lundi 18 juin 2012

Aplanos


Aplanos : tout droit, sans dévier !
Devise des Montmorency que j’ai fait mienne.


François Hollande et le Parti Social ont tous les pouvoirs dans la pauvre République Française. Soit ! C’est la volonté de la petite partie du peuple qui a pris la peine de voter. Au moins, le nouvel échec du socialisme n'aura aucune excuse !

Voilà ce que sera le quinquennat :
La facilité va être, pour les élites de gauche, de faire passer tous les projets sociétaux qui leurs sont chers. Division de la France.
Les impératifs économico-financiers les contraindront à augmenter sélectivement les impôts sans pratiquement diminuer les dépenses de l’Etat. Socialisme oblige et échec économique garanti. Comme dab !
Sur les problèmes européens, on mettra, de conserve avec les autres dirigeants, des rustines palliatives, sur la chambre à air crevée, sans jamais se soucier du vrai problème à long terme : l’acceptation par les peuples des décisions technocratiques des élites.  
La viabilité de l’euro-monnaie unique, l’organisation de la supra-nationalité et le futur de l’inhomogène Union Européenne à 27 pourraient être des thèmes de discussion pour la caste technocratique de Bruxelles. Chikaia prévisible !

Voici ce qu’il pourrait être :
Quelques propositions hardies mais qui auraient la possibilité de corriger de façon curative nos déripages.
- Il serait souhaitable de supprimer la caste des politiciens professionnels qui pataugent dans le marigot pendant toute leur vie active. Ils n’ont qu’un but , c’est leur réelection pour sauver leur gamelle. Pratiquement aucun n’a eu de travail préalable dans la société civile, si ce n’est pour beaucoup d’avoir été fonctionnaire de l’enseignement public. Nos dirigeants devraient être choisis sur leur performance passées dans la société civile et non pas seulement sur des diplômes universitaires théoriques dont Sciences Po est l’emblème honteux, car il sélectionne, autour de 18-20 ans, les plus arrivistes de nos étudiants, qui n’ont aucune expérience de la réalité du monde. Et encore Sciences Po vient d’abaisser ses critères de sélection pour s’ouvrir aux arrivistes des minorités.
- Tout cumul de fonction élective doit être interdit. Si une fonction ne justifie pas, à elle seule, un temps plein il faut la fusionner avec une autre pour n’en garder qu’une seule. Le cumul d’une fonction élective avec une autre fonction rémunérée doit être rendu public. La durée d’une fonction élective doit être clairement limitée pour permettre un renouvellement régulier de nos dirigeants. Heureusement pour cette caste de politiciens professionnels et malheureusement pour la population, la démocratie a organisé et en quelque sorte pacifié la transmission des pouvoirs. Ainsi les mécanismes électoraux que nous connaissons, offrent des repêchages (retournements de veste ) aux sortants, des possibilités de tergiversations et surtout des moyens de manipuler les électeurs, voire de fausser les élections. Les élites ont tendance à se perpétuer par clonage, c’est-à-dire que les successeurs sont choisis sur le modèle de… et par… leurs prédécesseurs. Amener au pouvoir des cervelles bien formées, fraîches et ouvertes est difficile car leurs prédécesseurs s’accrochent à leurs places, à leurs idées, à leur pouvoir et à leurs privilèges. Reconnaître ses erreurs ou abandonner des concepts auxquels on est habitué est intellectuellement pénible, même si leurs résultats décevants et persistants l’imposent. Changer de logiciel cérébral est difficile, nous l’avons dit, mais cela devient nécessaire.

- l’Etat doit revenir à ses quatre fonctions régaliennes et s’y tenir : sécurité et ordre intérieurs, défense nationale, justice et affaires étrangères. Le reste doit être privatisé et soumis au système concurrentiel avec un contrôle effectif de qualité et d’éthique, plus haut situé, qui doit échoir à l’Etat ou à une de ses émanations contrôlée par le suffrage universel.
- Il faut limiter le gouvernement à une dizaine de ministres, mais des bons pas des marionnettes, et faire contrôler le budget annuel du gouvernement par le suffrage universel.
L’Etat doit ainsi avoir un rôle fort de contrôle et de sanction, si nécessaire, sur les autres activités de la société qu’il délègue au secteur concurrentiel.
- L’Etat doit travailler pour conseiller le citoyen qui est son mandataire. Le client doit rester l’élément fondamental pour une administration (sans concurrence), comme c’est le cas dans le système concurrentiel.
- Redonner aux institutions leur rôle initial : Les impôts n’ont pas de rôle de redistribution des revenus. Si on veut redistribuer il faut agir sur les salaires et émoluments divers.
- suppression du droit du sol et politique d’aide aux familles françaises. Mais les autres subventions doivent être réduites drastiquement, pratiquement supprimées. Cela permettrait de baisser les impôts et d’espérer un peu de croissance.
- Suppression immédiate de toutes les prestations sociales pour tous les étrangers en situation irrégulière.
La lutte de l’obus contre les fortifications est aussi vieille que l’humanité. Le progrès de l’un doit entraîner une réaction de l’autre pour s’améliorer. La fraude doit stimuler un progrès dans le contrôle.
- Le « syndrome du guichet administratif», qui donne un ascendant immédiat à celui qui est derrière le guichet par rapport à celui qui est devant, doit être supprimé.
-Supprimer le rôle de nou-nou de l’Etat. Les citoyens sont adultes et responsables.
- La corruption doit être punie de peines temporaires de travaux forcés d’utilité publique. Personne ne doit pouvoir décider seul de ses émoluments (ni le Président de la République, ni les députés et sénateurs, ni les hauts-fonctionnaires, ni les dirigeants des grandes entreprises industrielles étatisées)
- La collusion tacite Etat-banques doit être contrôlée par un organisme indépendant supervisé par un comité de spécialistes élus au suffrage universel.
-les décisions de la Cour des comptes doivent être suivies de sanctions judiciaires effectives
-les décisions technocratiques doivent toujours rester sous le contrôle du suffrage universel

-Le système financier international a besoin de quelques règles ou balises de sécurité, de limites. Il faut contrôler toutes les formes de produits dérivés et de crédit inventées par les banques et qui sont des créations monétaires déguisées. Dans ce cadre bien limité on peut admettre l’existence de comité de techniciens supra-nationaux , organisés par l’ONU par exemple. Il lui faudrait aussi une devise mondiale plus acceptable par tous que le dollar US. Imaginer un panier de devises fiduciaires avec de l’or physique dans le panier.
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-La justice doit se simplifier, s’accélérer et se dépolitiser.
Elle doit se standardiser pour qu’un jugement pour la même faute ne soit pas différent à Nanterre et à Perpignan.
Les peines de prison doivent être remplacées par des travaux forcés d’utilité publique, surveillés selon les principes en vigueur à la Légion Etrangère et dont les résultats doivent être contrôlés et rendus publics.

- Affaires étrangères.
  • Abandonnons ce que nous appelons notre rôle messianique mondial et ses astreintes. Limitons considérablement le droit d’ingérence, par exemple.


N’imaginez pas une seule seconde que ces idées pourraient ëtre discutées ! Alors préparez-vous à la chienlit.
« Les affaires des hommes ont toujours très mal marché » Jacques Bainville.
Ps : Je vais passer une semaine dans les iles grecques pour admirer les paysages, lire Pindare et relire l'Odyssée. Je vous raconterai ce que j'aurai vu.

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