Que le peuple sorte de sa léthargie estivale ! Qu’il gronde furieusement et harcèle ses représentants félons ! Jusqu’au retrait de cette autorisation méphitique et scélérate !
Sur les ondes de Radio Courtoisie, d’habitude média sérieux et fiable, pendant l’émission de Martial Bild, mercredi soir un des invités a annoncé que nos députés avaient voté dans l’indifférence complice de nos grands médias, une loi autorisant le gouvernement de la République à prélever, en cas de besoin ou de crise financière, jusqu’à dix pour cent des montants disponibles sur les comptes en banques des Français.
Les autorités publiques, dont tout le monde connaît l’honnêteté, seraient ainsi autorisées à mettre la main directement sur des fonds privés.
Pour mémoire la dette publique française c’est-à-dire contractée par des organismes publics nationaux a dépassé les deux trillions (deux mille milliards d’euros). C’est dire les qualités de gestionnaires des agents de l’Etat et notamment des Ministres, du premier d’entre eux et du Président de la République.
Attention ! Faire les poches des citoyens ne serait permis que dans certaines conditions bien précises, comme la chasse. Pas de braconnage ! Ce méfait ne pourrait avoir lieu qu’en cas de crise grave ! Mais la crise est déjà là depuis 2008 et elle prend même des allures de véritable dépression structurelle économique et sociale. L’acharnement mis par les politiciens européens pour éviter, pour des raisons politiques, la sortie immédiate de la Grèce de la zone euro laisse penser que les difficultés financières de ce pays réapparaîtront bientôt. Le coquet cadeau financier qui a été nécessaire ne devrait pas diminuer la dette des pays prêteurs, dont la France.
Le pillage du bon peuple se faisait d’habitude par des manipulations monétaires et notamment des dévaluations. Mais avec l’euro on est passé de la malveillance au véritable attentat contre le peuple. Depuis les explosions sur l’étang de Berre, on ne sait plus trop la différence ! Ce coup pendable a déjà été fait à Chypre, il y a quelques mois. Les gouvernants chypriotes s’étaient défendus en disant que beaucoup des comptes pillés appartenaient à des Russes (sous entendu, malignement et sans aucune preuve, que c’était de l’argent sale ou volé). La recette était dans l’air en France depuis quelque temps, on en parlait sur le mode plaisant, on le disait impossible chez nous. Mais, si ce sale coup est avéré, le peuple pour une fois uni doit exiger une commission d’enquête pour savoir qui a voté cette loi inique, qui a voté contre, quelle est la position des partis politiques sur ce vol éhonté et finalement imposer la démission des responsables coupables. Il faut abroger cette loi sous les huées du peuple.
Ne laissons jamais l’Etat mettre ses doigts crochus et ses mains sales dans nos poches. Jamais ! Jamais !
Étincelles de bon sens et d'impertinence dans le fagot sec de la pensée "correcte" devenue obligatoire.
mercredi 29 juillet 2015
jeudi 23 juillet 2015
Attention à la colère de Zeus !
Dernières bonnes feuilles de "Peut-on réenchanter la France ?" publié chez Via Romana et qu'il ne vous reste plus qu'à acheter pour lire la suite !
Ne nous dissimulons pas que nous vivons
actuellement dans une France déboussolée, économiquement
fatiguée, psychologiquement fragile et surtout moralement dérégulée.
Un battement d’aile de papillon peut
entraîner un typhon à l’autre bout du monde stipule la théorie
mathématique du chaos. Nous l’avons vérifié expérimentalement
après mai 68 !
Quant on pense que ces évènements ont
été déclenchés, à Nanterre, par le désir manifesté par
quelques garçons de pouvoir accéder aux dortoirs des filles et que
l’on constate aujourd’hui le bouleversement social et le désert
moral que cela a créé dans le pays, on est abasourdi.
Par orgueil prométhéen, nous avons
laissé s’installer une grave crise morale, qui entraîne un
laxisme généralisé et un vide spirituel. L’ordre moral faisait
peur aux libertins qui l’ont détruit. Les attaques répétées
sur les valeurs traditionnelles, sur l’autorité nécessaire, sur
les règles civiques, sur les piliers moraux de la société (que les
« hussards noirs », ces instituteurs laïques de jadis,
expliquaient et enseignaient scrupuleusement aux enfants) ont
engendré un déficit grave et durable de morale dans notre société.
Peu à peu toute la structure spirituelle, morale et religieuse, puis
culturelle, intellectuelle et comportementale du pays a été
ébranlée et toute l’architecture sociale s’est fragilisée dans
un brouhaha cacophonique pour devenir instable et dangereuse.
On ne peut pas imaginer qu’un héros
de la mythologie grecque puisse survivre quelques minutes dans le
monde contemporain A l’évidence, il s’émerveillerait du
progrès technique et du confort matériel ambiant mais il serait
surpris que la sécurité des personnes et des biens ne soit plus
assurée dans les villes, que les attaques soient lâches et dirigées
sur les faibles et surtout il serait asphyxié dans notre atmosphère
sans courage, sans héroïsme, sans honneur, sans dignité, sans
fierté, sans le moindre respect du travail de nos ancêtres, sans
interventions divines…intempestives. Il trouverait notre monde
petit, mesquin, sans ambition, fade et désespérant.
Phèdre ou Ajax ne se seraient jamais
suicidés à notre époque. Ils auraient seulement plaidé coupables
et, avec un bon avocat, s’en seraient tirés, grâce à la
contrainte pénale, avec quelques mois de travaux d’intérêt
général !
