Aplanos : tout droit,
sans dévier !
Devise des Montmorency que j’ai fait mienne.
François Hollande et le Parti Social
ont tous les pouvoirs dans la pauvre République Française. Soit !
C’est la volonté de la petite partie du peuple qui a pris la peine
de voter. Au moins, le nouvel échec du socialisme n'aura aucune excuse !
Voilà ce que sera le quinquennat :
La facilité va être, pour les élites
de gauche, de faire passer tous les projets sociétaux qui leurs sont
chers. Division de la France.
Les impératifs économico-financiers
les contraindront à augmenter sélectivement les impôts sans
pratiquement diminuer les dépenses de l’Etat. Socialisme oblige
et échec économique garanti. Comme dab !
Sur les problèmes européens, on
mettra, de conserve avec les autres dirigeants, des rustines
palliatives, sur la chambre à air crevée, sans jamais se soucier du
vrai problème à long terme : l’acceptation par les peuples
des décisions technocratiques des élites.
La viabilité de l’euro-monnaie
unique, l’organisation de la supra-nationalité et le futur de
l’inhomogène Union Européenne à 27 pourraient être des thèmes
de discussion pour la caste technocratique de Bruxelles. Chikaia
prévisible !
Voici ce qu’il pourrait être :
Quelques propositions hardies mais qui
auraient la possibilité de corriger de façon curative nos
déripages.
- Il serait souhaitable de supprimer
la caste des politiciens professionnels qui pataugent dans le
marigot pendant toute leur vie active. Ils n’ont qu’un but ,
c’est leur réelection pour sauver leur gamelle. Pratiquement aucun
n’a eu de travail préalable dans la société civile, si ce n’est
pour beaucoup d’avoir été fonctionnaire de l’enseignement
public. Nos dirigeants devraient être choisis sur leur performance
passées dans la société civile et non pas seulement sur des
diplômes universitaires théoriques dont Sciences Po est l’emblème
honteux, car il sélectionne, autour de 18-20 ans, les plus
arrivistes de nos étudiants, qui n’ont aucune expérience de la
réalité du monde. Et encore Sciences Po vient d’abaisser ses
critères de sélection pour s’ouvrir aux arrivistes des minorités.
- Tout cumul de fonction élective doit
être interdit. Si une fonction ne justifie pas, à elle seule, un
temps plein il faut la fusionner avec une autre pour n’en garder
qu’une seule. Le cumul d’une fonction élective avec une autre
fonction rémunérée doit être rendu public. La durée d’une
fonction élective doit être clairement limitée pour permettre un
renouvellement régulier de nos dirigeants. Heureusement pour cette
caste de politiciens professionnels et malheureusement pour la
population, la démocratie a organisé et en quelque sorte pacifié
la transmission des pouvoirs. Ainsi les mécanismes électoraux que
nous connaissons, offrent des repêchages (retournements de veste )
aux sortants, des possibilités de tergiversations et surtout des
moyens de manipuler les électeurs, voire de fausser les élections.
Les élites ont tendance à se perpétuer par clonage, c’est-à-dire
que les successeurs sont choisis sur le modèle de… et par…
leurs prédécesseurs. Amener au pouvoir des cervelles bien formées,
fraîches et ouvertes est difficile car leurs prédécesseurs
s’accrochent à leurs places, à leurs idées, à leur pouvoir et
à leurs privilèges. Reconnaître ses erreurs ou abandonner des
concepts auxquels on est habitué est intellectuellement pénible,
même si leurs résultats décevants et persistants l’imposent.
Changer de logiciel cérébral est difficile, nous l’avons dit,
mais cela devient nécessaire.
- l’Etat doit revenir à
ses quatre fonctions régaliennes et s’y tenir : sécurité
et ordre intérieurs, défense nationale, justice et affaires
étrangères. Le reste doit être privatisé et soumis au système
concurrentiel avec un contrôle effectif de qualité et d’éthique,
plus haut situé, qui doit échoir à l’Etat ou à une de ses
émanations contrôlée par le suffrage universel.
- Il faut limiter le gouvernement à
une dizaine de ministres, mais des bons pas des marionnettes, et
faire contrôler le budget annuel du gouvernement par le suffrage
universel.
L’Etat doit ainsi avoir un rôle fort
de contrôle et de sanction, si nécessaire, sur les autres activités
de la société qu’il délègue au secteur concurrentiel.
- L’Etat doit travailler pour
conseiller le citoyen qui est son mandataire. Le client doit rester
l’élément fondamental pour une administration (sans
concurrence), comme c’est le cas dans le système concurrentiel.
- Redonner aux institutions leur rôle
initial : Les impôts n’ont pas de rôle de redistribution des
revenus. Si on veut redistribuer il faut agir sur les salaires et
émoluments divers.
- suppression du droit du sol et
politique d’aide aux familles françaises. Mais les autres
subventions doivent être réduites drastiquement, pratiquement
supprimées. Cela permettrait de baisser les impôts et d’espérer
un peu de croissance.
- Suppression immédiate de toutes les
prestations sociales pour tous les étrangers en situation
irrégulière.
La lutte de l’obus contre les
fortifications est aussi vieille que l’humanité. Le progrès de
l’un doit entraîner une réaction de l’autre pour s’améliorer.
La fraude doit stimuler un progrès dans le contrôle.
- Le « syndrome du
guichet administratif», qui donne un ascendant immédiat à
celui qui est derrière le guichet par rapport à celui qui est
devant, doit être supprimé.
-Supprimer le rôle de nou-nou de
l’Etat. Les citoyens sont adultes et responsables.
- La corruption doit être punie de
peines temporaires de travaux forcés d’utilité publique. Personne
ne doit pouvoir décider seul de ses émoluments (ni le Président de
la République, ni les députés et sénateurs, ni les
hauts-fonctionnaires, ni les dirigeants des grandes entreprises
industrielles étatisées)
- La collusion tacite Etat-banques doit
être contrôlée par un organisme indépendant supervisé par un
comité de spécialistes élus au suffrage universel.
-les décisions de la Cour des comptes
doivent être suivies de sanctions judiciaires effectives
-les décisions technocratiques doivent
toujours rester sous le contrôle du suffrage universel
-Le système financier international
a besoin de quelques règles ou balises de sécurité, de limites. Il
faut contrôler toutes les formes de produits dérivés et de crédit
inventées par les banques et qui sont des créations monétaires
déguisées. Dans ce cadre bien limité on peut admettre l’existence
de comité de techniciens supra-nationaux , organisés par l’ONU
par exemple. Il lui faudrait aussi une devise mondiale plus
acceptable par tous que le dollar US. Imaginer un panier de devises
fiduciaires avec de l’or physique dans le panier.
.
-La justice doit se simplifier,
s’accélérer et se dépolitiser.
Elle doit se standardiser pour qu’un
jugement pour la même faute ne soit pas différent à Nanterre et à
Perpignan.
Les peines de prison doivent être
remplacées par des travaux forcés d’utilité publique, surveillés
selon les principes en vigueur à la Légion Etrangère et dont les
résultats doivent être contrôlés et rendus publics.
- Affaires étrangères.
- Abandonnons ce que nous appelons notre rôle messianique mondial et ses astreintes. Limitons considérablement le droit d’ingérence, par exemple.
N’imaginez pas une seule seconde que ces idées pourraient ëtre discutées ! Alors préparez-vous à la chienlit.
« Les affaires des hommes ont
toujours très mal marché » Jacques Bainville.
Ps : Je vais passer une semaine dans les iles grecques pour admirer les paysages, lire Pindare et relire l'Odyssée. Je vous raconterai ce que j'aurai vu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire