Après un long silence de réflexion et de méditation sur l'utilité de ricaner à propos des malheurs de l'actualité, voici quelques prédictions :
- A la rentrée, victoire du Président Horfer en Autriche.
- vote contre l'UE en Hongrie.
- élection, ric-rac mais élection, de Donald Trump en novembre aux Etats-Unis.
Tout ceci devrait valoir à Marine Le Pen un score remarquable en 2017. Mais sera-t-elle capable de gérer le défi ?
La voix profonde des nations, la tripe des peuples, est en train de monter sans que nos "zélites" diplômées mais stupides, bornées et surtout aveuglées par l'idéologie MAC (Mondialisme, Antiracisme et Cosmopolitisme) s'en aperçoivent. Elles continuent de trahir les peuples occidentaux avec leurs élucubrations sur la société multi-culti, cosmopolite et "vécue ensemble".
Devenez dissident, résistant ou rebelle, mais ne vous laissez plus faire comme des moutons."S'habituer à vivre avec le terrorisme islamique ! dit Valls. "Mon cul" lui répond le peuple autochtone de France.
Étincelles de bon sens et d'impertinence dans le fagot sec de la pensée "correcte" devenue obligatoire.
mercredi 27 juillet 2016
mercredi 17 février 2016
Le manifeste des populismes.
Dans le cadre des Etats Généraux de la France de droite, je vous propose de réfléchir sur les populismes qui se multiplient actuellement en Europe, aux Etats-Unis d’Amérique et ailleurs.
J’ai choisi la forme d’un feuilleton hebdomadaire pour ne pas vous lasser, estimé lecteur, dans le format bref qu’impose la toile internet et dans le style familier habituel de ce blogue.Notez bien, je vous prie, que le deuxième, troisième et quatrième épisode se trouvent à la fin du premier. Cela devrait faciliter la lecture !
Le manifeste des populismes.
Jean-Pierre Bex
On ne peut trouver aucun sens précis au terme « populisme » dans les discours de nos politiciens ou dans la prose médiatique. La PLOUC (Pensée Légale Obligatoire Unique et Correcte) de nos zélites* actuelles l’assimile souvent à la démagogie, au clientélisme, à la démocratie d’émotion, à l’électoralisme, à l’opportunisme … Cette connotation péjorative voire insultante dans le jargon obligatoire pour rester bien en cours dans la France de 2016 est devenue évidente.
On a même créé le néologisme méprisant de sondocratie pour insinuer que ce sont les résultats des sondages qui orientent les politiciens accusés de populisme comme s’ils étaient les seuls à en faire usage. Tous le font !
Ce manifeste veut analyser les bases générales de ces mouvements populaires intermittents dont les éruptions épisodiques effraient les privilégiés des systèmes politico-sociaux établis et troublent les esprits bien pensants. Une réflexion sereine s’impose sur les modalités de déclenchement, les mécanismes et les outils ou les leviers des populismes pour susciter peut être un peu moins de panique instinctive, viscérale et d’hostilité sectaire parmi les nantis de la nation
Ces éruptions populistes épisodiques et plus ou moins durables, sont des avertissements sérieux adressés aux zélites, pour qu’elles prennent en compte les difficultés réelles de la population et éventuellement qu’elles remettent à plat les incohérences et les absurdités quelles ont mises en route. Inutile d’ajouter qu’il est très rare de voir des zélites faire machine arrière tant qu’elles n’y sont pas impérativement contraintes. Pourtant les signaux d’alarme ne doivent pas être ignorés, sous peine de conséquences fâcheuses, comme l’avaient fait dans un autre domaine les ingénieurs de Tchernobyl avec le résultat que l’on connaît.
Après le populisme il ne reste plus au peuple que l’émeute et la révolution pour se faire entendre.
En 1848, Karl Marx publiait le Manifeste du Parti Communiste. Ce petit livre, réédité ensuite sous le titre de Manifeste communiste, organisait, à partir des réflexions de Engels, une idéologie structurée mais par nature théorique et abstraite. Les idées venaient d’intellectuels d’ « en haut » et leur application pratique dans le monde, vers la plèbe d'« en bas », au cours du XX° siècle a engendré les plus grandes boucheries de l’histoire de l’humanité.
Ce Manifeste des populismes sera moins redoutable, car les populismes viennent d’ « en bas », des entrailles des peuples et tentent de remonter jusqu’aux oreilles de l’élite. C'est souvent difficile ! Mais c'est le principe fondateur de la démocratie. Que cela plaise ou non !
* La liaison est surlignée par jeu et surtout par dérision.