Aucune société n’a pu vivre
harmonieusement sans principes, sans mythes fondateurs, sans
légendes, sans racine, sans une identité qui se dégage au fil des
générations, sans quelques garde-fous moraux et sans une autorité
fondée sur le savoir ! Aucune société ne peut vivre longtemps
sans enthousiasme, sans élan créateur, sans ambition autre que de
voir des matchs de foutbol. Ce n’est pas l’ersatz de « religion
démocratique, séculaire, autoritaire et universaliste »,
proposé par la Super Classe Mondiale et relayé en France par le
révolutionnaire Peillon, qui va y arriver. Les indignations
sélectives, la cupidité, l’égoïsme des zélites ainsi que la
jungle de règlements, de lois liberticides et de fêtes de
commémoration d’évènements soigneusement choisis disqualifient
notre système politique et social actuel pour réenchanter le moral
des Français. Les tragédies grecques proposaient mieux aux citoyens
libres d’Athènes et suscitent toujours beaucoup d’intérêt
vingt cinq siècles plus tard.
Par contre, il y a peu de chances que
l’on se souvienne encore de Hollande ou de Sarkozy dans 2500 ans,
mais ne mettons pas tout sur le dos de nos zélites défaillantes.
Nous, le peuple de France, sommes aussi
responsables de ce qui nous arrive et devrons changer beaucoup en
nous pour espérer un renouveau national.
Permettez-moi, estimé lecteur, de me
répéter pour conclure sur notre nécessaire changement intrinsèque.
Il est inutile de se dissimuler derrière des boucs émissaires. On a
les dirigeants que l’on mérite puisqu’on les choisit. Chacun
d’entre nous est devenu réticent à l’égard de toute réforme
qui pourrait le concerner ; des syndicats squelettiques
résistent à toute amélioration dès qu’elle touche aux
avantages acquis ; la France est devenue maintenant
ingouvernable et irréformable. Le renouveau ne peut venir que des
entrailles du peuple au prix d’un effort considérable de
changement et d’une chirurgie réparatrice des structures sociales.
Mais nos générations sont
progressivement devenues jouisseuses, individualistes et
relativistes. Elles ont manifesté une tolérance béate pendant
longtemps pour tout ce qui nous était étranger en oubliant notre
passé pourtant exceptionnel et même en le critiquant
outrageusement. L’histoire nous jugera comme des faibles, des
repentants, des consentants à la culpabilité, des vaincus, des
« lousers » !
Puis la cupidité, la perte du goût de
l’effort et l’égoïsme matérialiste ont pris le dessus et nous
n’avons fait preuve ni de courage, ni d’esprit critique, ni de
volonté. Nous n’avons manifesté aucune clairvoyance quand nous
nous vautrions dans le confort matériel et la surconsommation.
Nous avons laissé faire avec
indifférence.
Nous avons profité, sans nous en
rendre compte, d’avantages que nous devions au travail et aux
principes moraux de nos prédécesseurs, nos ancêtres, et que nous
n’avons su ni conserver, ni transmettre à notre rare descendance.
Espérons que nos jeunes pousses relèveront l’immense défi que
nous leur laissons et qu’ils éviteront de devenir ce que
redoutait Tocqueville : « une foule innombrable
d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes
pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent
leur âme. »
mardi 14 juillet 2015
Bonnes feuilles : quelques réflexions sur le racisme.
Toujours dans le cadre des bonnes feuilles du livre : "Peut-on réenchanter la France ?", voici un peu de lecture pour l'été.
La considération réclamée par les immigrés ne se décrète pas, elle se mérite.
La considération réclamée par les immigrés ne se décrète pas, elle se mérite.
« Un tigre ne proclame pas sa
tigritude. Il n’en a pas besoin. » Wole Soijinka.
D’autre part, une relative
réciprocité leur impose de respecter eux aussi la culture locale et
l’autochtone qui les accueille. Leur demander de la gratitude
serait considéré comme exagéré !
Si des individualités, issues de notre
immigration, ont pu prendre l’ascenseur social, grâce à leurs
qualités personnelles, et s’intègrent naturellement dans la
société occidentale, une bonne part de nos immigrants, devenus
citoyens français, végète et ne souhaite pas se fondre dans le
tissu social de souche. Pourtant leur descendance sera française
automatiquement. Les jérémiades et lamentations du début sont
devenues maintenant des récriminations. Les associations de
défense communautaire se sentent assez fortes pour envisager même
de modifier le mode de vie des autochtones. Pour ne pas trop
choquer, elles appellent cela une adaptation des structures
autochtones. En fait, c’est le contraire de l’intégration des
allochtones. On pourrait l’appeler une extégration des
autochtones.
Une colonisation africaine de l’Europe
est en marche... forcée, depuis le début du XXI° siècle. Nous
avons fait pendant quarante ans le contraire d’un nettoyage
ethnique. Appelez-le comme vous voudrez, estimé lecteur. En fait,
nous avons jeté les bases d’une future substitution sociale sur
notre territoire, sans le savoir. Notre immigration a atteint depuis
2015 la masse critique, suffisante pour changer la donne sociale. Ce
bouleversement irréversible, déjà mal perçu par la population,
montrera ses vrais effets délétères vers la fin du XXI° siècle.
Cette immigration-invasion rapide, incontrôlée et incontrôlable,
dans les conditions politiques du début du siècle et si malvenue
dans les conditions économiques du moment, a entraîné la montée
d’une réaction populaire, sans que nos dirigeants aient compris
que cela pouvait créer des difficultés sociales graves.
