu'il s'autorisera à repousser ... loin. Adepte du référendum d'initiative populaire, il diminuera considérablement le rôle des intermédiaires (dits représentatifs du peuple) dans la République. Je verrai assez bien un militaire, sorti d'une grande école (l'X ou St Cyr...) ; il peut être marié ou célibataire. Sa couleur de peau et son orientation sexuelle n'ont pas grande importance, quoi que...
Il doit être frugal et manifester un détachement absolu pour l'argent. Il est fort souhaitable qu'il ait fait ses preuves dans la vie civile ( héros militaire, entrepreneur à succès, condottiere industriel ou financier) et qu'il ait fait preuve d'une  moralité sans faille. Pas de petit trafiquant d'influence à la petite semaine ! Toute connivence avec le chobiz, même épisodique, serait redhibitoire. Son positionnement politique doit être résolument à droite, pour une saine gestion, en y ajoutant un élan moral, du panache, de la faconde et un brin de compassion . Il doit être un adepte de "aide-toi, le ciel t'aidera" et de la préférence nationale, ce qui devrait être un "must" pour un politicien national. Il doit être entouré par une dizaine de gaillards du même tonneau, fidèles et résolus, qui deviendraient les seuls ministres, dont un (le plus beau) serait le seul à communiquer avec les médias. Peut-être qu'une femme serait idéale à ce poste ? Toute fuite au Canard enchaîné  de la part d'un fonctionnaire ou tout autre personnage entraînerait une démission immédiate avec sanction pénale Ecoutant Einstein ( "il est impossible de résoudre des problèmes en gardant les gens qui ont contribué à les créer !") il donnerait un bon coup de balai dans la haute administration et dans la politique des partis. Il supprimerait 90 % des subventions et ouvrirait immédiatement la cuisine de l'Elysée aux nécessiteux français ( de quelque couleur qu'ils soient) en les faisant servir dans la rue, devant le Palais.
Je m'arrête là pour éviter d'aller en prison et pour ne pas exaspérer trop de gens. En plus, si on multiplie les caractéristiques nécessaires à la fonction, on aura plus de mal à trouver la perle.



lundi 5 novembre 2012

Rappel historique sur la fin des quatre premières républiques en France.




Le 21 septembre 1792, les révolutionnaires ont aboli la Monarchie et proclamé la première République. Elle a été rapidement en faillite financière et pour rançonner quelques territoires étrangers, elle a été conduite à mener quelques guerres extérieures. A l’intérieur, les luttes entre les partis aboutissent finalement à la chute de Robespierre, le 9 thermidor.
Un Directoire prend en main la France et rapidement un homme providentiel émerge : Bonaparte, qui deviendra Napoléon.

En 1848, après la Restauration, la II° République s’installe et octroie le suffrage universel aux hommes. Mais bientôt un nom mythique rôde dans le paysage républicain : Napoléon III.
Cet homme providentiel perd à Sedan en 1870 et, après l’occupation militaire allemande, on institue la III° République.
Vaille que vaille, elle se lance dans une revanche militaire en 1914. Mais en 17 la situation militaire est si grave qu’elle se jette dans les bras de Clémenceau. Le Tigre triomphe en 18 mais des conditions de paix draconiennes et une politique étrangère stupide préparent le désastre de mai-juin 1940. La III° République se jette aux pieds de Pétain. La France est occupée mais une situation ambiguë permet aux Français de garder un pied dans le camp des vainqueurs.

En 1945, à la Libération, début de la IV° République avec un homme fort : De Gaulle. Le régime des Partis vit son apothéose. Les Ministères se succèdent à cadence rapide et De Gaulle se retire en 1947. La France confie le gouvernement de l’Indochine aux communistes et la guerre d’Algérie permet le retour de De Gaulle, qui brade l’Algérie à nos pires ennemis.
Il crée la V° République qu’il dirige au début. A partir de Giscard d’Estaing, la social-démocratie devient à la mode et peu à peu la France périclite.
On arrive en 2012 et on est toujours dans la V°. Il faut constater que Hollande, élu par défaut, se noie, et le pays avec, dans une Dépression Industrielle et Financière redoutable. Il croit naïvement qu’il s’agit d’une crise conjoncturelle qui obéira aux cycles habituels, ne fait pas grand-chose et annonce la fin de la crise pour 2013. Cela s’arrangera bien tout seul ! En fait, il s’agit d’une véritable dépression structurelle, comparable à celle de 1929 qui ne s’est terminée qu’après la deuxième guerre mondiale. La situation est tellement préoccupante qu’il faut peut-être commencer à chercher l’homme providentiel.
Je vous ferai dans le prochain article le portrait –robot de l’impétrant.

samedi 29 septembre 2012

L'abolition des privilèges, annoncée le 4 août 1789, n'est pas pour demain.

Dupont et Dupond ?
Après avoir fait le tour de quelques uns des privilèges  des deux derniers Présidents dela V° République, je ne vous assommerai pas avec ceux des députés, des sénateurs, des hauts-fonctionnaires, des fonctionnaires internationaux ou des députés européens. Ils sont énormes, mais ils sont surtout fondés sur des avantages en nature ou non taxables ( indemnités, chauffeur, voiture ou appartement de fonction, mobilier de l'Etat, sans parler des caves renommées de Matignon ou de l'Hôtel de Lassay que Pierre Mauroy avait pillées dans le temps). Cela leur permet de jouer les offensés chaque fois qu'ils sont interrogés sur leur train de vie.
Le cumul de mandats est une véritable escroquerie pour les électeurs. Comment peut-on imaginer que Bernard Debré soit en même temps, chirurgien chef de Service, député, parfois Ministre et je crois Maire d'une ville moyenne ?  
Il suffirait de supprimer le cumul des émoluments pour en finir avec ces abus crapuleux.
Mais chaque fois qu'un politicien propose de réduire ces avantages indus, une forte majorité d'entre eux s'y oppose aussitôt.
La gauche montre souvent tous les signes d'un TOC ( trouble obsessionnel compulsif) à propos de l'égalité, voire de l'égalitarisme.
Mais elle n'es pas gênée par les caisses de retraite pour les députés et sénateurs qui sont très favorables ; elle n'est pas préoccupée non plus par les avantages de la fonction publique sur le secteur privé, parce que beaucoup de ses électeurs en profitent. Je ne vous parlerai pas des avantages exorbitants des dockers CGT de Marseille, qui contribuent à couler ce pauvre port.
Le comble de l'hypocrisie est atteint avec les voyages en train duPrésident, qui coûtent en fait davantage qu'un voyage avion à cause des problèmes de sécurisation nécessaires. Autre bobard bien séant : diminution des émoluments des Ministres mais comme il y a une floppée de Ministres et pas de Secrétaies d'Etat, ce Gouvernement revient encore plus cher que le précédent.
Dans une République qui ne serait pas banannière, personne ne devrait avoir la possibilité de fixer soi-même ses émoluments, comme le font actuellement les députés , les sénateurs et le Gouvernement.

vendredi 21 septembre 2012

Le cimetière de l'intelligence

 

« L’éloge de la connerie » reste l’article le plus lu de ce blogue. Je n’en suis pas très fier car je croyais qu’il s’agissait seulement d’un divertissement anodin, d’un délire sans prétention qui pouvait être assimilé à un dithyrambe satirique dont les Grecs anciens aimaient truffer leurs comédies et même leurs tragédies. Mais enfin, il faut bien admettre que la connerie préoccupe beaucoup de nos concitoyens.
L’expérience montre que les cons sont nombreux et souvent anodins.
Mais certains abusent et dépassent les limites tolérables de la connerie. D’autres blasphèment contre des piliers de l’intelligence ou de la tradition. Il faut réagir et organiser un Cimetière de l’intelligence où ils seront condamnés à disparaître pour qu’ils cessent de nuire. Ce vaste cimetière est prévu pour accueillir les personnes et les institutions, entreprises ou administrations qui feront preuve de la plus grande stupidité, malhonnêteté ou de leur nuisance sociale. Mais il faudra discriminer
pour ne pas tout mélanger et des secteurs spéciaux seront aménagés :
- un « Carré des cons » sera réservé aux personnalités ou individus. Un numéro leur sera attribué en fonction de leur ordre d’arrivée. La lapidation sera réservée aux blasphémateurs. L’addiction à la connerie sera sanctionnée par une crémation à très haute température. Ces récidivistes n’auront droit à aucun numéro, mais au contraire ils seront plongés dans l’oubli le plus absolu.
- une « Fosse commune des nuisibles » sera ouverte pour les personnes morales, qui pourront elles aussi être numérotées. Une sanction de zombisation pourra être prononcée contre les récidivistes.
A peine annoncée la création de ce Cimetière de l’intelligence, les candidats se sont pressés au portillon. A l’heure où j’écris ces lignes, quatre individus (certains étant déjà connus des services de la Police de la connerie) et une institution doivent comparaître devant le Tribunal Anti-Connerie (TAC).
Par ordre d’entrée en scène, voici les inculpés :
- Bernard Laporte est accusé d’avoir blasphémé, dans le journal l’Equipe, une idole mondiale du rugby : André Boniface.
- Le torchon Libération ne peut nier avoir discriminé les cons en titrant : Casse toi, rich’con.
Le TAC s’est réuni immédiatement et voici les sentences en référé.