J’ai choisi la forme d’un feuilleton hebdomadaire pour ne pas vous lasser, estimé lecteur, dans le format bref qu’impose la toile internet et dans le style familier habituel de ce blogue.Notez bien, je vous prie, que le deuxième, troisième et quatrième épisode se trouvent à la fin du premier. Cela devrait faciliter la lecture !
Le manifeste des populismes.
Jean-Pierre Bex
On ne peut trouver aucun sens précis au terme « populisme » dans les discours de nos politiciens ou dans la prose médiatique. La PLOUC (Pensée Légale Obligatoire Unique et Correcte) de nos zélites* actuelles l’assimile souvent à la démagogie, au clientélisme, à la démocratie d’émotion, à l’électoralisme, à l’opportunisme … Cette connotation péjorative voire insultante dans le jargon obligatoire pour rester bien en cours dans la France de 2016 est devenue évidente.
On a même créé le néologisme méprisant de sondocratie pour insinuer que ce sont les résultats des sondages qui orientent les politiciens accusés de populisme comme s’ils étaient les seuls à en faire usage. Tous le font !
Ce manifeste veut analyser les bases générales de ces mouvements populaires intermittents dont les éruptions épisodiques effraient les privilégiés des systèmes politico-sociaux établis et troublent les esprits bien pensants. Une réflexion sereine s’impose sur les modalités de déclenchement, les mécanismes et les outils ou les leviers des populismes pour susciter peut être un peu moins de panique instinctive, viscérale et d’hostilité sectaire parmi les nantis de la nation
Ces éruptions populistes épisodiques et plus ou moins durables, sont des avertissements sérieux adressés aux zélites, pour qu’elles prennent en compte les difficultés réelles de la population et éventuellement qu’elles remettent à plat les incohérences et les absurdités quelles ont mises en route. Inutile d’ajouter qu’il est très rare de voir des zélites faire machine arrière tant qu’elles n’y sont pas impérativement contraintes. Pourtant les signaux d’alarme ne doivent pas être ignorés, sous peine de conséquences fâcheuses, comme l’avaient fait dans un autre domaine les ingénieurs de Tchernobyl avec le résultat que l’on connaît.
Après le populisme il ne reste plus au peuple que l’émeute et la révolution pour se faire entendre.
En 1848, Karl Marx publiait le Manifeste du Parti Communiste. Ce petit livre, réédité ensuite sous le titre de Manifeste communiste, organisait, à partir des réflexions de Engels, une idéologie structurée mais par nature théorique et abstraite. Les idées venaient d’intellectuels d’ « en haut » et leur application pratique dans le monde, vers la plèbe d'« en bas », au cours du XX° siècle a engendré les plus grandes boucheries de l’histoire de l’humanité.
Ce Manifeste des populismes sera moins redoutable, car les populismes viennent d’ « en bas », des entrailles des peuples et tentent de remonter jusqu’aux oreilles de l’élite. C'est souvent difficile ! Mais c'est le principe fondateur de la démocratie. Que cela plaise ou non !
* La liaison est surlignée par jeu et surtout par dérision.
Définition.
Comme il n’en existe aucune qui fasse l’unanimité, faisons la
nôtre !
Le populisme est une volonté politique surgissant spontanément de
la population ou d’une partie importante de celle-ci, lorsque
qu’une divergence d’orientation sur des sujets fondamentaux se
manifeste avec les zélites dirigeantes. Le pourcentage de citoyens
convaincus du bien fondé de cette ou de ces volontés est
l’indicateur de la puissance du populisme qui en jaillira.
Ensuite apparaissent des politiciens, qui adhérent à cette volonté
ou s’en emparent, la structurent, la représentent et l’amplifient.
A cette étape encore la détermination et la pugnacité du soutien
populaire fait toute la force politique du mouvement, donc sa
durabilité et éventuellement son succès.
Méprisons l’insulte et assumons le populisme.
Faisons litière tout de suite de la connotation péjorative que
véhicule le terme populisme dans le vocabulaire politique et
médiatique actuel. Le populisme est par essence haï par les élites
qui s’en moquent tant qu’il est électoralement faible, mais
tremblent pour leurs postes, leurs prébendes, leurs avantages dès
qu’il gagne en puissance électorale et prétend se mêler aux
affaires du pouvoir. En fait, il est délicat pour des gens qui se
veulent démocrates d’attaquer de front les opinions du peuple avec
des arguments, donc ils évitent le débat d’idées.
Les critiques du populisme utilisent d’abord l’ironie, la
médisance, la dérision. A ce stade, il n’est donc pas surprenant
de les entendre utiliser l’insulte sournoise, insinuée, volontiers
condescendante. Plus tard, ils recourent à la coercition grâce aux
lois répressives de la liberté d’expression (loi Pleven, Gayssot,
Taubira …) et enfin ils pratiquent l’exclusion de ses partisans
de tous les débats, médias. On aboutit à la diabolisation
dogmatique comme le faisaient volontiers les « Lumières »
pour leurs contradicteurs.