« Le fondement du juste est
le rapport de force. » J.P Michel, sénateur communiste non
repenti.
Quelques
réflexions de bon sens sur le racisme.
Il faut accepter de parler des
problèmes qui fâchent : de races, de racisme, de groupes
ethniques, de communautarisme et d’en traiter franchement et
raisonnablement, sans la menace des lois scélérates et de procès
intentés par les associations subventionnées pour cela.
Envisageons donc, en toute franchise et si possible sereinement,
« cet instinct dont parfois nous médisons sous le nom de
racisme. » J. Perret dans
« Belle lurette ».
Le mot racisme, tel qu’il s’entend
aujourd’hui, n’a rien à voir avec l’acception qu’il avait au
temps de Darwin, Ferry et Blum. En France, le racisme était
quiescent depuis bien longtemps et notre pays méritait pleinement
son qualificatif de terre d’accueil.
La
plus belle preuve en est donnée régulièrement par la foule qui
applaudit à tout rompre, lors du défilé du 14 juillet sur les
Champs Elysées, la Légion Etrangère, formidable école
d’intégration sociale pour des légionnaires de plus de 200
nations différentes et qui ne sont pas tous des anges. Legio
patria nostra.
Depuis
une trentaine d’années, le débat a été remis au goût du jour
par cette immigration-invasion. La
réaction sociale autochtone, sourde au début, a du rester discrète
à cause des nombreuses coercitions médiatiques et légales en
vigueur. Mais dans le monde réel, ce qui doit arriver arrive, tôt
ou tard. Qu’on en parle ou non !
Les associations anti-racistes ont
contribué, par leurs exagérations stupides, leurs revendications
outrancières et les procès insensés qu’elles intentent à tout
bout de champ, à refouler toute réflexion sur le racisme, de
l’expression publique où elle pourrait être canalisée, à la
pensée qui reste privée voire intime, où elle se réfugie, se
terre, se dissimule et laisse alors les pulsions animales prendre le
dessus. L’actuelle obsession antiraciste, artificiellement
entretenue par les manipulateurs d’opinion, n’a absolument pas
fait avancer la réflexion sur le racisme. Au contraire !
Comme disait l’Abbé Pierre : « Il
faut quand même pouvoir dire à un Juif qu’il chante faux sans
que ce soit de l’antisémitisme ! » Ceci devrait
être valable pour toutes les ethnies imaginables.
Qu’il y ait une tendance innée de
chaque individu à fréquenter des personnes du même groupe social,
de même langue, de même socle ethnique, religieux, culturel est
prouvé par le mode de constitution habituelle des sociétés et se
trouve confirmé par le communautarisme actuel. Plus les périodes
sont troublées ou violentes, plus ces phénomènes d’agrégation
communautaire se manifestent.
La pensée conforme (PLOUC) a diabolisé
la discrimination en la présentant comme le premier pas vers
d’éventuelles brimades, alors que ce terme veut seulement
distinguer des différences, ce qui est le fondement de la pensée
analytique.
Le racisme doit être considéré comme
un continuum et non pas comme un état mental fixé. On n’est pas
raciste ou anti-raciste. On est plus ou moins raciste, plus ou moins
souvent, plus ou moins gravement, en fonction de sa culture sociale,
de son éducation familiale, de ses tendances personnelles et surtout
des circonstances.
Entre la perception par le bon sens de
différences évidentes sur l’aspect, le comportement, la culture
et les modes de vie des races ou des ethnies humaines et la
théorisation d’une éventuelle supériorité raciale, voire de la
persécution d’un groupe social, il existe un abîme.
C’est pourquoi il semble plus
logique, et probablement plus efficace, pour réfléchir aux
conséquences sociales de l’instinct racial, de distinguer l’anodin
du grave. La frontière entre ces deux aspects du racisme devrait
être mieux balisée et tout franchissement vers le grave sévèrement
puni.
Le racisme anodin constate des
différences morphologiques et de comportement entre les différents
groupes ethniques, les analyse, éventuellement en sourit, mais les
intègre dans la diversité biologique et s’astreint, par un
effort de la volonté et de l’intelligence à la discrétion, à la
courtoisie et au respect de l’autre. Les individus ne sont pas
égaux ; ils sont différents. Les peuples aussi.
Cet effort est plus facile pour ceux
qui ne se sentent en rien gênés ou menacés par ces différences
de comportement et qui les voient de très loin.
C’est plus difficile pour ceux qui y
sont confrontés, par force, dans la vie de tous les jours.
En clair, il est plus facile de ne pas
avoir de pulsions racistes quand on habite le VII° arrondissement de
Paris que lorsqu’on est un Français expatrié en Côte d’Ivoire
au moment où les Patriotes du Président Gbagbo vociféraient dans
les rues d’Abidjan qu’ils voulaient manger du Blanc !
Le racisme grave, pervers, haïssable
et punissable, commence quand une des trois actions
suivantes se manifeste.
- Apparition, dans le niveau de langage privé et à plus forte raison public, d’une hiérarchisation, que l’on prétend objective, de différences morphologiques ou comportementales, entre des races pour établir un ordre, avec des supérieurs et des inférieurs.
- Utilisation de l’appartenance d’un individu à un groupe social pour lui attribuer obligatoirement certaines caractéristiques attribuées à ce groupe social.
- La perversion raciste s’aggrave vers le démoniaque lorsque ces jugements de valeur débouchent sur des insultes ou des brimades, des brutalités, des raquets ou des sanctions, des meurtres ou des génocides, décidées par certains hommes contre d’autres hommes ou groupes ethniques.