Sentence du procès de Bernard Laporte :
Bernard Laporte, vous êtes accusé d’avoir blasphémé une des grandes gloires du rugby à XV d’antan : André Boniface en lui disant : « qu’il ne connaissait rien au rugby (et notamment au jeu des trois-quart centres) et que tout ce qu’il avait entrepris avait été des échecs ». Journal L’équipe.
Vu que Boniface a été une gloire internationale et une idole du beau jeu, au poste de ¾ centre et que vous n’avez été qu’un piètre demi de mêlée à l’échelon national, votre prétention apparaît grotesque. Il est évident que les ¾ actuels ne savent même pas ce qu’est un "cadrage-débordement" et que, par contre, s’ils pèsent tous plus de 100 kg c’est pour se servir davantage de leur énergie cinétique que de leur sens de l’esquive.
Votre passé de Ministre ne plaide guère pour vous puisque vous n’y avez rien fait de plus que d’acquérir les privilèges de ces Messieurs.
Enfin, votre carrière d’arriviste-affairiste ne peut en aucun cas vous permettre d’insulter un homme discret et qui a su rester digne et honorable toute sa vie.
Aucune circonstance atténuante ne peut être retenue en votre faveur. Vous êtes condamné à être lapidé pour blasphème avéré. Votre cercueil sera ensuite enfoui dans le « Carré des cons » sous le numéro 1.


Sentence contre l’immonde journal Libération pour sa une « Casse toi, rich’con ».
Dans le but de vendre du papier, il est avéré que la feuille de chou anarcho-bancaire a insulté bassement un homme seulement parce qu’il était riche et qu’il envisageait de devenir Belge.
La tentative de drôlerie, reprenant une expression de colère d’un ancien Président, n’excuse en rien cette attaque vile envers un homme qui se trouve être un des « managers » les plus habiles de France. Pousser à partir un homme dont le cerveau lui a permis d’intégrer l’Ecole Polytechnique est malvenu pour la France et la Belgique pourrait y voir une discrimination non pas raciale mais nationale qui aggraverait le cas de cette première page haineuse.
Libération est, pour ces raisons et parce qu’il est connu défavorablement des Services de la Police Anti-Connerie (PAC) qui sait que c’est un récidiviste, condamné à être enfoui dans la « Fosse commune des nuisibles ». Sa dépouille ne portera pas de numéro, car ses multiples récidives en font un zombi titubant qui devra errer en attendant de tomber dans le gouffre de la faillite.

Sentence pour deux Pieds nickelés :
Deux tontons flingueurs, Professeurs de médecine, se sont laissés aller à écrire un livre qui n’a aucune base scientifique. Néanmoins, ils affirment qu’un médicament sur deux est inutile, dangereux et potentiellement léthal.
Même pour faire vendre un ouvrage, on n’a pas le droit de dire un aussi gros mensonge. J’ai connu, dans le temps, ces deux lascars : Debré (Droite- mollard) pendant mon internat et Even (Gauche-caviar) pendant mon clinicat à Laennec : intelligence théorique, parfois du bon sens, jamais de travail personnel et recherche systématique du coup médiatique. 
Je conseille aux malades de ne pas trop tenir compte de ce qu’ils disent, de s’en remettre à leur médecin traitant et de prendre leur traitement comme si de rien n’était.
Pas de circonstances atténuantes mais au contraire circonstances aggravantes : goût du lucre et de la publicité mensongère. Crémation car ce sont des récidivistes et enterrement des cendres dans l’intimité, au Carré des cons, sans numéro, dans un cercueil à deux places gentiment procuré d’occasion par le Musée de l’Assistance Publique à Paris.


mardi 11 septembre 2012

Faut-il lapider les blasphémateurs ?

Que les contempteurs ou les laudateurs de la charia se détournent : cet article n'a rien de théologique.
Par contre, l'actualité m'oblige à interrompre (provisoirement bien sûr) la série sur les privilèges pour en ouvrir une autre, qui elle sera permanente.
L'éloge de la folie reste l'article le plus lu de mon blog ! Cela me désole car ce n'était dans mon esprit qu'un jeu, un moment de  détente, une sorte de dithyrambe satirique comme les Grecs aimaient en truffer leurs tragédies ou comédies. Rien de plus !
Je crée aujourd'hui "le carré des cons", qui sera le cimetière réservé aux cons qui se manifestent trop bruyamment dans l'actualité. Le but est de les y enterrer définitivement, mais comme la barbarie me répugne, nous leur offrirons d'abord un procès. Le plus équitable possible, comme disait Fouquier-Tinville.

Les deux premiers procès concerneront:
- Bernard Laporte qui a osé dire publiquement que André Boniface ne connaissait rien au rugby et notamment sur le jeu des trois-quart centres. On ne peut pas laisser passer un tel blasphème sur une idole incontestée, sans un procès qui peut le condamner au pilori. Pilori.pilori, comme on chante à Toulon !
- l'ignoble journal anarcho-bancaire Libération, dont la une d'hier a voulu être drôle.  Le procureur aura la lourde tâche de défendre les riches. N'oublions pas que Monsieur Dassaut père a fait plus pour le monde ouvrier que Georges Marchais et ses grimaces.
Restez  branchés car les procès vont arriver bien vite tant les sujets m'intéressent et les accusés m'énervent.

vendredi 7 septembre 2012

C'est l'histoire d'un mec...il aimait pas les riches...

V oici un  aperçu du patrimoine de François Hollande, tiré de Faits et Documents publié par Emmanuel Ratier. Ceci non pas pour le lui reprocher, mais pour souligner les écarts de  ses déclarations avec la vérité.

A son entrée en fonction, il a déclaré un patrimoine de "seulement" 1,17 million d'euros. Il se compose notamment d'une résidence à Mougins de 130 m2, avec vaste jardin et piscine, estimée à 800 000 € (alors que Ségolène Royal qui en détenait alors la moitié, n'avait déclaré sa part, en 2007, qu'à 270 000 €). En réalité, une telle propriété est impossible à trouver à ce prix et il faut plutôt compter 1,38 million d'euros (source Chambre des Notaires).
Il détient également 70% (230 000 €) et 30% (70 000 €) de deux
appartements de 54 et 80 m2, à Cannes,où viven t son  père et son frère.Des montants également sous-estimés puisqu'ils se situent dans une résidence particulièrement huppée, Le Camélia ( avenus Montrose) qui surplombe la Croisette.
Surtout le Président de la République a refusé d'indiquer la nue-propriété de ses autres biens immobiliers au prétexte qu'en matière d'ISF, ces biens en trent dans le patrimoine de l'usufruitier. Or, selon la loi organique et le décret de 1996, la déclaration de patrimoine ne correspond nullement à la déclaration ISF (qui est une notion fiscale) mais doit inclure les biens exonérés d'ISF, y compris ceux détenus en nue-propriété.
Quant à l'ISF, il devrait normalement la payer l'année prochaine, vivant avec Valérie T. en concubinage notoire.Si cela vous intéresse, Emmanuel Ratier peut vous donner des détails sur la fortune importante de VT, qui est importante !

Pour conclure :
-que ce "riche" ne nous fasse pas le coup du "j'aime pas les riches" pour plaire à la frange la plus à gauche de ses électeurs.
-que le mensonge, même discret et voilé. ne déborde pas de ses promesses à ses déclarations patrimoniales. Qui a menti, mentira !

mercredi 5 septembre 2012

Privilèges de Sarkozy.

Le texte suivant est tiré de "Faits et Documents", une excellente publication d'Emmanuel Ratier. La fiabilité de ses infos est attestée par les faits:
-il est lu avidement dans les Ministères ( après avoir été photocopié pour ne pas lui payer de multiples abonnements !)
-il n'a jamais, à ma connaissance, été condamné pour diffamation ou distorsion d'évènements.

Sarkozy, bénéficiant d'un poste à vie au Conseil Constitutionnel, disposera  à vie de sept collaborateurs (un directeur de cabinet, un employé des Archives Nationales, deux secrétaires particulières, trois secrétaires dactylo), de deux ou trois gardes du corps, d'une voiture de fonction, de deux chauffeurs et voyagera gratuitement en première classe sur les réseaux publics aériens ( Air France) et ferroviaire ( SNCF).
Lors de  ses séjours à l'étranger, il sera accueilli et logé par l'Ambassadeur de France. Il bénéficiera également d'un garde statique permanent devant son domicile. Soit des dépenses  de l'ordre d'un million d'euros (voire1,5 million) par an. Il recevra une indemnité de 6000 € brut, plus 11500 € net s'il siège effectivement au Conseil Constitutionnel. Tout ceci ne l'empêchera pas d'exercer comme avocat ou de faire des conférences grassement rémunérées.
S'ajouteront ses retraites de député français, de Président du Conseil général (4000 €), de maire, de député européen et de Ministre.

Dans sa déclaration de fortune à sa sortie de l'Elysée, Sarkozy qui est marié en séparation de biens avec Carla Bruni, dont la fortune était estimée à 20 millions d'euros en 2008, a indiqué avoir accru son patrimoine de 600 000 €, (en dépit de son divorce avec Cecilia Ciganer). Sa fortune totalise 2,7 millions d'euros. Au dernières nouvelles, il aurait acheté un fastueux riad à Marrakech.
Il ne faut pas être jaloux, mais on peut affirmer que la République pourrait faire quelques économies. Surtout en ce moment !

Le prochain privilégié dans cette série d'articles, sera François Hollande. Vous vous en rappelez sûrement, c'est celui qui "n'aimait pas les riches" !

mardi 4 septembre 2012

Privilèges ! Laissez les vivre !

Exaspéré par le gargarisme lancinant de  tous nos politicards sur  l'Egalité, valeur républicaine qui serait un  des fondements de la République actuelle, je vous propose pour la rentrée de septembre, une série de petits articles qui vous convaincront j'espère que les privilèges n'ont pas été abolis le 4 août 1789. Ils ont seulement changé de mains. Pendant la Terreur, les révolutionnaires ont coupé le cou de beaucoup de gens qui étaient parfaitement innocents mais, en 2012, il y aurait bien des raisons pour en faire autant à beaucoup de nos élites qui sont responsables et coupables :  intermédiaires de tous poils, financiers et surtout politiciens avec leurs conseillers pédants, bavards et suffisants ! Leur trahison des peuples qui les ont élus  mériteraient bien des travaux forcés puisque la guillotine n'a plus cours. Tous les deux jours, en ce retour de vacance tristounet,  vous aurez une petite surprise !
Rien ne va plus ! Faites vos jeux !

mardi 21 août 2012

Retour à l'occasion des Jeux Olympiques, sur le sport professionnel.