« La multitude des bêtes brutes appelées hommes, comparée
avec le petit nombre de ceux qui pensent, est au moins dans la
proportion de cent à un chez beaucoup de nations. »
Voltaire dans Questions sur l’Encyclopédie. Sur ses vieux jours il
révise l’estimation à la baisse : « Le genre humain
pensant, c’est-à-dire la cent millième partie du genre humain
tout au plus… » Aventure de la Mémoire. Cité par Xavier
Martin dans Voltaire méconnu.
Le langage « communiquant » des politiciens a pour
principe premier de n’offenser jamais le peuple en général et
l’électeur en particulier, mais certains ou certaines, un jour
d’énervement, se laissent aller à la franchise.
« Les hommes politiques sont tout de même mieux avertis que
le commun des mortels ! » Elizabeth Badinter.
Voire, plus récemment, Laurent Wauquiez dans le Figaro du 14 février
2016 parle d’une trahison des élites politiques : « Un
mépris de classe s’est installé dans la classe politique. La plus
grande insulte que l’on y entend est celle de « populiste ».
Cette morgue technocratique rompt avec la tradition française. »
Même le pauvre Mélenchon voudrait être populiste ! Sans grand
succès.
« C’est le dégoût des élites. Méritent-elles mieux ?
Qu’ils s’en aillent tous ! J’en appelle à l’énergie du
plus grand nombre contre la suffisance des privilégiés. Populiste,
moi ? J’assume ! L’express du 16 septembre 2010.
Le discrédit sur le terme populisme naît aussi d’un amalgame
subtil avec d’autres mots franchement péjoratifs.
La démagogie fait mielleusement miroiter à ses auditeurs des
promesses spécifiques, souvent impossibles à réaliser, pour
obtenir leur vote en les trompant. Ici encore la démagogie vient
d’en haut, des zélites et s’adresse aux manants du bas de la
société.
Au contraire, le politicien populiste constate une volonté
populaire, la soutient et la renforce. En fait, le populisme quand il
surgit est porté par des convictions solides dans le peuple mais son
expression est souvent maladroite et confuse au moins au début. Il
lui faut un, une ou des tribuns pour émerger.
Le clientélisme, l’opportunisme, l’électoralisme dont on
accuse les populistes traduisent des comportements si répandus en
démocratie représentative qu’il semble difficile de leur en
faire reproche à eux seulement.
La doxocratie et la sondocratie, néologismes plus savants et assez
voisins, désignent un système où les dirigeants fonderaient leurs
décisions et actions principalement ou uniquement sur les résultats
des sondages ; la prolifération de sondages de toutes sortes
est telle actuellement que la sondocratie désigne l’ensemble de
la classe politique !
Parfois
le sens péjoratif est insinué par la réprobation politiquement
correcte de mouvements qui ont été qualifiés antérieurement de
populistes (Boulangisme, Poujadisme) ou par le côté iconoclaste,
maladroit voire brutal des ses orateurs dans leurs discours
(Jean-Marie Le Pen, Donald Trump, Vladimir Poutine).
« Ces rustauds mal élevés ne peuvent quand même pas
prétendre être nos égaux, atteindre notre expertise, notre
compétence… et convoiter nos places et nos avantages ! »
pense in petto le microcosme parisien !
Le fond de la pensée (soigneusement camouflée) des zélites est de
nier au peuple toute capacité d’élaborer une stratégie
intelligente. Il n’a pas les diplômes nécessaires donc il est
structurellement incapable de résoudre les problèmes du moment.
-
Caractéristiques générales des populismes.
Tiré
du latin populus (le peuple), le terme populisme devrait au contraire
être adulé par les nombreux démocrates qui forment nos zélites
dirigeantes. Au lieu d’y voir a priori un danger imminent pour la
République, comme le Premier Ministre Manuel Valls le clamait à
l’Assemblée nationale et sur toutes les chaînes d’information
en fin 2015, ils pourraient y trouver deux avantages.
D’une
part, ils constateront qu’il propose des échappatoires praticables
avant le stade ultime du mécontentement et de la fureur populaire
que serait une révolution. Le déchaînement des pulsions
reptiliennes des cerveaux humains devient alors incontrôlable. Le
sang coule et des têtes tombent.
D’autre
part, le populisme peut être la seule voie d’accès à la
démocratie directe. obstruée par Les tenants de la République des
« sachants » et sa démocratie représentative bloquent
toute tentative de recours populaire institutionnel alors que la
diffusion de l’informatique le rend maintenant possible même pour
des populations nombreuses. Assumons le mot populisme qui impose la
nécessaire prédominance des opinions du peuple sur les stratégies,
idéologies, engagements et élucubrations théoriques de l’élite,
des gouvernements, du grand capital, des privilégiés ou de toute
minorité qui aurait accaparé le pouvoir. C’est le principe de
base, au moins théorique, de la démocratie !