La première erreur de nos politiciens
a été de combattre le racisme trop en aval. Par exemple, en ne
procurant que des gilets pare-balles aux policiers engagés contre
les saccages des banlieues par des groupes ethniquement homogènes de
jeunes voyous ou d’émeutiers communautaristes. Les zélites ne
voulaient pas voir.
En amont, la deuxième erreur
politique a été de sanctionner des vétilles.
A l’orée de 2014, un film,
« Qu’avons nous fait au bon Dieu ? », faisant une
caricature légère mais enlevée des archétypes de la nouvelle
société française, avait eu un immense succès populaire alors que
la « critique intellectuelle officielle » l’avait
démoli.
Il a été excessif de s’attaquer à
« Y a bon Banania » ou à « Tintin au Congo »
et d’interdire toute statistique ethnique ou religieuse ! Pour ne
pas voir que la fièvre montait, les zélites cassaient le
thermomètre !
En fait, au lieu de distinguer le
racisme anodin du racisme pervers, la pensée dominante (PLOUC) admet
que la gravité du racisme est liée au sens dans lequel il
s’exerce.
Faire
une remarque anodine dans la rue à un noir est bien plus grave
qu’insulter gravement un blanc. Ce mécanisme pervers, excusé par
les soi-disant traumatismes psychiques de l’époque coloniale
depuis longtemps révolue, se teinte souvent de haine jalouse et
aboutit au véritable racisme anti-blanc que l’on constate de plus
en plus dans nos villes.
La post-modernité occidentale a perdu
la raison. Elle est devenue sectaire et n’en est plus à un
paradoxe près. On nous glisse subrepticement l’idée saugrenue
qu’il existerait un racisme acceptable, qui serait compensatoire
des méfaits de l’histoire. On pardonne presque tout au racisme
anti-blanc. Pire même, le racisme pourrait être jugé utile. Un
racisme social redistributif se manifeste par la discrimination
positive, pour permettre à des minorités d’être artificiellement
représentées par des quotas. Ce racisme politique, légal et
obligatoire va à l’encontre de la vraie méritocratie, mais se
drape dans le voile de la justice sociale. Il a surtout un effet
dévalorisant pour ce type de promotion que les plus brillants des
minoritaires perçoivent et déplorent.
Les Français
autochtones, dits « de souche », sont-ils racistes ?
Quoiqu’on en dise, la population
autochtone française avait, de tout temps, manifesté sympathie et
compassion envers les quelques personnes immigrées, souvent
malheureuses qu’elle côtoyait tous les jours.
Mais quand leur nombre a augmenté, le
comportement des immigrés a changé et certaines strates de la
population autochtone ont du adapter leur mode de vie aux difficultés
sociales liées à cet afflux massif. La population autochtone a
commencé à renâcler vers 2013-2014.
Pour faire passer la pilule aux
autochtones, les autorités ont d’abord sous-estimé publiquement
l’abondance de cette immigration-invasion. C’était mentir.
Puis les pouvoirs publics ont minimisé
son coût pour le budget national. Les menteurs devenaient
récidivistes !
Enfin, ces « menteurs-récidivistes² »
nous ont vanté les potentialités de la France Black-Blanc-Beur,
dans le cadre d’une Europe métissée. Le terme était impropre,
mais il a été adopté parce qu’il sonnait bien ! Pourtant…
Dans l’hexagone, en 2021, on constate
que les différentes communautés vivent à côté les unes des
autres, sans beaucoup se mélanger. Comme pour les différentes
espèces de poissons cohabitant sur un récif de corail, une
apparente tranquillité règne sauf quand un requin ou un thon pris
de fringale décide de se mettre à table !
Il aurait fallu, au début du XXI°
siècle, que nos zélites comprennent que l’assimilation
n’était pas réalisable avec des groupes ethniques mais qu’elle
ne pouvait se faire qu’avec des individus. Encore faut-il qu’ils
ne soient pas trop nombreux, qu’ils le désirent et que leur
culture ne soit pas incompatible avec la nôtre.
L’intégration, qui laisse
persister une hétérogénéité culturelle, mais assure une
participation sociale, pourrait être espérée pour une bonne part
de nos immigrés. Avec du temps, de l’argent et de la croissance
économique !
Mais l’extégration, qui se
profile dans certains quartiers, pourrait devenir redoutable pour la
population autochtone dans son ensemble, si la tendance démographique
se maintenait. L’extégration est toujours précédée par le
communautarisme, mais heureusement le communautarisme ne mène pas
toujours à l’extégration.
« Il n’y a pas de racisme
chez nous, on élimine sans distinction de race. » aurait
déclaré Staline un jour de grande forme !
lundi 13 juillet 2015
Acharnement thérapeutique contre les Grecs.
Un "accord" vient d'être trouvé après pas mal de difficultés, à Bruxelles, pour éviter à la Grèce de sortir de la zone euro. Le grexit aurait sonné la fin prochaine de l'euro monnaie unique. Tous les politiciens européens bien pensants poussent un "ouf" de soulagement.
J'affirme que la marche arrière n'existe pas dans le cerveau imprégné d'idéologies de nos zélites. Elles sont incapables de constater des faits et de modifier leur action en fonction. Si ces cons là faisaient de la chirurgie cela se verrait tout de suite, mais ils font de la politique politicienne. Cela ne se voit donc que plus tard ! Ils préfèrent fuir en avant en pensant : ""quand la marmite explosera, nous ne serons plus aux affaires". Je relisais récemment le livre de François Brigneau "1939-1940 : l'année terrible". Comment le Front populaire a donné les pleins pouvoirs à Pétain dans la débâcle militaire. Que de conneries ont pu être dites à cette époque et après !!! Tout parallèle avec l'époque actuelle serait fortuit.