Bon ! Les JO se terminent ! Les médias vont enfin pouvoir nous parler d’autres choses !

Soyons clairs ! Bien que je n’aie aperçu que très peu d’évènements olympiques sur un récepteur de télé fortuitement à ma portée, je ne peux discuter que le spectacle sportif était splendide et que les performances des athlètes étaient admirables. Néanmoins ce qui me gêne dans cette grande foire au muscle, comme dans tous les sports professionnels, c’est la perte complète de l’esprit sportif. La pureté de l’effort sportif gratuit a vécu..
Les JO actuels n’ont plus rien de commun avec les JO grecs anciens qui servaient d’entraînement aux guerriers entre deux combats, ni rien de commun avec les JO modernes du Baron de Coubertin, fondés sur l’amateurisme et le fairplay. Pourquoi a-t-on gardé le nom de Jeux Olympiques à ce splendide spectacle de cirque à finalité financière et de prestige national ?

Actuellement, nous avons eu droit à :
-une indigestion de sports ou activités ludiques dont le nom même de certains (BMX, Taequendo…) n’évoque rien pour moi. A quand la pétanque aux JO ?
- une vitrine politique pour des pays qui associent le nombre de leurs médailles à leur standing planétaire. De la judoka minable mais enturbannée de l’Arabie Saoudite, aux Chinois déclenchant une crise de nerfs quand ils perdent, aux chikaias à propos des drapeaux du sud et du nord de la Corée et aux visites de politiciens venant faire les beaux (dont notre Président désespérément normal). C’était la séquence comique de la représentation thêatrale.
- une arène financière où certains perdent volontairement et d’autres sont accusés de casser leur effort avant la ligne pour ne pas battre de record ici. Battre un record mondial dans d’autres mitings leur rapportant plus d’argent.
-une bonne dose de roublardise foulplay. Quand le seul but est de gagner, la triche n’est pas loin. Du nageur de brasse sud-africain médaillé d’or qui avoue avoir nagé de façon inappropriée sous prétexte que les autres le font aussi, aux quelques individus pris par les patrouilles de l’anti-dopage, aux arbitrages confus ou discutables, on peut garder une impression d’opacité.
- une drôlerie certaine des accoutrements vestimentaires ou capillaires, unguéaux ou cutanés (tatouages) et une propension à soigner son louk pour dorer sa « com ».
- Un coup de chapeau à l’organisation parfaite des Anglais et à leur humour pendant la cérémonie d’ouverture.
Faut-il critiquer une évolution des choses ? Non !
Mais que les promoteurs des nouveautés aient le courage de leurs opinions et les dotent de noms différents de leurs modèles anciens. Si on appelait cet évènement quadriennal « le cirque international omnisport de très haut niveau et à but lucratif » (CIOTHNBL) on serait plus près de la vérité. Un spectacle de cirque n’a d’ailleurs dans mon esprit rien de péjoratif ; au contraire, j’adore ça !
Il ne faut pas être grand clerc pour prévoir que septembre ramènera les lancinantes préoccupations de la DIF (Dépression Industrielle et Financière) sur le devant de la scène. Au moins les JO auront distrait les peuples, pendant une quinzaine, de soucis qui restent bien plus graves. Heureusement que le Championnat de France de foutebol et de rugby recommencent.Sisyphe doit être heureux !

lundi 30 juillet 2012

La démo-politique va devenir à la mode.





Moins connue que la géo-politique, qui s’occupe des incidences de la géographie au sens large sur la politique, la démo-politique se fonde sur les études et les prévisions des démographes. Elle conditionne beaucoup d’actions et de réactions politiques et sociales, car les groupes humains, en général, ne sont riches que de leurs hommes et de leurs femmes.
La démo-politique est fondamentale pour deux raisons principales :
  • sa fiabilité prédictive est excellente parce qu’elle repose sur des caractéristiques biologiques invariables (possibilités de procréation en fonction de l’âge, par exemple) et une méthodologie statistique fiable parce qu’appuyée sur des chiffres énormes de population.
  • L’irréversibilité des évènements démographiques une fois qu’ils sont avenus est pratiquement totale. Autant une attaque militaire peut avoir un résultat immédiat, autant la démo-politique marche à la vitesse des générations humaines (de vingt ans en vingt ans !). Mais quand un mécanisme démographique est enclenché, il est difficile voire impossible de le modifier.

La démographie est d’abord une science quantitative. 
Des terreurs malthusiennes ont été entretenues par le fait que la population mondiale atteindra 9 milliards d’humains en 2050. Mais ce chiffre chutera de manière vertigineuse après cette date.
Tout le monde sait que les deux guerres mondiales ont été des abattoirs humains, notamment en Europe. Que le déclin européen dans le concert mondial coïncide avec le grand vide humain crée par ces boucheries prouve l’influence de la démographie sur la politique (deux à trois générations après). Si le sort de Ernest Psicari, Guillaume Apolinaire, Charles Péguy, Antoine de Saint-Exupéry sont connus de tous, on ne peut imaginer le nombre d’esprits géniaux, inventifs, artistiques encore inconnus qui sont restés dans les tranchées ou sur les champs de bataille.

Les peuples européens de souche savent moins, parce qu’il est interdit de le leur dire, que le risque est grand d’une véritable substitution de population sur le territoire européen, vers la fin du XXI° siècle, au profit de populations africaines immigrées. L’Allemagne et la Russie voient leur population diminuer d’une année sur l’autre. L’envahissement progressif de la Sibérie, vide d’hommes, par des populations asiatiques, à l’étroit sur leurs territoires, a déjà fortement commencé. La France n’autorise pas les statistiques fondées sur l’origine ethnique, la religion ou tout autre caractéristique raciale. Globalement, la population française augmente, mais il est très probable que le taux élevé de fécondité dans les populations immigrées africaines compense un taux bien plus bas dans la population autochtone. Mais on ne peut en parler objectivement puisqu’il n’y a pas de données chiffrées !

La démo-politique a aussi bien sûr un côté qualitatif. 
 Tous les hommes sont égaux nous affirment nos élites politiciennes. Egaux en droit, et encore  dans certains pays seulement ! Egaux en actes et en pensées sûrement pas, parce qu’ils sont libres. Il est évident en parcourant l’histoire qu’à une époque et sur un territoire donnés, certains hommes ont fait plus et mieux que d’autres. Mais la roue du destin tourne et les Grecs et les Portugais actuels ne manifestent pas les mêmes caractéristiques que ceux de l’époque de Péricles et de Christophe Colomb !
Les peuples du sud de l’Europe ne se comportent pas comme ceux du Nord. On peut même dire que l’Europe est divisée entre Latins, Prussiens et Anglo-saxons.
Ce que pensent ou croient les hommes a une influence sur leur comportement. Les territoires islamisés, dans quelque partie du monde que ce soit, ne sont pas des havres de productivité, d’innovation, ni d’enthousiasme économique. Le fatalisme islamique n’y est peut-être pas pour rien. Dans ces pays, il n’y a pas de paix sociale dès qu’existent des minorités non musulmanes. L’islam est conquérant par nature et tolérant seulement par nécessité, quand il n’est pas en position de force. Faire accepter la démocratie à une théocratie est impossible. 
A bon entendeur, salut !

Toutes ces considérations peuvent changer au fil du temps historique, mais pas à l’échelle d’une vie humaine. C’est pour cela qu’elles ne passionnent pas les foules, qui ont toujours préféré « panem et circenses ». Par les temps qui courent, ne prenez pas, estimé lecteur, une indigestion de Jeux Olympiques !


jeudi 19 juillet 2012

Le bateau ivre mort.


Le bateau ivre mort.

  • Alerte ! Alerte ! Réveillez-vous !
  • Que se passe-t-il ? La gauche est-elle revenue au pouvoir en France ? A-t-on retrouvé le dernier criminel de guerre, qui s’est caché pendant soixante ans ? Mme Tweetwiller est-elle enceinte ?
  • Non, c’est plus grave ! Je viens d’avoir une révélation !

Sans vouloir parodier le « je sais que je ne sais rien » de Socrate, depuis quatre et demi que dure la DIF (Dépression Industrielle et Financière), je viens de prendre conscience que :

Personne parmi nos élites au pouvoir (politiciens, économistes, banquiers…) ne sait ce qu’il faut faire ou ce que l’on peut faire pour en sortir. Ces mecs conduisent à fond de cale le camion volé de la finance internationale avec le permis légal, certes, mais sans savoir comment ça marche et ils se battent, dans la cabine, pour tenir l’un le volant, l’autre le frein et les autres caïras l’embrayage, le klaxon, l’accélérateur, l’essuie-glace... Sur le bas côté, toutes les élites qui ne sont pas aux manettes et qui regardent, ont mille idées, plus ou moins farfelues, sur la façon de piloter et les confient sans vergogne aux médiasbires, que sont devenus les journalistes.
Le rodéo traditionnel du samedi soir dans les banlieues a fait des adeptes… et il n’y a plus de flics.