Le
populisme est un contre pouvoir populaire. Dans un régime
autoritaire il est écrasé tout de suite par l’autorité. Son
terreau d’élection est la démocratie représentative :
système ouvert, fragile et répandu un peu partout dans le monde.
Depuis
la fin de la deuxième guerre mondiale, la démocratie est devenue à
la mode, un peu partout, spontanément ou sous la pression des
vainqueurs occidentaux. On pourrait dire qu’elle est devenue
obligatoire pour qu’un pays soit bien considéré ! Les
différents systèmes dits démocratiques ont abandonné la
démocratie directe chère aux cités de la Grèce antique pour
passer à la démocratie représentative sans mandat obligatoire. La
liberté de vote de nos élus est totale. Le déripage de leurs votes
était prévisible, inévitable et donc il est arrivé. Ils ont fait
passer leur intérêt personnel, de caste, de parti, de coterie bien
avant le bien commun de la nation ou de la communauté qui les a
mandatés, le bon sens qui est la logique passée au tamis de
l’expérience. Ils ont été lâches et pusillanimes quand il
fallait être audacieux et courageux, obnubilés par le court terme
de leur réélection avant le long terme pour la nation. Le souci de
leurs mandants en dehors des campagnes électorales est le cadet de
leurs soucis, mais ils s’affairent pour leur réélection, synonyme
de maintien des avantages et privilèges. Sous la conduite de leurs
conseillers en propagande ou de leurs communicants, ils gèrent à
leur idée la vie tous les jours et surtout l’irénisme insatiable
et souvent déçu de millions de Français. Des effets d’annonces,
des élucubrations saugrenues, des idéologies, des hypothèses, des
théories, des projets aberrants provenant d’intellectuels
engagés, de rêveurs idéalistes et abstraits, de politiciens
cupides, de fous parfois ont fleuri partout. Ils les ont parées de
certitudes, les ont accompagnées de promesses folles et ont proféré
des mensonges éhontés pour les faire accepter par les masses
populaires lors des élections depuis trente ou quarante ans. La
déception finale de la population est maintenant au rendez-vous,
douloureuse et parfois dramatique pour certaines couches de la
population. Ces zélites ont le savoir faire, l’habileté, voire la
malhonnêteté, suffisantes pour se débrouiller et ne pas y laisser
trop de plumes financières, judiciaires ou sociale, c’est toujours
la population qui paie l’addition et les pots cassés des échecs
et désillusions politiques. Le principe dominant dans l’idéologie
de l’oligarchie qui a pris le pouvoir en France est que les
zélites, grâce à leur éducation, leur milieu, leur intelligence,
leurs relations amicales, leurs contacts internationaux, leur
connaissance des arcanes administratives… sont plus à même de
diriger le pays que la masse des Français indifférents, incultes,
manipulables qui forment la société civile.
Pour
faire bien, ils reconnaissent certains écarts imputables à de rares
moutons noirs dont les combinaisons ou turpitudes ont défrayé la
chronique. Mais ils ont pris des mesures pour les punir et cela ne se
reproduira plus.
B)
Caractéristiques des populismes.
Les
populismes sont aussi nombreux que les motifs potentiels de
divergence avec les décisions des zélites.
On
ne peut pas imaginer que dans des populations qui se chiffrent en
millions d’électeurs, il y ait une seule divergence avec les
zélites. Les populismes sont polymorpenes. Cette réaction populaire
n’est pas forcément univoque : le peuple est souvent divisé,
manipulé ou guidé.
Le
populisme est épisodique.
Le
populisme est une réaction populaire pour reprendre en main des
choix politiques faits par ses zélites arrivées au pouvoir grâce à
la démocratie représentative. Elles n’ont aucun mandat impératif
et obéissent aux ordres de vote des partis politiques bien plus
qu’à leur conscience ou à l’intérêt commun. Elles peuvent
donc, en toute légalité républicaine, mettre en route des projets
que le peuple peut détester parce qu’ils lui paraissent aberrants
et dont les résultats s’avère mauvais pour la nation. C’est
l’abîme qui s’est ouvert entre le pays légal et le pays
légitime.
Un
parti populiste ne peut exister que temporairement en fonction
de la durée et de l’intensité du soutien populaire et aussi des
réactions des zélites au pouvoir devant la montée de ce lanceur
d’alerte Une réaction intelligente d’abandon des idées
déclencheuses et de mise en route d’une politique plus adaptée
aux volontés populaires peut stopper le processius..