La phrase ndu jouur vient de l'ineffable Valls : Je suis fier d'être aux côtés de François Hollande dans cette épreuve !
Vas-y Laval !
J'affirme que la marche arrière n'existe pas dans le cerveau imprégné d'idéologies de nos zélites. Elles sont incapables de constater des faits et de modifier leur action en fonction. Si ces cons là faisaient de la chirurgie cela se verrait tout de suite, mais ils font de la politique politicienne. Cela ne se voit donc que plus tard ! Ils préfèrent fuir en avant en pensant : ""quand la marmite explosera, nous ne serons plus aux affaires". Je relisais récemment le livre de François Brigneau "1939-1940 : l'année terrible". Comment le Front populaire a donné les pleins pouvoirs à Pétain dans la débâcle militaire. Que de conneries ont pu être dites à cette époque et après !!! Tout parallèle avec l'époque actuelle serait fortuit.
La phrase ndu jouur vient de l'ineffable Valls : Je suis fier d'être aux côtés de François Hollande dans cette épreuve !
Vas-y Laval !
La volonté immigrationniste têtue de nos « zélites »*.
Essayons de mettre un peu de clarté,
de franchise et de logique dans les débats concernant l’exode vers
l’Europe de foules de « migrants », comme nos zélites
voudraient qu’on appelle ces malheureux. Ils ne vont pas au hasard
dans un monde immense et sans frontière. Non ! Ils risquent
leurs vies pour quitter leurs pays ravagés et en atteindre d’autres
où l’espoir est encore possible. Leur odyssée est jalonnée par
des frontières plus ou moins étanches. Il s’agit en fait
d’immigrants volontairement clandestins, donc hors-la-loi sur les
terres d’accueil, qui ont décidé, délibérément et avec
préméditation, de forcer illégalement la porte de ce qu’ils
considèrent comme l’eldorado européen. Leur entrée incontrôlée
puis leur séjour définitif à l’intérieur de nos frontières,
est une insulte à l’immigration légale organisée et plus tard
menacera la stabilité démo-politique de l’Europe. Le nombre
infini des miséreux du monde, défie toute planification, déborde
nos structures d’accueil et plombe financièrement ce qui reste des
possibilités de notre si généreux Etat-Providence. Leur espérance
est exploitée, avant le départ, au prix fort par d’ignobles
individus dits « passeurs » que l’on stigmatise
verbalement sans nuire en rien à leur trafic, au contraire. A
l’arrivée, ils sont « aidés » par des associations
dites philantropiques dont ils constituent le fond de commerce. La
France avec ses six millions de demandeurs d’emploi (toutes
catégories confondues), un tissu industriel en lambeaux et une dette
publique de plus de deux trillions d’euros ne peut raisonnablement
pas leur proposer une insertion décente.
Le peuple de France, ou tout au moins
une bonne majorité de Français autochtones, considère que le plein
de populations allochtones de cultures diverses a déjà été fait.
Le bien commun social, économique et
politique requiert l’arrêt immédiat de cette immigration
incohérente, à tout va.
Mais la totalité de nos zélites ne
veut en
rien diminuer et à plus forte raison annuler cette
immigration-invasion. Par conviction impérative du MAC et
panurgisme !
Leur idéologie, obligatoire pour faire
partie des zélites, que l’on peut résumer par l’acronyme MAC
(Mondialisme, Antiracisme et Cosmopolitisme), le leur interdit
formellement. Elles pourraient si elles le voulaient arrêter cette
immigration illégale (cf : « Peut-on réenchanter la
France ? » 3° partie. J.P Bex chez Via Romana). Mais
elles ne le veulent pas et dissimulent cette volonté qui déplaît à
leur peuple, derrière l’écran de la compassion, de la nécessité
d’accueil du prochain ou du lointain en difficulté, du respect des
droits de l’homme… Pourtant on ne fait pas de bonne politique
avec des sentiments fussent-ils du meilleur tonneau.
Nos zélites savent qu’accueillir
tant d’immigrés illégaux impose de sacrifier le soutien
nécessaire aux plus pauvres des Français (arrière pensée
électorale suggérée par terra Nova). Elles s’accrochent pour une
fois à une tradition : « la France terre d’accueil ».
Comme si la France moderne n’avait pas sacrifié d’autres
traditions plus utiles !
Comment un pays peuplé de racistes
invétérés, dont les autorités se repentent tous les jours des
leurs méfaits ancestraux, supposés ou exagérés, sur place ou dans
les colonies, peut-il encore attirer autant de réfugiés, au péril
de leur vie ?!
- La liaison est soulignée par dérision !
mercredi 8 juillet 2015
Bonnes feuilles : suite de "la pieuvre administrative" tirée de "Peut-on réenchanter la France ?".
Une administration édicte des règles
qui se veulent générales et adéquates pour tous les cas
particuliers. Plus l’ensemble ainsi géré est grand, plus
l’absurdité de ce principe devient évidente.