Depuis les grandes dérégulations financières de la césure entre le XX° et le XXI° siècle, de beaux esprits nous ont montés un Frankestein financier, qui n’obéit plus à personne, sinon à un monstre inhumain, les marchés, soumis aux émotions des investisseurs donc illogiques et dénués de toute finalité autre que gagner de l’argent. Le profit vaincra ! Mais vaincra quoi ?
Ne comptez pas sur Bernanke, Draghi ou autres grands banquiers, sur les politiciens de tout plumage et encore moins sur la nuée d’économistes bavards pour diriger quoi que ce soit. Ils ont perdu le contrôle. Traiter la crise du crédit avec d’autres crédits revient à traiter la gueule de bois par un coup supplémentaire de pernod !
Du palliatif, trop peu et trop tard, et pas de curatif puisque tous veulent sauver l’euro et le dollar, voire l’UE et le Système Monétaire international actuel, qui les fait vivre.

« On ne résoud jamais les problèmes avec les mêmes personnes qui ont contribué à les créer. » Albert Einstein.

Eloge de la connerie (suite




Glanés dans l’actualité, voici quelques fleurons de la stupidité de la post-modernité dans laquelle nous sommes plongés.

A mon retour de Grèce, je vous ai déjà parlé du progrès technique qui a des avantages mais qui, après le passage de l’optimum sur la courbe avantages-inconvénients, voit ses inconvénients se multiplier. Peu ou pas d’effort physique (télé, sofa, voiture, ascenseur…) + alimentation trop riche et mal préparée = Prolifération du diabète + des maladies cardio-vasclaires + maladies dégénératives. Alleluia !

JP Davant, Président honoraire de la Mutualité Française, propose que l’activité physique des patients atteints d’affections de longue durée soit imputée financièrement à l’Etat-Providence, qui est en faillite. Qu’ils se prennent en charge eux-mêmes ! Bordel !
Monsieur Davant est aussi président d’une société crée par le mouvement mutualiste pour faire valoir le sport au service de la santé (IMAPS). Ceci explique peut-être cela ?

Les hétérosexuels (95% de la population) se marient de moins en moins  et la natalité de tous les pays européens reste nettement au dessous du seuil de maintien de la population. Notre Président normal de la République, qui a fait quelques enfants à droite et à gauche, n’a jamais voulu se marier. Seuls les homosexuels (moins de 5% de la population) en font une revendication urgente en cette période de crise et F. Hollande va accéder à leur exigence parce qu’elle ne coûte pas très cher. Nous vivons une époque fantastique !

Les islamistes s’emparent du Nord-Mali et s’empressent de détruire mausolées et mosquées sous prétexte que l’UNESCO en avait fait un patrimoine de l’humanité. La violence permet, une fois de plus, aux extrémistes d’imposer leur interprétation du Coran. La communauté islamique dite modérée ne dit mot. Imaginez que ce soit un raid aérien israëlien qui ait détruit ces vestiges… Allez comprendre !
Toujours à propos de l’islam, mais en Egypte cette fois-ci. Il ne faut plus manger de tomate parce que, lorsqu’elle est fendue en deux, on peut voir une croix dans sa chair !

Revenons à la post-modernité occidentale.
Une chercheuse professionnelle du CNRS suggère de faire des cultures vivrières dans les villes, sans utiliser de terre parce que c’est trop lourd ! Alphonse Allais préférait construire les villes à la campagne !
La science médicale réussit des prouesses dans le maniement des manipulations de la reproduction humaine pour … aider quelques couples et faire progresser la science. Si on se met à faire tout ce qui est possible, on est mal embarqués. Pendant ce temps, le taux de natalité dans tout l’Occident blanc s’écroule. Des démographes parlent de suicide de l’Occident. Les nations ne sont riches que de leurs enfants !
Tout le monde politico-médiatico-économique ne parle que de transparence. Pendant ce temps des agences de relations publiques, légalement autorisées et grassement rémunérées par le même monde politico-médiatico-économique, passent leur temps à monter des coups tordus, des montages bidonnés, des sondages orientés, en un mot des manipulations mentales de masse.
Sans être un complotiste avéré, il vaut mieux se méfier de tout ce qu’on nous dit !

Bonnes vacances ! Dormez, bonne gens. La garde veille !

mercredi 11 juillet 2012

La Grèce et la graisse !



Curieuse idée que d’aller passer une semaine en Grèce au moment où les craintes de tous pour sa mise en faillite se multiplient. Effectivement, on rencontre peu de touristes et les Grecs ne doivent pas être d’humeur à partir en vacance. Mais toutes les horreurs que nous racontent les journalistes se passent à Athènes, qui a été de tout temps une fournaise en été. Cette ville, maintenant submergée par des immigrants turcs, de tous les pays imaginables des Balkans, sans oublier des Albanais, Roumains et Bulgares, est agitée par des manifs fréquentes et parfois brutales et de l’insécurité habituelle aux grandes villes.
Je n’ai pas mis les pieds à Athènes : avion, métro ou bus direct pour le Pirée et bateau pour les îles. Quatre heures après le départ de Paris, on peut être au bastingage et voir le Pirée s’estomper dans le lointain. Les bateaux voguent comme d’habitude, c’est-à-dire très bien. Ils sont toujours à l’heure ou même à la minute.
Les îles sont un autre monde. Les panoramas sont souvent splendides, les Grecs locaux sont gentils et décontractés, les hôtels ont tous des chambres vacantes et les restaurateurs se battent presque pour avoir le plaisir de vous servir. C’est encore un endroit où l’on peut chevaucher un scouter de location sans casque et laisser les clefs dessus quand on le quitte. On ne voit pratiquement jamais de policier. Il n’y a pas de vol dans les îles. Il y a des îles pour tous les goûts : Mykonos, Chio pour les fêtards branchés ; repos et ballades à Folegandros, Sikinos ; Patmos pour méditer devant des Monastères et églises magnifiques. Mes préférées sont Santorin et Mylos, terres volcaniques de toutes couleurs, architectures des maisons où la ligne droite, l’horizontale et la verticale n’existent presque jamais. Seules les églises orthodoxes restent géométriquement "correctes", drapées de fleurs presque tropicales formant de véritables arbres : bougainvillées, hibiscus, géraniums géants…
Des eaux d’une transparence à nulle autre pareille, surtout dans les petites criques rocheuses sans un baigneur. Premier matin du monde !
Et puis des plages bien sûr ! Les rares touristes s’y regroupent et, là, l’ambiance est différente. Quand un touriste ne sait pas quoi faire, il mange ou il boit. Pour profiter du soleil, la graisse s’étale en vrac ou au mètre cube, dégoulinante de bourrelet en bourrelet, impudique, parfois dans des positions obscènes. On ne peut s’empêcher de penser qu’un taux d’obésité atteignant 30% en Occident traduit trois conséquences néfastes du progrès :
  • Meilleure alimentation qui a manifestement amélioré l’espèce, mais devenue trop riche, elle est en train de lui préparer sa ration de maladies (athérome cardio-vasculaire, diabète…).
  • Suppression ou restriction de tous les efforts physiques à cause de la voiture, des ascenseurs, du sofa et de la télévision… Maladies dégénératives en prévision !
  • Multiplication des crèmes bronzantes, protectrices, anti-rides, régénérantes, rajeunissantes, hydratantes... Sur-marketing de produits à efficacité discutable. Souci apparent des corps mais avachissement des volontés ne permettant pas de lutter contre la facilité de la sur-bouffe, de la sur-consommation, de l’excès en tout genre… Maladie mentale grave en perspective !


Il est possible que la courbe du progrès matériel en fonction du temps qui passe ne soit pas constamment ascendante, comme le croient les marxistes et les mondialistes, et que nous n’ayons pas déjà passé l’optimum de la courbe, comme le croient certains pessimistes dont je fais partie. Nous en reparlerons !

mercredi 4 juillet 2012

Réflexions d'été !

Certains lieux stimulent la réflexion. La Grèce en est un !
Je vous parlerai de la Grèce, mais tout d'abord voici un petit pavé sur notre environnement économico-financier.
   
                                      Le mondialisme.


En 2020, au contraire du nazisme qui a disparu en 1945 et du marxisme, plus tenace mais qui finit par s’essoufler, le mondialisme est, lui, un geste qui monte et qui avance peu à peu ses pions humains et ses idées fondatrices de gouvernance mondiale et de libéralisme absolu avec laisser-faire et laisser-passer dans les domaines économiques, commerciaux, financiers et humains.

C’est pourquoi ses thuriféraires veulent augmenter les pouvoirs des "machins" : ONU, FAO, Banque mondiale, UNESCO, Fond Monétaire International, Organisation Mondiale du Commerce, Bureau International du Travail, OCDE… Tout ceci sans compter les multiples Organisations Non Gouvernementales stipendiées pour concourir à un consensus sur le Nouvel Ordre Mondial. Dans cette optique, la structuration actuelle de l’Union Européenne a pu être considérée comme le laboratoire d’expérimentation de la mise sur pied d’une gouvernance supra-nationale. 
Encore un très beau succès !
Nommons dès maintenant les moins discrètes des institutions, qui regroupent les grands dirigeants, surtout américains, du monde moderne et constituent les boîtes à idées du mondialisme. C’est là qu’est le vrai pouvoir du mondialisme. Voici une longue litanie non exhaustive de ces sociétés inconnues du grand public : Fabian Society, Pilgrims’ Society, Ditchley Foundation, Round Table, Royal Institute of International Affairs, Council on Foreign Relations, Commission Trilatérale, Tavistock Institute, Groupe de l’Hôtel Bilderberg, Aspen Institute for Humanistic Studies, B’nai and Brith, Pugwash, United Religion Initiative… Une relative cohésion entre toutes ces sociétés serait assurée par les Loges de la Franc-Maçonnerie, en laissant cependant à toutes ces institutions une impression de liberté. Leurs membres de toutes nationalités se réunissent régulièrement. Beaucoup de vos élus, de vos politiciens préférés en font partie, mais évitent de vous le dire. Nos dirigeants élus pour des mandats nationaux, régionaux, départementaux… se permettent de faire partie de ces discrètes boites à idées ou clubs chargés de faire la promotion du mondialisme et d’instiller un consensus en sa faveur dans l’opinion publique.  