Le
populisme (qui va de bas en haut) est structurellement de droite
parce qu’il est imprégné de bon sens pratique et fondé sur la
réalité des choses. La gauche et ses variantes extrêmes usent
et abusent de la démagogie (qui elle va du haut vers le bas) qui est
chez eux permanente. Elle ne suffit pas à masquer des résultats
qui ont été constamment catastrophiques en France (Mitterand et
encore plus Hollande) et dans tous les pays qui ont un jour ou
l’autre tâté du marxisme sous quelque forme que ce soit. Cela
finit par se savoir même dans les strates les moins éduquées de la
population. Que cela plaise ou non à Mélenchon le capitalisme et
ses résultats ont réduit le marxisme à l’infinitésimal dans la
classe ouvrière.
Marcel
Dassault a probablement fait plus pour le bien être du prolétariat
que Georges Marchais !
Un
parti populiste est porté au pouvoir sur une ou deux bonnes idées
qui réunissent une majorité des Français. Lorsqu’il est au
pouvoir il lui faut gouverner sur tous les problèmes de la nation,
sur la politique étrangère et sur les affaires du monde. Il lui
faut donc un programme général. Le risque est alors de décevoir
une partie de son électorat.
Voici le schéma évolutif d’un populisme habituel.
Le
populisme est fondé sur une surveillance constante et silencieuse
du pouvoir, de ses déclarations, de ses actes et surtout de leurs
résultats, par les citoyens. Ses manifestations sociales,
médiatiques et politiques n’apparaissent au grand jour que lorsque
les convictions populaires fondées sur la réalité et le bon sens
divergent fortement et durablement de celles de l’élite qui sont
souvent fondées sur des théories abstraites.
Stade
0 du populisme.
Quand
tout va bien, que l’économie tourne bien, assure le plein emploi,
que la gestion politique et financière est saine et que la sécurité
et la paix sociale règnent à peu près partout, le populisme n’a
aucune raison de se manifester dans cette démocratie représentative
dont les élites assurent un fonctionnement sain. Il est en
dormition. Le peuple suit d’un œil distrait, irrévérent mais
silencieux, l’évolution des affaires du monde au « 20heures »
et chacun s’occupe de ses affaires personnelles. La réaction
populaire ne dépasse pas la sphère privée, le Café du commerce,
le stade des commentaires ou des ricanements.
Le
foutebol et les jeux télévisés règnent en maîtres.
Stade
I.
Par
contre, lorsque l’incompétence, l’amateurisme, la gabegie, la
corruption, la fatuité, s’installent chez les zélites et arrivent
à perturber la qualité de vie des citoyens parce que leurs
décisions et le laxisme institutionnel vont à l’encontre des
intérêts d’un grand nombre de citoyens, le populisme se réveille.
Il renaît de ses cendres si l’alerte est suffisamment forte.
La
difficulté initiale est de focaliser une fraction suffisamment
importante de la population sur une ou quelques récriminations
porteuses. Ainsi, il commence comme un malaise polymorphe, souvent
mal synthétisé, mal présenté, et donc facilement accessible à la
critique et aux sourires condescendants des zélites et de leurs
collaborateurs que sont les « médiasbires ». Ces gros
médias, subventionnés par l’Etat, ont une ligne éditoriale
fixée par leurs propriétaires, qui appartiennent tous à la Super
Classe Mondiale, et la liberté des journalistes est bridée,
orientée et finalement annihilée. La liberté, c’est tout ou
rien.
Mais,
la nature ayant horreur du vide, se présentent bien vite à
l’horizon politique des hommes ou des femmes charismatiques,
souvent issues de la société civile, qui adhèrent à ces idées
et qui savent structurer, sélectionner, ordonner et représenter ces
lamentations populaires dans les médias et dans les enceintes
politiques.
Ils
ou elles en tirent du prestige, de la visibilité médiatique et peu
à peu du pouvoir électoral. Ils ou elles s’acharnent à
transcrire les grognements du macrocosme (le peuple), les plaintes
corporatistes, les malaises sectoriels en un discours politique
argumenté, objectivement défendable, séduisant et adoptable par
une fraction plus importante de la population.
C’est
à la fin du stade I que le populisme subit sa première zone de
faiblesse. La volonté populaire est elle bien transmise par
l’appareil politique qui se met en marche ? Est-il
convaincant ? Si les réponses sont négatives tout en reste là
et les zélites ont gagné. Si les réponses sont positives, le
populisme peut passer au stade II.
Stade
II.