Le principe de subsidiarité, mal
appliqué, n’a pas réussi à s’opposer à ce centralisme
administratif jacobin inepte. Je ne citerai qu’un exemple du
caractère pointilleux, inadapté et souvent ridicule des décisions
prises à Bruxelles car tout le monde peste contre elles tous les
jours. Jeudi 25 janvier 2011, l’Union Européenne a sommé, sous
peine de poursuites, 13 pays d’améliorer le sort de 47 millions de
poules pondeuses maintenues dans des cages trop petites et mal
aménagées. Jusqu’en 2011, chaque poule disposait de l’équivalent
minimum d’une feuille A4 d’espace au sol dans les élevages
traditionnels en batterie. Les nouvelles normes prévoient de donner
à chaque poule un minimum de 750 cm² d’espace dans leurs cages,
soit une feuille A4 agrandie de l’équivalent d’une petite carte
postale !! En pleine crise de l’euro…
Le citoyen doit se couler, sous peine
de lourdes amendes, dans des cadres pré-établis, des formats, des
carcans, parfois dans un véritable enfer paperassier. Il est
toujours potentiellement coupable d’une transgression, parfois
inconnue de lui. L’autorité doit toujours avoir quelque chose à
lui reprocher.
L’administration impose ainsi de
dures sanctions financières à la société civile qui est obligée
d’être docile sous peine de majorations. Les récalcitrants sont
immédiatement assaillis de menaces et cloués au pilori social par
l’ordre répressif administratif. L’administration fiscale et les
caisses de recouvrement des charges sociales peuvent être de
véritables poisons pour l’esprit d’entreprise, convaincues que
tout entrepreneur qui réussit est un fraudeur des règles fiscales
et législatives. Celles-ci étant discutables, parfois ambiguës,
ces administrations peuvent prolonger leurs enquêtes sur des
années. Elles en souffrent peu, mais le malheureux particulier en
sort éreinté même s’il est blanchi. D’ailleurs un contrôle
fiscal est souvent utilisé comme moyen de rétorsion contre ceux qui
ont osé sortir des rails de la pensée unique, conforme et
obligatoire.
Les citoyens doivent abandonner
progressivement des pans de leur liberté pour se fondre « dans
le moule conforme ». Beaucoup d’entre nous courbons l’échine
et acceptons cela comme un moindre mal. Ainsi on nous avilit tous les
jours un peu plus. Gérard Depardieu avait été traité de minable
et de voleur par des ministres lorsqu’il avait décidé de quitter
l’enfer fiscal français en 2013. Mais le Système Politique et
Social a l’habileté de faire monter progressivement la pression
administrative pour que ce soit tolérable. Si cela avait été fait
brutalement le peuple se serait rebellé bien plus tôt.
On m’objectera que cette tyrannie
administrative est inhérente à la complexité de la vie moderne.
C’est vrai ! Mais pas au-delà d’une certaine limite. Les
Hôpitaux seraient plus faciles à gérer s’il n’y avait ni
malades, ni médecins, plaisante l’administration ! Mais la
réalité est qu’ils sont faits pour les malades, qu’il y faut
des médecins et que l’administration n’y est qu’accessoire.
Une bonne administration devrait s’adapter, elle, à la diversité
et aux multiples cas particuliers des maladies et de la médecine.
C’est difficile et nous en sommes loin en 2021.
« L’ambition dont on n’a
pas les talents est un crime. » Chateaubriand dans ses
Mémoires d’outre-tombe.
mardi 7 juillet 2015
L’administration est devenue une pieuvre aveugle qui étouffe la société civile.
Au diable les commentaires qui n'amènent rien sur la Grèce. Qui vivra verra, mais la Grèce sortira bien un jour ou l'autre de la zone euro. C'était une connerie majeure de l'y faire entrer. N'est ce pas Monsieur Giscard d'Estaing ?
"Platon ne joue pas en ligue B"!!
Toujours dans les bonnes feuilles du livre que j'ai publié chez Via Romana :"Peut-on réenchanter la France ?" voici quelques lignes traitant des tentacules administratives qui nous étouffent. Ce texte est une première partie, il y en aura bientôt une seconde. Le sujet les mérite.
Dostoïevski évoquait déjà avec
irritation « l’ivresse administrative ». Depuis nous
avons encore fait des progrès ! L’administration est devenue
tentaculaire et s’insinue dans les moindres recoins de notre vie de
tous les jours.
Ses multiples
bras armés assurent, vis-à-vis du peuple, la surveillance et la
coercition voulue par le Système Politique et Social. La France
s’est dotée d’une « nounou sociétale » fastidieuse
qui s’octroie les prérogatives d’une assistante sociale peu
compétente, mais qui s’immisce dans tous les actes de la vie
sociale.
Une vraie mouche
du coche !
En France, nous souffrons d’une
hypertrophie numérique de la structure administrative de l’Etat
qui voudrait s’occuper de tout. Elle s’est dotée pour cela
d’une panoplie réglementaire abondamment fournie. Nous croulons
sous une avalanche de codes, normes, recommandations, décrets,
lois…Bien entendu la répression suit de près, essentiellement
sous forme d’amendes, de procès-verbaux et autres « pompes à
phric ». C’est ennuyeux et stérile.
Mais il y a encore pire que
l’administration française ! L’Espagne dispose d’une
administration incompétente, mais qui manifeste les mêmes ambitions
de tout régenter. Union Européenne oblige ! Le résultat est
terrifiant. De la quantité sans la qualité ! C’est une
pléthore d’employés inefficaces et souvent nuisibles et
arrogants ! Tous les moyens de freiner ou de contrecarrer les
projets des entrepreneurs et des citoyens en général sont bons à
mettre en œuvre. La première idée qui traverse le cerveau d’un
fonctionnaire espagnol devant un client est : « que
vais-je pouvoir opposer comme règle administrative à cette personne
pour ne pas faire ce qu’elle me demande ? »
Je généralise peut-être un peu,
mais vraiment très peu !