L’adhésion de nos dirigeants à cette nouvelle utopie, le mondialisme, contrairement à ce que souhaite la majorité des peuples qui les mandatent, est la preuve absolue de la trahison des élites et de la vacuité du mot démocratie.
Désertion devant l’ennemi ! Dans l’armée, c’est une balle dans la tête.
En politique, cette forfaiture n’a pour le moment pas encore été sanctionnée comme elle devrait l’être.



L’absence de toute régulation financière, voulue par la théorie du libre échange absolu, a permis l’éclosion d’un capitalisme sauvage dont le seul but, avoué du bout des lèvres, est le profit financier rapide. Dans cette idéologie, le profit maximum est la finalité du capital et les revenus du travail sont maintenus par divers moyens au plus bas possible. Les travailleurs, hommes et femmes, ne sont plus qu’une valeur d’ajustement dans cette aventure. Paradoxalement, dans les pays qui se veulent capitalistes, il y a probablement moins de 20% de la population qui bénéficie d’un capital épargné suffisant pour prétendre être capitaliste ; les autres 80% sont de petits salariés ou de grands assistés, comme en URSS !
Les états-majors des multinationales industrielles ont un seul objectif : maximiser leurs profits immédiats et leur puissance. Pour cela, ils ont besoin de trois libertés :
  • liberté de transfert des capitaux, des bénéfices et des entreprises en fonction de leurs intérêts.
  • Liberté de vendre partout, sans aucune entrave, ni droit de douane.
  • Liberté d’importer de la main d’œuvre étrangère de n’importe quel pays dans n’importe quel pays.
Pour eux le « métissage » devrait uniformiser les comportements à l’échelle planétaire et l’abondance du débit d’immigration dans les pays anciennement industrialisés se chargera de maintenir les salaires au plus bas possible.
Comme la théorie libre échangiste réclame les mêmes choses que les dirigeants des multinationales, elle a été promue  « pensée économique officielle », filiale de la PLOUC (Pensée Légale, Obligatoire, Unique et Correcte) dés la fin de la deuxième guerre mondiale.
Cette théorie était  une révolution des idées bien que, lors de son apparition vers la fin du XVIII° siècle et même après, elle n’ait pas séduit grand monde. Ultérieurement, la crise de 1930 avait asséné un rude coup à ce « laissez faire et laissez passer ».
Souvenons nous que l’Allemagne, avant la deuxième guerre mondiale, avait assuré son décollage économique à l’abri de solides barrières douanières et que les USA ont été protectionnistes jusqu’en 1945. Et bien après comme la Chine actuellement mais sur un mode moins officiel. 
A la fin de la guerre mondiale, la situation était très  favorable pour relancer l’idée. Les grandes multinationales américaines, en position de force, voulaient exporter partout. Elles n’avaient plus de concurrent ! L’Allemagne et une bonne partie de l’Europe étaient détruites, ainsi que le Japon. Ces grandes multinationales ont remis au goût du jour la théorie du libre échange, qui servait leurs intérêts. Elles ont financé des universités qui n’ont plus enseigné que cette théorie. Des prix Nobel d’économie sont venus récompenser ses défenseurs. Cela a fait tâche d’huile : toutes les universités du monde ont érigé ses principes en dogmes intangibles et n’ont enseigné que ceux-ci. Parallèlement, sous l’impulsion américaine, ont été crées ces « machins » internationaux : FMI, OMC, OCDE… pour propager les libertés économiques fondamentales et vérifier que les gouvernements les respectaient. Les médias de tous les pays, tenus par des capitaux privés, ont repris en chœur le refrain qui vantait les élans du mondialisme. Les journalistes étaient séduits puisque cela en faisait des progressistes. La messe était dite : le libre échange sera bon pour tous. Le monde entier tenait la solution économique miraculeuse à ses problèmes. A toutes ses difficultés !
Le système économique libéral capitaliste, qui a su être si efficace en Europe et aux Etats-Unis, pendant les XIX° et XX° siècles, est en train de dérailler en France tout au moins, sous l’effet de pressions divergentes et incontrôlées. D’un côté, les vestiges du marxisme freinent toute tentative de restructuration pour maintenir les avantages acquis (dockers de Marseille) et, de l’autre, les tenants du mondialisme veulent tout dérèglementer pour installer le libéral-capitalisme sauvage et un libre –échangisme absolu. La résultante de ces pressions rend notre forme de capitalisme instable, générateur de crises et donc dangereux
Le libéral-capitalisme né en Occident à l’occasion des révolutions industrielles a produit beaucoup de richesses matérielles qu’il a réparti, tant bien que mal, d’abord pour le bien-être de ses riches et ensuite dans une moindre mesure pour le restant de la population. Mais au moins il avait fait un effort ! Il a été adopté avec un succès mitigé dans beaucoup d’autres pays. Grâce à ses progrès matériels liés à une recherche scientifique et technique acharnée, le libéral-capitalisme a fait florès au XIX° et XX°siècles. Il a changé la vie de tous les jours de millions de personnes dans le monde. Mais le bien-être facile qu’il a engendré a démotivé, poussé à la médiocrité et contraint à l’ennui beaucoup parmi les bons peuples. Sur le plan émotionnel, sentimental, ce système ne réussit plus maintenant à faire jaillir des populations ces enthousiasmes, ces grands élans du cœur ou de la raison, qui ont porté les grandes civilisations. Il faut donc admettre que le système en cours actuellement en Occident ne fait malheureusement pas exception à la règle : il a été utile, mais il est loin d’être parfait. Il reste probablement le moins mauvais. Comme on pouvait le prévoir, à partir de la césure XX°-XXI° siècle, de nombreux déripages se sont manifestés insidieusement et ont perturbé lentement mais gravement le fonctionnement des institutions économiques de l’Occident. La pensée légale,obligatoire, unique et correcte (PLOUC) a tenté pendant longtemps de masquer la vérité, mais la réalité de la corrosion s’est imposée.

Cependant chaque pays a ses habitudes, ses structures, ses mentalités et les problèmes sont loin de se présenter de la même façon dans tous les pays, qui ne sont pas au même stade de développement industriel.
Ainsi, beaucoup de pays ont feint d’être d’accord avec le libre échange, mais ont utilisé toutes les ruses possibles pour ouvrir le moins possible leurs frontières : la Chine, le Japon, la Corée du Sud et bien d’autres… Les produits occidentaux ont bien du mal à franchir le rideau de bambou, à cause de leurs prix et d’un nationalisme commercial certain des Asiatiques. Seuls ou presque les produits de luxe y arrivent.
Même les Américains n’hésitent pas à taxer l’acier japonais et européen à l’entrée dans leur pays alors qu’ils avaient fait l’apologie du libre échange absolu.
Les anglo-saxons qui ont été les thuriféraires du renouveau de cette théorie pensaient, sans le dire (hypocrisie habituelle liée aux gènes anglais !), qu’elle devait favoriser les plus forts et donc leur être favorable
Dominique Galouzeau de Villepin, alors Premier Ministre de la France avait invoqué, un soir de détresse, le « patriotisme économique » ! Mal lui en a pris ! Quelques autres ont suivi depuis l’apparition de la  Dépression  Industrielle et Financière (DIF), commencée en fin 2007 et qui promet de durer.
Dans les trente dernières années, profitant d’un laxisme moral généralisé de la société et de l’impact psychologique favorable du terme libéralisme, les « zélites » l’ont poussé à, ou l’ont laissé, se couper de toute règle, de toute contrainte, dans l’intérêt égoïste de leur caste. En 2012 une bonne partie de leur travail de démolition est faite. Sa finalité primordiale est devenue le profit financier d’une minorité au détriment de la solidarité nationale et d’un partage juste ou presque dans une société harmonieuse. La grogne de la masse occidentale a suivi. Les fondements spirituels, religieux et moraux, évanouis n’ont plus servi de garde-fous et, dans ce premier quart du XXI° siècle, l’ensemble se délite.
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Chacun d’entre nous devient un petit assemblage de consommateur, de travailleur et (éventuellement et plus rarement !) d’actionnaire. Un clivage sournois s’est insinué en chacun de nous : le consommateur se réjouit de prix bas (à cause de la concurrence), mais le travailleur se lamente de salaires qui restent bas (à cause de la concurrence !) Les deux étant d’accord pour considérer le capitaliste-actionnaire comme un privilégié probablement malhonnête. François Hollande a osé dire qu’il haïssait les riches ! Cette trilogie chamboule notre for intérieur et aboutit à un malaise existentiel.

A l’aube du XXI° siècle, les gueux du monde se sont rebiffés. Des masses travailleuses et très mal payées, souvent asiatiques, ont montré que le libre échange pouvait fonctionner à l’envers : favoriser les pauvres qui travaillent aux dépens des riches, qui sont devenus oisifs et jouisseurs. Les produits chinois et de l’Asie du Sud-Est se sont mis à ressembler à ceux de l’Occident. Grâce à un goût de l’effort indéniable. Ils ont submergé les pays occidentaux, grâce à des prix imbattables et à l’ouverture de toutes les frontières. Les pays occidentaux, anciennement industrialisés, étaient riches et solvables. Ils sont devenus endettés et pauvres. Pour rester concurrentiels, les industriels occidentaux ont délocalisé leurs usines et leurs travailleurs goûtent au chômage. Les Etats pour assurer la providence qu’ils avaient promis se sont endettés. Le rapport de force entre les anciens gueux devenus riches et les anciens riches devenus pauvres s’inverse. Quelques crises déclenchées par les hommes ou des cataclysmes naturels viennent aggraver la tendance. L’Occident se lamente et broie du noir. Les Américains perdent peu à peu leur hégémonie mondiale. Les Asiatiques voudraient s’en saisir. L’évolution de l’Europe Unie et son agonie dans des océans de dettes, signe l’échec complet du petit laboratoire expérimental qu’elle constituait pour les théoriciens du mondialisme. Mais ils continuent à pratiquer la pensée en tunnel. Ils ne veulent rien savoir : on continue. Nous en sommes là en 2012.