Il y
a de nombreux étages à conquérir progressivement dans le
millefeuille administrativo-politique des démocraties
représentatives modernes. CLa répartition des pouvoirs est une
protection contre d’éventuels coups de force militaires ou de
minorités agressives mais cela complique et ralentit la prise de
pouvoir effective selon les voies légales et institutionnelles. Le
populisme, dont les dents ont poussé, se présente aux portes du
pouvoir. Il vient d’en bas et arrive plus ou moins haut en fonction
du soutien électoral populaire qu’il reçoit. Ce soutien populaire
peut être capricieux, incertain et éventuellement sans lendemain.
En général à ce stade, un parti politique s’est formé pour
représenter cette volonté populaire.
En
1956, l’essor puis le déclin et la disparition du poujadisme est
emblématique car il est resté sectoriel (petits commerçants
écrasés par les impôts).
Ce
parti populiste subit les assauts souvent désordonnés, parfois
paniqués des zélites aux affaires et donc aux prébendes, de
l’opposition habituelle qui voit en lui un concurrent qui monte,
des médias qui comme chacun devrait savoir sont aux ordres de la
Super Classe Mondiale qui a établi le système politico-social en
cours, les syndicats qui y voient un empiètement sur leurs
prérogatives lucratives… Tous les apparatchiks des autres partis
politiques, les Frères des Loges Maçonniques, les adeptes du Front
Républicain. Tout cela fait du monde et les journalistes en
profitent pour évoquer le fameux plafond de verre qui empêcherait
l’accession de ce parti au véritable pouvoir effectif s’il ne
fait pas alliance avec d’autres ! Mais s’allier impose des
concessions.
Stade
III.
Très
progressivement le populisme arrive au pouvoir sous la forme d’un
parti qui a su s’organiser pour se dédiaboliser, séduire et
profiter de la gestion catastrophique de ses prédécesseurs. Le
populisme a quelques difficultés pour trouver des collaborateurs
expérimentés, compétents et responsables qui partageant plus ou
moins complètement ses idées. Il manque d’expérience des arcanes
de la politique politicienne. Mais s’il réussit dans les villes,
département ou régions où il a pu s’implanter il acquiert une
respectabilité dans l’opinion publique. En France, les villes et
départements gérés par le FN depuis quelques années sont
globalement satisfaits de leur sort malgré le harcèlement
médiatique. Robert Ménard en sait quelque chose ! Ici se
situe la deuxième zone de faiblesse du populisme : le soutien
populaire est fort et durable mais tous les canaux de diffusion
restent fermés à ses idées. Le système est puissant et retors,
les médias sont hostiles, le tir de barrage des zélites est
permanent et ne fait pas dans la dentelle : allégations de
menaces de guerre civile, lois liberticides et procès à tous
moments.
Un
jour peut être la magistrature suprême s’ouvre à lui. Là
commence la véritable épreuve car là est le pouvoir absolu. C’est
particulièrement vrai dans la Constitution de la V° République
Française. La troisième zone de faiblesse du populisme est là :
il faut convaincre des alliés pour atteindre les 50% fatidiques.
S’allier fait perdre de l’autonomie, peut chagriner certaines
couches sociales, bref il faut de la fermeté et du doigté !
Plusieurs scénarios peuvent survenir.
1) Le meilleur. Le régime s’insinue dans le moule ancien, comme un éléphant dans un magasin de porcelaines. Il en casse quelques unes, bouleverse des usages établis, redresse des déripages institutionnels, mais s’impose peu à peu, maintient l’ordre social et commence à tenir ses engagements. Ses premiers résultats l’encouragent, font baisser le volume des critiques et augmentent le soutien populaire. Les combattants, c’est-à-dire les adhérents ou les sympathisants, volent au secours de la victoire. On sort de l’impasse politique qu’avaient engendré les précédents régimes, le peuple entrevoit la fin du marasme et on débouche sur un boulevard qui peut être celui de la victoire ou de l’échec, car il faut durer malgré l’incessante et forte opposition du microcosme et de ses sbires et un soutien du macrocosme (la société civile, la population) qui risque de s’effilocher avec le temps.
2) Le pire. L’émeute immédiate se déclenche, créée et attisée par les syndicats, les partis politiques battus, les institutions judiciaires, les médias, le chobiz, les communauté ethniques, presque toute l’élite ...et le peuple de gauche qui n’hésite pas à s’élever contre la démocratie. Bravant le résultat du suffrage universel, on assiste à la coalition des vaincus de l’élection contre le pays réel, qui est la majorité silencieuse pour une fois victorieuse. C’est un véritable putsch contre le suffrage universel.
Le nouveau pouvoir a deux options :
a) Le régime devient autoritaire. Seul moyen de permettre une modification des institutions et des structures politiques et sociales. S’il accède au pouvoir ce populisme peut évoluer vers un régime autoritaire (c’est un des risque de l’aventure populiste ) pour être efficace ou s’orienter vers des modifications institutionnelles pour rétablir une vraie démocratie : le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.
