lundi 5 novembre 2012

Rappel historique sur la fin des quatre premières républiques en France.




Le 21 septembre 1792, les révolutionnaires ont aboli la Monarchie et proclamé la première République. Elle a été rapidement en faillite financière et pour rançonner quelques territoires étrangers, elle a été conduite à mener quelques guerres extérieures. A l’intérieur, les luttes entre les partis aboutissent finalement à la chute de Robespierre, le 9 thermidor.
Un Directoire prend en main la France et rapidement un homme providentiel émerge : Bonaparte, qui deviendra Napoléon.

En 1848, après la Restauration, la II° République s’installe et octroie le suffrage universel aux hommes. Mais bientôt un nom mythique rôde dans le paysage républicain : Napoléon III.
Cet homme providentiel perd à Sedan en 1870 et, après l’occupation militaire allemande, on institue la III° République.
Vaille que vaille, elle se lance dans une revanche militaire en 1914. Mais en 17 la situation militaire est si grave qu’elle se jette dans les bras de Clémenceau. Le Tigre triomphe en 18 mais des conditions de paix draconiennes et une politique étrangère stupide préparent le désastre de mai-juin 1940. La III° République se jette aux pieds de Pétain. La France est occupée mais une situation ambiguë permet aux Français de garder un pied dans le camp des vainqueurs.

En 1945, à la Libération, début de la IV° République avec un homme fort : De Gaulle. Le régime des Partis vit son apothéose. Les Ministères se succèdent à cadence rapide et De Gaulle se retire en 1947. La France confie le gouvernement de l’Indochine aux communistes et la guerre d’Algérie permet le retour de De Gaulle, qui brade l’Algérie à nos pires ennemis.
Il crée la V° République qu’il dirige au début. A partir de Giscard d’Estaing, la social-démocratie devient à la mode et peu à peu la France périclite.
On arrive en 2012 et on est toujours dans la V°. Il faut constater que Hollande, élu par défaut, se noie, et le pays avec, dans une Dépression Industrielle et Financière redoutable. Il croit naïvement qu’il s’agit d’une crise conjoncturelle qui obéira aux cycles habituels, ne fait pas grand-chose et annonce la fin de la crise pour 2013. Cela s’arrangera bien tout seul ! En fait, il s’agit d’une véritable dépression structurelle, comparable à celle de 1929 qui ne s’est terminée qu’après la deuxième guerre mondiale. La situation est tellement préoccupante qu’il faut peut-être commencer à chercher l’homme providentiel.
Je vous ferai dans le prochain article le portrait –robot de l’impétrant.

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