La modernité et le progrès technique sont inéluctables mais n’ont pas de finalité en eux-mêmes.
La sophistication artificielle et démente de la société occidentale permet toutes les incohérences ou absurdités.

Quoi qu’en pensent nos zélites, l’idéologie baptisée « mondialisme » (globalisation en américain) est probablement le dénominateur commun de nos difficultés et de nos malheurs actuels.
Par la dérégulation totale et le libre-échange absolu qu’elle a progressivement imposé, cette idéologie a bouleversé la politique, l’économie, la finance et les sociétés humaines.
Son idéologie implique que la survie d’une entreprise n’est possible que si elle devient grande et grosse. La préeminence du gain financier a aussi imposé la délocalisation de nombreuses usines ou ateliers vers des zones où le coût de la main-d’œuvre est bas. Elle a ainsi détruit une bonne part du secteur économique des petites et moyennes entreprises dans les pays anciennement industrialisés.
Elle veut réduire les hommes à l’état de consommateurs. Grâce à la publicité, elle en fait des sur-consommateurs souvent gaspilleurs.
Elle veut qu’ils ne soient pas trop instruits pour être dociles et acceptent des salaires qui deviennent même insuffisants pour vivre grâce à la pression concurrentielle d’immigrés peu spécialisés et en nombre incontrôlé.
Finalement, elle a réussi à démolir en quelques années l’organisation en nations qui avait pris des siècles pour être menée à bien et elle essaye de la remplacer par une gouvernance mondiale réservée à une aristocratie intellectuelle et financière. Depuis le début du siècle, elle cherche à se justifier devant les masses populaires en se disant seule capable d’harmoniser la finance planétaire, les règles du commerce et de la concurrence internationale.
Par son besoin d’une main d’œuvre abondante, peu spécialisée, elle soutient et réclame une immigration massive, légale ou non. Peu importe ! Indirectement, elle casse l’échine culturelle de ses opposants autochtones traditionnels par l’imposition de la multiculturalité, de la mixité raciale et du métissage. La Fondation Terra Nova a publié le 10 mai 2011 un rapport « Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? » qui est très clair sur la stratégie à adopter : abandonner la classe ouvrière dont le nombre diminue et qui se laisse séduire par le FN et concentrer ses efforts sur la France de la diversité qui elle augmente et dont « les diplômés sont solidaires des exclus par conviction culturelle ». La trahison de la majorité « de souche » de la population par leurs élus au profit d’idéologies abstraites et pernicieuses (marxismes puis vénération du mondialisme libéral) a créé les grands chambardements des peuples auxquels nous assistons.

Dans notre pays anciennement industrialisé, le tissu économique est en déclin depuis le début du XXI° siècle. Beaucoup d’usines ont été délocalisées et leurs employés se retrouvent souvent sans autre emploi. Paradoxalement, dans les pays européens et aux Etats-Unis, pays qui se veulent capitalistes la classe moyenne est constituée maintenant d’une masse de prolétaires salariés, préoccupés par un chômage endémique, par leurs émoluments qui restent bas et des prix à la consommation courante qui montent.
Tranquillisez-vous ! Ce n’est pas de l’inflation diront les savants économistes, puisque les salaires ne montent pas. Mais le bon peuple sait que cela s’appelle la paupérisation.
L’homme n’est plus que la valeur d’ajustement au milieu de mécanismes financiers hectiques, brutaux et douloureux.
Depuis un siècle, l’économie s’est identifiée à la réalité sociale : il n’existe rien en dehors d’elle. Elle est devenue un symbole de notre réalité occidentale et par extension de l’humanité, car des masses humaines énormes s’y sont mises, notamment en Asie… en accommodant, à leur manière, le capitalisme à la sauce « nuoc-mam » !
L’homme disparaît derrière l’économie. Les entreprises doivent être grandes pour réussir, pour faire des économies d’échelle. Parfois jusqu’à la démesure. Les fusions-absorptions sont à la mode mais une sur deux est un échec. Dans la société actuelle, on n’est reconnu en tant que personne qu’à la seule condition d’avoir de l’argent ou tout au moins de s’en procurer, soit en produisant quelque chose, soit en vendant… du vent éventuellement, soit en le volant. Comme on ne peut pas crier sur les toits que l’on s’adonne à l’une des deux dernières solutions précédentes, tout le monde affirme qu’il produit ! La valeur du travail, longtemps tiraillée entre capitalisme et socialisme, n’est plus qu’un paramètre financier, une valeur d’ajustement comme disent les administratifs-technocrates, qui eux sont protégés en principe du chômage. Le travail intellectuel est mieux payé que le travail manuel. Alors tout le monde veut avoir un travail intellectuel bien rémunéré et pas trop fatigant ! Qu’importe si on n’en a pas les capacités. Absurde ! L’Occident manque de plombiers et ses paysans agonisent !
Le travail est l’acte par excellence de participation au réel. Dans une société ordonnée, il devrait permettre à chacun de gagner dignement et décemment sa vie. Ce n’est plus toujours le cas actuellement, mais la nécessité de gagner notre vie rend naturelle l’acceptation du monde totalement artificiel, parfois démentiel, dans lequel nous sommes plongés dans nos grandes villes. Le mythe de l’économie ! La puissance d’un mythe n’est liée qu’au nombre de gens qui y croient. Nos cerveaux sont conditionnés pour vouloir toujours plus, pour accumuler souvent de l’inutile ou du superflu. Les hommes sont les seuls animaux qui n’ont pas de satiété. Ils sont imprégnés d’une avidité permanente d’argent et de nouveautés, qui stimule la fabrication de produits inédits entretenant la transe de la consommation. Nous sommes entrés dans la société du superfétatoire.


L’économie a des astreintes : il faut produire et vendre. Toujours plus. Il faut de la croissance. Mais ce n’est pas tout de produire, il faut aussi absolument consommer. Le plus possible ! Plus que nécessaire, c’est cela l’absence de satiété !
La consommation est un autre symbole de notre société aboutissant à la surconsommation et au gaspillage ! « Le gaspillage est le luxe du pauvre » ironisait Ghislain de Diesbach dans son « Petit dictionnaire des idées mal reçues ». Au delà de ses besoins de base, toute personne est réduite à ses seules envies, sans aucune limite autre que financière. Les foires d’antan ont été détrônées par le supermarché où chacun peut assouvir ses envies ou par le stade de foutebol où tous peuvent vibrer ensemble, pour ou contre les adversaires du jour. Ces envies séparent tout individu de ses semblables, le rendent avide parce que dans l’obligation de consommer et le poussent à la compétition, qui tourne souvent à la confrontation.
Les liens de communauté humaine n’ont plus aucun sens : c’est l’anti-société absolue. La société est devenue désagréable. C’est une dissociété, disait Marcel De Corte.
Une fois admis que chaque besoin est quantifiable, tout peut se mesurer, s’évaluer et en définitive s’acheter et se vendre contre de l’argent. C’est ainsi qu’existe un commerce d’organes pour des transplantations, un trafic de patrimoine génétique, et finalement la commercialisation de tout ce qu’on découvre. Breveter le biologique, le cosmos, voire le métaphysique ! Dieu soit loué ! On n’y est pas encore mais l’Organisation Mondiale du Commerce s’y emploie. Au delà d’un certain seuil de richesse dans une société, la quête de la quantité, de la croissance industrielle, véritable divinité moderne devrait s’orienter progressivement vers une amélioration qualitative du service au client. Ce n’est pas le cas actuellement. Tout est fait pour faire passer la rentabilité des entreprises et leurs profits avant la satisfaction du client. Les services sont plus souvent organisés pour ceux qui les produisent que pour les clients, qui les payent et devraient en bénéficier. Si vous ne me croyez pas, allez à la Poste ou prenez le train ! Nous sommes devenus insatiables et les manquements de ce que nous espérions parfait font de nous des frustrés.

Le système de protection sociale généreux, qui avait fait parler en Europe d’Etat –Providence, a longtemps tourné à plein régime. Il a chauffé. Il a coûté cher. Nos politiciens l’ont malencontreusement ouvert à tous les immigrants créant ainsi une pompe aspirante pour une «  déluge d’envahisseurs » (J. Raspail). Le coût de l’immigration en 2010 a été chiffré entre 36 et 60 milliards par an ! 550 000 immigrés clandestins en métropole et 135 000 de plus en outre-mer rajoutent cinq milliards chaque année…sur les dépenses de l’Etat. La fraude sociale, qui n’est pas uniquement liée à l’immigration, coûte 20 milliards d’euros à l’Etat. Mais cette providence a aussi évité l’explosion de la marmite sociale pendant longtemps. Pour l’assumer les Etats souverains ont dû s’endetter au-delà du raisonnable et sont au bord de la faillite. Ils essaient de le cacher mais plus personne ne les croit.

lundi 18 juin 2012

Aplanos


Aplanos : tout droit, sans dévier !
Devise des Montmorency que j’ai fait mienne.


François Hollande et le Parti Social ont tous les pouvoirs dans la pauvre République Française. Soit ! C’est la volonté de la petite partie du peuple qui a pris la peine de voter. Au moins, le nouvel échec du socialisme n'aura aucune excuse !