Tout est codifié, « normaté »,
contrôlé et éventuellement interdit pour des raisons souvent
incompréhensibles. La machine administrative n’a pas d’états
d’âme, elle applique des règles générales, souvent théoriques
et complexes. Sachant que nous n’obtiendrions pas le moindre brin
d’humanité de ce monstre froid et sans âme, nous aurions pu
espérer au moins une meilleure organisation des services qu’il est
censé procurer. Il n’en a rien été. En fait, c’est le citoyen
qui doit s’adapter aux règles administratives et non pas le
contraire comme cela devrait être. L’informatique a beaucoup aidé
cette évolution ! Heureusement, celle de l’administration
« beugue » encore de temps en temps et laisse persister
quelques échappatoires.
Si elle n’est pas contrôlée par des
éléments extérieurs à elle-même, toute administration manifeste
toujours une tendance irrépressible à accroître son domaine, son
pouvoir, son personnel et son budget, quel que soit son volume
d’activité, ses besoins et son utilité. L’abondante
administration internationale de Bruxelles en offre un exemple
caricatural depuis des lustres. La notre, coiffée par l’européenne,
assure de moins en moins les devoirs régaliens de l’Etat vis-à-vis
de la population, pour se consacrer aux détails de notre vie
quotidienne. Ne serait-ce que pour justifier son existence. Ainsi son
rôle est souvent jugé insupportable par les citoyens :
multitude des règlements, complexité des formalités, incohérence
des services entre eux, longueur des délais, arrogance...
L’administration est sourde au bon sens et raffole de remontrances
moralisatrices exaspérantes.
« Arrêtez d’emmerder les
Français ! » a été l’interpellation gaillarde de
l’ensemble des Députés en réunion par un de leurs collègues
(Jacques Myard), en 2012, à propos de la prolifération des radars
routiers.
Dans la haute administration, des
esprits éclairés travaillent depuis longtemps pour passer de la
démocratie représentative actuelle au stade supérieur, qu’ils
appellent la « sémiocratie » et qui serait plus facile à
manipuler
Une réflexion collective d’experts
devrait précéder les décisions de l’exécutif, ce qui aboutirait
en fait à une démocratie sans élection ! Cela ressemble
beaucoup à ce que les peuples sont portés, par expérience, à
mépriser et adorent ridiculiser sous les termes de technocratie ou
de bureaucratie.
Travailler à ses intérêts propres
tout en faisant semblant de rechercher le bien public est une
activité très prisée dans ces milieux.
Dans les strates moyennes ou
inférieures de l’administration, on a trouvé plus facile de
mettre des normes autour de tous les actes de la vie, de compliquer
tout plutôt que d’essayer de simplifier la survie du citoyen dans
l’imbroglio paperassier et informatique qui le submerge.
L’administration aurait du adapter ses réglementations préformées
et rigides à la souplesse et aux arrondis nécessaires à la vie
civile. C’est le contraire qui a été préféré et ça coince !
Le nombre de Codes (civil, pénal, de déontologie, du travail, de la
chasse, de la pêche…) dépasse l’entendement.
Cette gabegie a un coût. Des Etats
européens du Sud ont fait défaut à partir de 2010 parce qu’il
ont vécu au dessus de leurs moyens et se sont endettés mais les
politiciens de ces pays ont toujours renâclé à diminuer les
dépenses de leurs administrations. Le système généreux de
protection sociale, qui avait fait parler en Europe d’Etats
–Providence, a longtemps tourné à plein régime et a chauffé.
Nos politiciens avaient malencontreusement ouvert à tous les
immigrants l’accès à ces privilèges, créant ainsi une pompe
aspirante pour un « déluge d’envahisseurs » (J.
Raspail). Le coût de l’immigration en 2010 avait été chiffré
entre 36 et 60 milliards par an. 550 000 immigrés clandestins
en métropole et 135 000 de plus en Outre-Mer rajoutaient tout à
fait légalement cinq milliards chaque année…aux dépenses de
l’Etat.
La fraude sociale, notamment à
l’assurance-maladie, qui est franchement illégale et n’est pas
uniquement liée à l’immigration, a coûté en 2018, 20 milliards
d’euros à l’Etat.
L’Etat et son administration sont
incapables de contrôler ce qu’ils entendent gérer. Le Ministère
de l’Education nationale ne peut même pas dénombrer exactement
les fonctionnaires qu’il rémunère. Dans ces conditions réaliser
des économies et diminuer les coûts publics devient une gageure.
Les syndicats le savent mais s’opposent
à toute modification des statuts sous prétexte de qualité du
service public mais en fait de leur intérêt sectoriel et de défense
de leurs avantages acquis. En France, nos politiciens ont refusé de
principe l’idée de diminuer les dépenses publiques car cette
manne avait évité l’explosion de la marmite sociale pendant
longtemps. Il fallait donc la conserver. Pour assumer, les Etats
souverains occidentaux ont dû s’endetter au-delà du raisonnable
et beaucoup sont de fait en cessation de paiement. Ils ont essayé
longtemps de le cacher, mais depuis les années 2010, les
conséquences catastrophiques de cet endettement pour les populations
sont apparues au grand jour. Ces Etats ont imposé des plans
d’austérité, ont augmenté les impôts, ont poussé la BCE
d’imprimer de la monnaie pour leur permettre de survivre et
finalement ont vendu leur souveraineté, qui est la liberté des
nations. Le peuple a vu s’abattre sur lui inflation et pauvreté
pendant que ses zélites politico-administratives continuaient de
bien vivre, elles et leurs commensaux, grâce à des statuts très
favorables, mis en place par elles-mêmes. Maintenant, on le menace
de la déflation !
jeudi 2 juillet 2015
Bonnes feuilles: Modernité et post-modernité.