Il se sert de l’armée, de la police, des services de renseignement pour mater le coup de force des vaincus et s’imposer. Le nombre de porcelaines cassées dans la boutique augmente. Beaucoup plus que dans le premier scénario mais qu’importe ! Il faut ce qu’il faut. Si les nouvelles élites ont les nerfs solides et une volonté granitique elles peuvent s’imposer mais elles se verront attribuer le qualificatif perfide de « fachos ».Si elles font le choix de la fermeté il faut le faire à fond et jusqu’au bout. Toute hésitation sera considérée comme une faiblesse.
b) Le régime, impuissant à dompter les factieux, hésitant à franchir le Rubicon, cède sur tout ou beaucoup de ses engagements. L’Europe s’en mêle. L’ONU aussi. Le marasme s’amplifie et le risque de guerre civile est à son maximum.
1) Le meilleur. Le régime s’insinue dans le moule ancien, comme un éléphant dans un magasin de porcelaines. Il en casse quelques unes, bouleverse des usages établis, redresse des déripages institutionnels, mais s’impose peu à peu, maintient l’ordre social et commence à tenir ses engagements. Ses premiers résultats l’encouragent, font baisser le volume des critiques et augmentent le soutien populaire. Les combattants, c’est-à-dire les adhérents ou les sympathisants, volent au secours de la victoire. On sort de l’impasse politique qu’avaient engendré les précédents régimes, le peuple entrevoit la fin du marasme et on débouche sur un boulevard qui peut être celui de la victoire ou de l’échec, car il faut durer malgré l’incessante et forte opposition du microcosme et de ses sbires et un soutien du macrocosme (la société civile, la population) qui risque de s’effilocher avec le temps.
2) Le pire. L’émeute immédiate se déclenche, créée et attisée par les syndicats, les partis politiques battus, les institutions judiciaires, les médias, le chobiz, les communauté ethniques, presque toute l’élite ...et le peuple de gauche qui n’hésite pas à s’élever contre la démocratie. Bravant le résultat du suffrage universel, on assiste à la coalition des vaincus de l’élection contre le pays réel, qui est la majorité silencieuse pour une fois victorieuse. C’est un véritable putsch contre le suffrage universel.
Le nouveau pouvoir a deux options :
a) Le régime devient autoritaire. Seul moyen de permettre une modification des institutions et des structures politiques et sociales. S’il accède au pouvoir ce populisme peut évoluer vers un régime autoritaire (c’est un des risque de l’aventure populiste ) pour être efficace ou s’orienter vers des modifications institutionnelles pour rétablir une vraie démocratie : le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.
Il se sert de l’armée, de la police, des services de renseignement pour mater le coup de force des vaincus et s’imposer. Le nombre de porcelaines cassées dans la boutique augmente. Beaucoup plus que dans le premier scénario mais qu’importe ! Il faut ce qu’il faut. Si les nouvelles élites ont les nerfs solides et une volonté granitique elles peuvent s’imposer mais elles se verront attribuer le qualificatif perfide de « fachos ».Si elles font le choix de la fermeté il faut le faire à fond et jusqu’au bout. Toute hésitation sera considérée comme une faiblesse.
b) Le régime, impuissant à dompter les factieux, hésitant à franchir le Rubicon, cède sur tout ou beaucoup de ses engagements. L’Europe s’en mêle. L’ONU aussi. Le marasme s’amplifie et le risque de guerre civile est à son maximum.
lundi 4 janvier 2016
Période de voeux (pieux?). Beaucoup de bruit pour rien.
Mes estimés lecteurs ont sûrement trouvé que je me laissais aller à la paresse ces derniers temps. En fait, avant, pendant et après mon voyage fantastique en Namibie, Botswana et Zimbabwé, j'ai beaucoup lu et médité sur l'action efficace que peut avoir un citoyen lambda sur l'évolution politique de son pays.
Du concret, comme dab !
Ricaner sur la vacuité intellectuelle et morale de nos politiciens et gloser sur leurs incohérences, malhonnêtetés et absurdités, est amusant mais vain.
Les "valeurs républicaines" sont un mythe dans une démocratie représentative où 6 millions d'électeurs n'ont aucune (ou presque) représentation dans les instances du pouvoir.
La vraie situation sociale est un abîme entre un peuple qui souffre de plus en plus (physiquement et moralement) et une "élite", bien nourrie, bien rémunérée, bien avachie mais arrogante et incompétente qui fait de la politicaillerie pour maintenir ses prébendes.