Voilà ce que sera le quinquennat :
La facilité va être, pour les élites de gauche, de faire passer tous les projets sociétaux qui leurs sont chers. Division de la France.
Les impératifs économico-financiers les contraindront à augmenter sélectivement les impôts sans pratiquement diminuer les dépenses de l’Etat. Socialisme oblige et échec économique garanti. Comme dab !
Sur les problèmes européens, on mettra, de conserve avec les autres dirigeants, des rustines palliatives, sur la chambre à air crevée, sans jamais se soucier du vrai problème à long terme : l’acceptation par les peuples des décisions technocratiques des élites.  
La viabilité de l’euro-monnaie unique, l’organisation de la supra-nationalité et le futur de l’inhomogène Union Européenne à 27 pourraient être des thèmes de discussion pour la caste technocratique de Bruxelles. Chikaia prévisible !

Voici ce qu’il pourrait être :
Quelques propositions hardies mais qui auraient la possibilité de corriger de façon curative nos déripages.
- Il serait souhaitable de supprimer la caste des politiciens professionnels qui pataugent dans le marigot pendant toute leur vie active. Ils n’ont qu’un but , c’est leur réelection pour sauver leur gamelle. Pratiquement aucun n’a eu de travail préalable dans la société civile, si ce n’est pour beaucoup d’avoir été fonctionnaire de l’enseignement public. Nos dirigeants devraient être choisis sur leur performance passées dans la société civile et non pas seulement sur des diplômes universitaires théoriques dont Sciences Po est l’emblème honteux, car il sélectionne, autour de 18-20 ans, les plus arrivistes de nos étudiants, qui n’ont aucune expérience de la réalité du monde. Et encore Sciences Po vient d’abaisser ses critères de sélection pour s’ouvrir aux arrivistes des minorités.
- Tout cumul de fonction élective doit être interdit. Si une fonction ne justifie pas, à elle seule, un temps plein il faut la fusionner avec une autre pour n’en garder qu’une seule. Le cumul d’une fonction élective avec une autre fonction rémunérée doit être rendu public. La durée d’une fonction élective doit être clairement limitée pour permettre un renouvellement régulier de nos dirigeants. Heureusement pour cette caste de politiciens professionnels et malheureusement pour la population, la démocratie a organisé et en quelque sorte pacifié la transmission des pouvoirs. Ainsi les mécanismes électoraux que nous connaissons, offrent des repêchages (retournements de veste ) aux sortants, des possibilités de tergiversations et surtout des moyens de manipuler les électeurs, voire de fausser les élections. Les élites ont tendance à se perpétuer par clonage, c’est-à-dire que les successeurs sont choisis sur le modèle de… et par… leurs prédécesseurs. Amener au pouvoir des cervelles bien formées, fraîches et ouvertes est difficile car leurs prédécesseurs s’accrochent à leurs places, à leurs idées, à leur pouvoir et à leurs privilèges. Reconnaître ses erreurs ou abandonner des concepts auxquels on est habitué est intellectuellement pénible, même si leurs résultats décevants et persistants l’imposent. Changer de logiciel cérébral est difficile, nous l’avons dit, mais cela devient nécessaire.

- l’Etat doit revenir à ses quatre fonctions régaliennes et s’y tenir : sécurité et ordre intérieurs, défense nationale, justice et affaires étrangères. Le reste doit être privatisé et soumis au système concurrentiel avec un contrôle effectif de qualité et d’éthique, plus haut situé, qui doit échoir à l’Etat ou à une de ses émanations contrôlée par le suffrage universel.
- Il faut limiter le gouvernement à une dizaine de ministres, mais des bons pas des marionnettes, et faire contrôler le budget annuel du gouvernement par le suffrage universel.
L’Etat doit ainsi avoir un rôle fort de contrôle et de sanction, si nécessaire, sur les autres activités de la société qu’il délègue au secteur concurrentiel.
- L’Etat doit travailler pour conseiller le citoyen qui est son mandataire. Le client doit rester l’élément fondamental pour une administration (sans concurrence), comme c’est le cas dans le système concurrentiel.
- Redonner aux institutions leur rôle initial : Les impôts n’ont pas de rôle de redistribution des revenus. Si on veut redistribuer il faut agir sur les salaires et émoluments divers.
- suppression du droit du sol et politique d’aide aux familles françaises. Mais les autres subventions doivent être réduites drastiquement, pratiquement supprimées. Cela permettrait de baisser les impôts et d’espérer un peu de croissance.
- Suppression immédiate de toutes les prestations sociales pour tous les étrangers en situation irrégulière.
La lutte de l’obus contre les fortifications est aussi vieille que l’humanité. Le progrès de l’un doit entraîner une réaction de l’autre pour s’améliorer. La fraude doit stimuler un progrès dans le contrôle.
- Le « syndrome du guichet administratif», qui donne un ascendant immédiat à celui qui est derrière le guichet par rapport à celui qui est devant, doit être supprimé.
-Supprimer le rôle de nou-nou de l’Etat. Les citoyens sont adultes et responsables.
- La corruption doit être punie de peines temporaires de travaux forcés d’utilité publique. Personne ne doit pouvoir décider seul de ses émoluments (ni le Président de la République, ni les députés et sénateurs, ni les hauts-fonctionnaires, ni les dirigeants des grandes entreprises industrielles étatisées)
- La collusion tacite Etat-banques doit être contrôlée par un organisme indépendant supervisé par un comité de spécialistes élus au suffrage universel.
-les décisions de la Cour des comptes doivent être suivies de sanctions judiciaires effectives
-les décisions technocratiques doivent toujours rester sous le contrôle du suffrage universel

-Le système financier international a besoin de quelques règles ou balises de sécurité, de limites. Il faut contrôler toutes les formes de produits dérivés et de crédit inventées par les banques et qui sont des créations monétaires déguisées. Dans ce cadre bien limité on peut admettre l’existence de comité de techniciens supra-nationaux , organisés par l’ONU par exemple. Il lui faudrait aussi une devise mondiale plus acceptable par tous que le dollar US. Imaginer un panier de devises fiduciaires avec de l’or physique dans le panier.
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-La justice doit se simplifier, s’accélérer et se dépolitiser.
Elle doit se standardiser pour qu’un jugement pour la même faute ne soit pas différent à Nanterre et à Perpignan.
Les peines de prison doivent être remplacées par des travaux forcés d’utilité publique, surveillés selon les principes en vigueur à la Légion Etrangère et dont les résultats doivent être contrôlés et rendus publics.

- Affaires étrangères.
  • Abandonnons ce que nous appelons notre rôle messianique mondial et ses astreintes. Limitons considérablement le droit d’ingérence, par exemple.


N’imaginez pas une seule seconde que ces idées pourraient ëtre discutées ! Alors préparez-vous à la chienlit.
« Les affaires des hommes ont toujours très mal marché » Jacques Bainville.
Ps : Je vais passer une semaine dans les iles grecques pour admirer les paysages, lire Pindare et relire l'Odyssée. Je vous raconterai ce que j'aurai vu.

mardi 12 juin 2012

Débacle sociale et triomphe de l'individu.




Pour pouvoir vivre harmonieusement dans une société, il faut que les individus qui la constituent acceptent un certain nombre de règles et qu’ils adhérent à un certain nombre de principes fondamentaux. C’est ce que Renaud Camus appelle « un moins pour un plus ». Si on n’accepte pas "le moins" (un peu moins de liberté individuelle), on n’a pas "le plus" (la possibilité de bien vivre dans son entourage familial, social, national). C’est alors le triomphe de la pulsion, de l’envie et de la brutalité. A l’extrême, on revient à la barbarie ancestrale.
La désintégration du ciment social de notre nation n’est pas venue de la masse populaire mais d’intellectuels qui ont imposé la permissivité, qu’ils souhaitaient pour eux, à toute la population. Ce qui aurait pu être tolérable pour un petit nombre de gens discrets est devenu une catastrophe par la simple multiplication des soi-disant libertaires, forts en gueule et adeptes du toujours plus. Les limites sont faites pour être franchies, affirment-ils ! Ce n’est pas toujours vrai.
Pendant un temps cette libération des énergies individuelles, accompagnée par une période de croissance économique (les trente glorieuses) a très bien fonctionné socialement. Comme cela se passe aussi au début des régimes autoritaires : les trains partent à l’heure ! Puis ensuite cela se gâte.
Ainsi, progressivement, après la deuxième guerre mondiale avec un orgasme social en mai 1968, le monde occidental s’est jugé assez évolué et assez fort pour donner une préséance totale aux pulsions individuelles vis-à-vis des impératifs de cohésion sociale.
Il est devenu interdit d’interdire. L’autorité a dû disparaître comme un vestige honteux : le père doit devenir l’égal de son fils, l’enseignant n’a plus aucune autorité sur l’élève. Le fiasco actuel de l’éducation nationale est la preuve expérimentale de l’erreur.
La recherche d’une égalitarisme forcené aboutit aux stupidités que l’on constate maintenant : des quotas pour favoriser l’entrée de minorités dans les grandes écoles, des revendications de parité homme-femme en politique, dans les conseils d’administration... Partout ! On n’en est pas encore à la parité dans les unités combattantes de l’armée ou dans les métiers d’infirmières et de sage-femmes, mais on pourrait y arriver ! La fantastique escroquerie intellectuelle baptisée « théorie du genre » bouscule toutes les notions biologiques pour faire valoir une idéologie farfelue. La pensée légale, obligatoire, unique et correcte (PLOUC) manipulée par les groupes de pression des minorités impose la préséance de l’idéologie sur la vérité. Le député Vanneste qui affirmait l’inexistence de déportation de Français, pendant la guerre, pour cause d’homosexualité disait vrai et pourtant il a été exclu de l’UMP. Il y a peu, un film télévisuel sur Toussaint-Louverture sacrifiait ouvertement (aux dires mêmes de son metteur en scène) la vérité historique à la connivence idéologique.
« La vérité vous rendra libres » disait Saint Jean, mais comme cette phrase a été traduite en allemand et utilisée par les Nazis, elle n’a plus cours. Citer Brasillach, un des meilleurs écrivains français du XX° siècle, est inconvenant. Par contre citer Staline, Che Guevara ou Mao est du meilleur effet.
Pour essayer d’enrayer la dégradation sociale qui devient évidente, une avalanche de lois, décrets, oukases s’abat sur la population qui n’en peut mais. La vitesse en voiture est contrôlée par de multiples espions ultrasoniques mais 250 000 avortements sont légalisés et remboursés chaque année. L’Union Européenne se préoccupe des dimensions des cages des poules pondeuses mais des milliers de personnes dorment dans la rue en France. La loi récente sur l’interdiction du port du voile intégral, inapplicable dans nos conditions et bien sûr inappliquée fait rire le monde entier.