Les journalistes font allusion à la
modernité et à la post-modernité, sans jamais définir ces termes
qui divisent encore philosophes, sociologues et historiens.
Pour résumer, la modernité est
caractérisée par la poursuite de l’idéal des philosophes
européens du XVIII° siècle. Elle est censée commencer avec la
Révolution Française et désigner la propension d’une société à
imposer la raison théorique comme son paramètre fondamental. Elle
s’oppose ainsi à la tradition, aux doctrines, aux idéologies et
même aux religions. Selon Habermas, elle reste un projet inachevé.
Elle est d’ailleurs probablement inachevable et, historiquement,
ses ambitions théoriques se sont heurtées à bien des obstacles
pratiques.
Si l’on en croit Wikipédia, la post-modernité commence vers la
fin du XX° siècle et se traduit par la dissolution de la référence
à la raison comme postulat. L’activité humaine tend à se
justifier par le paradigme général de la résolution immédiate des
problèmes par la volonté, fortement teintée par des émotions.
Celles-ci induisent des comportements adaptatifs, souvent
automatiques et un rapport au temps centré sur le présent. Beaucoup
voient dans la post-modernité un subjectivisme incohérent qui
entraîne une fragilisation des identités collectives et
individuelles. François Hollande avait en 2013 « la
conviction » que la croissance industrielle et la reprise
économique allaient reprendre dès 2014. Parce qu’une crise ne
dure pas !
Dans la lutte éternelle qui oppose les
anciens et les modernes, les conservateurs et les progressistes, la
tradition et le progrès, nos zélites ont toujours soutenu que la
seule voie était d’être moderne, donc progressiste. Elles ont crû
avec Marx que l’histoire avait un sens inéluctable allant vers un
Progrès continu.
Cette affirmation péremptoire heurte
le bon sens populaire car l’histoire se fait souvent en fonction
des aléas de la conjoncture, des décisions de quelques hommes
(encore faut-il qu’ils soient décidés) et de l’adhésion
éventuelle des peuples. Même pour les grandes innovations, après
chacun de ses « sauts » techniques, le progrès se heurte
toujours à un « mur de limitations ».
Depuis quelques siècles qu’elle
existe, il faut bien constater que la modernité n’a jamais montré
d’autre finalité que matérielle. La post-modernité encore
moins ! Maintenant elle erre au fil des découvertes
scientifiques, des possibilités techniques qui en découlent, des
opportunités et de multiples manœuvres pour faire du profit, comme
un sanglier en quête de nourriture dans la forêt, à la billebaude.
Elle est menée par l’intérêt immédiat, en général financier,
de nos meneurs affublés d’une cupidité insatiable. Nous naviguons
dans le brouillard.
Tout n’est pas à rejeter dans la
post-modernité ! Certes non. Mais elle nous a fait entrer
depuis quelques lustres, dans une impasse. Elle accumule des
incohérences et parfois des absurdités. Certains ayant encore la
faculté de réfléchir librement s’en sont aperçus. Au lieu de
fuir en avant, les yeux fermés, ils ont suggéré de s’arrêter un
instant et même de reculer pour retrouver le bon chemin. Mais ils
n’ont pas été écoutés et notre société erre au gré des
vagues économiques et des courants sociaux, comme un bateau ivre,
sans cap bien défini et avec des officiers de quart souvent
incompétents, roublards mais dépassés par les évènements !
« On ne conduit le peuple
qu’en lui montrant un avenir ; un chef est un marchand
d’espérance. » Napoléon dans ses Mémoires dictées à
Las Casas.
Pour mettre en perspective ce
pessimisme, on peut regretter le déclin de l’Occident et notamment
de l’effondrement français, tout en étant heureux de bénéficier
encore des bienfaits de la civilisation occidentale et de la
« douceur de vivre » résiduelle pour bon nombre
d’Hexagonaux.
Les historiens nous montrent que les
périodes de décadence des sociétés ont souvent été très
agréables à vivre. Le problème est de savoir combien de temps
elles peuvent durer avant la disparition pure et simple du système
social, économique et financier ainsi que du mode de vie qu’elles
avaient mis en place. Rien ne doit nous empêcher de profiter
pleinement du moment présent, de notre existence en général et de
savourer les bienfaits que nous offre encore la vie en France. Il est
incontestable qu’elle est encore bien meilleure que dans beaucoup
d’autres pays.
« Laissez rouler le bon
temps » dit-on à La Nouvelle Orléans !
mercredi 1 juillet 2015
La phrase la plus tarte.
Manuel Valls dans le rôle du cireur de pompes :
"le monde doit savoir que François Hollande est un grand Président !"
ou bien y a t-il un humour au second degré dans cette assertion.
La sémantique évolue tellement vite qu'il devient difficile de comprendre le sens vrai d'une phrase, en dehors de la récitation psalmodiée des "mantras" nécessaires à la PLOUC (Pensée Légale Obligatoire Unique et Correcte).
"le monde doit savoir que François Hollande est un grand Président !"
ou bien y a t-il un humour au second degré dans cette assertion.
La sémantique évolue tellement vite qu'il devient difficile de comprendre le sens vrai d'une phrase, en dehors de la récitation psalmodiée des "mantras" nécessaires à la PLOUC (Pensée Légale Obligatoire Unique et Correcte).
Inscription à :
Articles (Atom)