samedi 29 septembre 2012

L'abolition des privilèges, annoncée le 4 août 1789, n'est pas pour demain.

Dupont et Dupond ?
Après avoir fait le tour de quelques uns des privilèges  des deux derniers Présidents dela V° République, je ne vous assommerai pas avec ceux des députés, des sénateurs, des hauts-fonctionnaires, des fonctionnaires internationaux ou des députés européens. Ils sont énormes, mais ils sont surtout fondés sur des avantages en nature ou non taxables ( indemnités, chauffeur, voiture ou appartement de fonction, mobilier de l'Etat, sans parler des caves renommées de Matignon ou de l'Hôtel de Lassay que Pierre Mauroy avait pillées dans le temps). Cela leur permet de jouer les offensés chaque fois qu'ils sont interrogés sur leur train de vie.
Le cumul de mandats est une véritable escroquerie pour les électeurs. Comment peut-on imaginer que Bernard Debré soit en même temps, chirurgien chef de Service, député, parfois Ministre et je crois Maire d'une ville moyenne ?  
Il suffirait de supprimer le cumul des émoluments pour en finir avec ces abus crapuleux.
Mais chaque fois qu'un politicien propose de réduire ces avantages indus, une forte majorité d'entre eux s'y oppose aussitôt.
La gauche montre souvent tous les signes d'un TOC ( trouble obsessionnel compulsif) à propos de l'égalité, voire de l'égalitarisme.
Mais elle n'es pas gênée par les caisses de retraite pour les députés et sénateurs qui sont très favorables ; elle n'est pas préoccupée non plus par les avantages de la fonction publique sur le secteur privé, parce que beaucoup de ses électeurs en profitent. Je ne vous parlerai pas des avantages exorbitants des dockers CGT de Marseille, qui contribuent à couler ce pauvre port.
Le comble de l'hypocrisie est atteint avec les voyages en train duPrésident, qui coûtent en fait davantage qu'un voyage avion à cause des problèmes de sécurisation nécessaires. Autre bobard bien séant : diminution des émoluments des Ministres mais comme il y a une floppée de Ministres et pas de Secrétaies d'Etat, ce Gouvernement revient encore plus cher que le précédent.
Dans une République qui ne serait pas banannière, personne ne devrait avoir la possibilité de fixer soi-même ses émoluments, comme le font actuellement les députés , les sénateurs et le Gouvernement.

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