La démolition de la famille traditionnelle est déjà bien avancée. Décomposée, recomposée, pacsée, la famille moderne aboutit à des catastrophes psychologiques pour les rares enfants, les mères abandonnées ou les maris désespérés. Seuls les avocats s’en réjouissent. Le mariage naturel, hétérosexuel, a de moins en moins d’adeptes, mais les homosexuels le réclament à cor et à cris.

Les critiques faites aux nations et la responsabilité qu’on leur impute dans les malheurs humains ont fait disparaître en France le patriotisme. Seuls quelques évènement sportifs peuvent le faire épisodiquement réapparaître pendant quelques heures.

Les médias sont dépendants de leurs propriétaires et les journalistes sont comme les téléphones portables : très peu sont libres et la plupart sont bloqués par la ligne éditoriale qu’on leur impose. La désinformation va ainsi bon train.
Toutes ces évolutions négatives aboutissent peu à peu à la sensation de déclin.
Plutôt que de faire une longue litanie des « dé » qui font florès dans les conversations, je la résumerai par une déchéance dans tous les domaines : industriel, commercial, médical, artistique…
Sans être particulièrement machiste, on peut même parler de dévirilisation de la société. Elle abandonne les vertus qui la rendaient respectable et digne pour devenir veule, malléable et soumise. On préfère le principe de précaution au principe de responsabilité. Nos zélites se vautrent dans la repentance et les demandes de pardon à tout le monde. Tout pour sauver leur gamelle ! Dans le secteur intellectuel, Renaud Camus parle de décivilisation. J’ai peur qu’il ait raison et que ce ne soit qu’un début.


Pour conclure, imaginez-vous, vous Français de souche gallo-romaine ou européenne, dans un « imbroglio » social extrêmement compliqué et dangereux  qui pourrait rappeler un champ de bataille.
Vous êtes affaibli par l’obligation d’accepter des stupidités : théorie du genre, repentances des élites, insécurité dans la vie de tous les jours…Vous devenez pauvres ou en tout cas moins riches. Vous ne pouvez pratiquement rien dire contre la PLOUC (Pensée légale, obligatoire, unique et correcte). Vous devez néanmoins progresser dans le champ de mines du mondialisme, avec une grenade dégoupillée dans la main représentée par une marée migratoire allochtone que personne ne peut contrôler. Dans cette invasion, l’islam, prédominant, pour le moment se cantonne dans les jérémiades mais attend son augmentation numérique pour pousser à l’extégration* des autochtones, en ponctuant l’actualité d’épisodes brutaux menés par ses extrémistes fanatisés. Nous venons d’inventer la bombe à fragmentation dans le domaine social ! Son explosion ne se vérifiera expérimentalement que dans quelques années, mais, à ce moment-là, la répartition des ennuis ne sera pas égalitaire. Paradoxalement, plus la responsabilité des gens qui auront soutenu ces évolutions sera grande, moins ils risqueront d’être atteints par les conséquences de leurs décisions malencontreuses. La masse populaire risque de trinquer davantage que les zélites. Alleluia !

* Extégration : Néologisme qui définit le contraire de l’intégration. Ici, c’est l’autochtone qui doit s’intégrer dans le moule culturel de l’allochtone. L’extégration est toujours précédée par le communautarisme.

jeudi 24 mai 2012

Pourquoi et comment on devient si vite un « vieux con » ?



Nous sommes tous menacés de devenir des « vieux cons ». Cette expression triviale est passée dans le langage courant mais elle n’exclut pas, bien sûr, l’existence de jeunes cons. Il y a,  bien sur, des cons qui le sont depuis toujours !
L’ardeur de la jeunesse pousse beaucoup de « jeunes loups » à gravir la pente, longue et savonnée, qui mène à la notoriété professionnelle, sociale, politique, sportive, médiatique… On leur a dit que là-haut tout était beau et bon. Mais, on ne leur a pas dit que cette sublime crête de notoriété est extrêmement étroite et que derrière se cache un abîme profond qui attend les « vieux cons ». On passe très vite de jeune loup à vieux con ! Il suffit de passer la crête.
On peut tomber dans le gouffre des « vieux cons » déséquilibré par un faux-pas ou emporté par son impétuosité, ses habitudes, son ego ; on y est parfois poussé par un concurrent qui veut une place au sommet ; les vicissitudes physiques, neuro-sensorielles ou psychiques de l’âge mûr peuvent aussi faciliter la chute.

Le « vieux con », en général, est caractérisé par un décalage entre le monde ambiant toujours évolutif et son cerveau qui se fixe dans ses convictions ou habitudes. Une fois ce décalage crée, il aura tendance à s’amplifier au fil du temps. La résistance du cerveau bloqué se durcira avec le temps qui passe.

La réalité du monde qui nous entoure est en perpétuel mouvement sous les influences multiples du progrès technique, des aléas de la conjoncture, de décisions politiques, d’évolutions économiques, de modes ou de tendances…
« Tout est mouvement. » Héraclite.
Il faut s’adapter ou disparaître, si l’on en croit Darwin.
« Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement ! » Contrepèterie de Francis Blanche qui pourrait s'adresser à nos politiciens actuels.
Un « jeune » sera pratiquement obligé de s’adapter pour survivre, que cette évolution du monde lui plaise ou non, car il devra « faire avec » pendant longtemps. A cause d’une expérience encore fragile et grâce à une plasticité mentale plus grande, par panurgisme ou par nécessité, il subira pour rester « dans le vent ».
Un « mou » cédera par pulsion naturelle, par faiblesse, pour faire comme tout le monde être tranquille.
Un « vieux » normal (comme un Président de la République !), fatigué de lutter, acceptera de disparaître. Quand ce sera fait, même ses ennemis diront du bien de lui !
Mais certains « vieux », souvent parmi les esprits forts, décideront de résister à la tendance générale si elle leur paraît mauvaise, de s’arc-bouter sur leurs positions, et de le dire haut et fort. Ce sont ceux-là que l’on qualifie de « vieux cons » : insulte commode, utilisée par leurs adversaires pour dénigrer sans argumenter et pour ridiculiser et mettre les rieurs de leur côté.

Le « vieux con », armé de sa longue expérience et souvent bardé d’un ego bien dimensionné, se permet de ne pas suivre les tendances de ses pairs, de ses relations, de la mode ou de l’air du temps. Il considère que ce qu’il fait ou ce qu’il pense est plus adapté à la situation, mieux ou meilleur que ce que lui suggère la voie correcte (celle de la majorité !) et il s’y tient. En plus, il veut le faire savoir parce qu’il en est fier. Parfois même, il s’en vante.

C’est admirable et courageux s’il a quelques arguments pour défendre ses positions. Cela fera le bon « vieux con » ! L’histoire lui donnera raison, mais beaucoup plus tard (Ignace Philippe Semmelweis, Maurice Allais, Claude Frédéric Bastiat, Alexis Tocqueville…)

C’est plus criticable si c’est une reculade devant l’apprentissage de nouvelles techniques ou l’acquisition de nouvelles compétences. Ici, c’est la flemme ou l’inertie intellectuelle qui devient prédominante !

C’est terrible s’il résiste pour ne pas reconnaître qu’il s’est trompé. C’est alors le détestable « vieux con » atrabilaire !

Sur un plan théorique, le « vieux con » a souvent raison parce qu’il a de l’expérience et que les débuts d’une idée nouvelle, d’une technique innovante, d’une voie inexplorée sont souvent difficiles donc discutables.

Mais, sur le plan pratique, il aura toujours tort parce qu’il ne sera pas éternel et que l’industrie, les sponsors, les journalistes surtout ne le suivront pas, ne le défendrons pas et finalement le torpilleront. La jeunesse a toujours raison ne serait-ce que parce qu’elle sera là pour imposer ses intuitions brillantes ou ses conneries et que les autres auront disparu.

Le « vieux con » devient pitoyable s’il fait des efforts pour remonter sur la crête aigue de la notoriété, après avoir plongé dans l’abîme. La chute est irréversible. Il n’arrivera pas à remonter car c’est impossible et les jeunes loups, massés sur la crête de notoriété, se moqueront de ses vains efforts.
Par contre, le « vieux con » digne s’ouvre à d’autres horizons, fait des choses qu’il n’avait pas eu le temps ni le loisir de faire avant, il élargit son angle de vision sur la réalité du monde ; il devient sage ! Ensuite, il disparaît, sans faire part de ses états d’âme, ni montrer sa déchéance éventuelle aux autres. Quand on nage au milieu de requins, il ne faut surtout pas saigner. Il faut s’éloigner doucement, en silence, comme le font les vieux éléphants qui quittent le troupeau pour aller mourir seuls dans la brousse.
A bientôt donc, chers amis, dans le cimetière des éléphants !