Hollande veut déchoir les binationaux terroristes de la nationalité française. Bien ! Moi qui suis binational ( Français et Patagon) et pas encore terroriste, j'en tremble déja ! Le monde politique en fait le sujet du mois !
La France d'en haut est divisée sur le plan moral ! Diable ! Elle a encore quelques soucis moraux.
Celle d'en bas, qui sent bien que c'est une manoeuvre politique, une posture de "Zizi Rider", calcule que, vu le nombre encore relativement limité (heureusement) des terroristes et le fait qu'ils se fassent sauter eux-mêmes ou (encore plus heureusement) que la Police en abatte la plupart sans discussion et sur le champ, le problème de la déchéance nationale se posera pour moins de cinq ou dix individus binationaux terroristes, qui se foutent complètement de leur nationalité française. Alors basta et appliquons les lois qui existent, mais sans aménité. Taubira dehors !
Un Président qui voudrait être efficace déciderait :
-un arrêt immédiat de l'immigration legale ou non.Le nombre est important en "démocratie bisounours". Même sans être électeur et encore plus quand on le devient.
-une traque féroce ("jusque dans les chiottes")des islamistes radicaux faisant l'apologie de la violence. Salafistes, wahabites, Frères musulmans ou autres djihadistes forcenés ne devraient pas avoir leur place en France car ils sont dangereux.
-un réarmement conséquent et rapide de l'Armée et de la Police. Un renforcement du Renseignement. C'est urgent et vital !
-un changement à 180° de notre politique étrangère. Nous développerons plus tard, mais dans l'immédiat Fabius dehors !
Aujourd'hui, je lis que Riss (Directeur de Charlie Hebdo) met sur le même plan, dans sa haine et dans son édito anniversaire, les fanatiques de l'islam qui tuent et les"culs bénits venus d'autres religions"(sous entendu les cathos) qui n'aiment pas l'humour scatologique de Charlie.
On peut trouver dans cette affirmation la preuve que nos "zélites" n'ont encore rien compris aux motifs profonds de la grogne populaire. Pourvu que cela ne s'aggrave pas en 2016 !
Du concret, comme dab !
Ricaner sur la vacuité intellectuelle et morale de nos politiciens et gloser sur leurs incohérences, malhonnêtetés et absurdités, est amusant mais vain.
Les "valeurs républicaines" sont un mythe dans une démocratie représentative où 6 millions d'électeurs n'ont aucune (ou presque) représentation dans les instances du pouvoir.
La vraie situation sociale est un abîme entre un peuple qui souffre de plus en plus (physiquement et moralement) et une "élite", bien nourrie, bien rémunérée, bien avachie mais arrogante et incompétente qui fait de la politicaillerie pour maintenir ses prébendes.
Hollande veut déchoir les binationaux terroristes de la nationalité française. Bien ! Moi qui suis binational ( Français et Patagon) et pas encore terroriste, j'en tremble déja ! Le monde politique en fait le sujet du mois !
La France d'en haut est divisée sur le plan moral ! Diable ! Elle a encore quelques soucis moraux.
Celle d'en bas, qui sent bien que c'est une manoeuvre politique, une posture de "Zizi Rider", calcule que, vu le nombre encore relativement limité (heureusement) des terroristes et le fait qu'ils se fassent sauter eux-mêmes ou (encore plus heureusement) que la Police en abatte la plupart sans discussion et sur le champ, le problème de la déchéance nationale se posera pour moins de cinq ou dix individus binationaux terroristes, qui se foutent complètement de leur nationalité française. Alors basta et appliquons les lois qui existent, mais sans aménité. Taubira dehors !
Un Président qui voudrait être efficace déciderait :
-un arrêt immédiat de l'immigration legale ou non.Le nombre est important en "démocratie bisounours". Même sans être électeur et encore plus quand on le devient.
-une traque féroce ("jusque dans les chiottes")des islamistes radicaux faisant l'apologie de la violence. Salafistes, wahabites, Frères musulmans ou autres djihadistes forcenés ne devraient pas avoir leur place en France car ils sont dangereux.
-un réarmement conséquent et rapide de l'Armée et de la Police. Un renforcement du Renseignement. C'est urgent et vital !
-un changement à 180° de notre politique étrangère. Nous développerons plus tard, mais dans l'immédiat Fabius dehors !
Aujourd'hui, je lis que Riss (Directeur de Charlie Hebdo) met sur le même plan, dans sa haine et dans son édito anniversaire, les fanatiques de l'islam qui tuent et les"culs bénits venus d'autres religions"(sous entendu les cathos) qui n'aiment pas l'humour scatologique de Charlie.
On peut trouver dans cette affirmation la preuve que nos "zélites" n'ont encore rien compris aux motifs profonds de la grogne populaire. Pourvu que cela ne s'aggrave pas en 2016 !
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