Depuis 1881, une loi protégeait la
liberté d’expression notamment dans la presse. Elle avait supprimé
toute autorisation préalable et tout délit d’opinion. Elle ne
sanctionnait que trois abus : la provocation au crime, la
diffamation et l’injure.
Cette liberté, jugée adéquate
pendant près d’un siècle, a été rognée par des amendements
successifs : loi Pleven (juillet 72), puis Gayssot-Rocard
(juillet 90) qui voulaient surtout décourager la remise en question
de dogmes historiques considérés comme définitivement établis et
intangibles. De nombreux historiens se sont élevés contre ces
textes de loi, mais sans grande efficacité.
Depuis 2003, une avalanche de nouvelles
lois (3 février 2003, 18 mars 2003, 9 mars 2004 et 21 décembre
2004) s’est attachée à punir tout propos, qui pourrait être
considéré, explicitement ou implicitement, comme misogyne,
homophobe, raciste, sexiste, anti-sémite… ainsi que leur promotion
médiatique ou institutionnelle, directe ou indirecte. Cela fait
beaucoup !
Plus tard encore, la création de la
HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour
l’Egalité) a renforcé les peines encourues pour apologie d’une
quelconque préférence nationale, régionale ou familiale, pour
toute discrimination ou pour révision de l’historiquement correct.
Le pouvoir n’est pas particulièrement
fier de cet arsenal juridique, mais il laisse faire, sans vergogne,
des officines politiques subventionnées qui attaquent
systématiquement en justice tout contrevenant avec l’espoir de
ruiner financièrement les récalcitrants.
L’obnubilation de l’anti-racisme,
de l’anti-révisionnisme, de l’anti-sexisme, de
l’anti-anti-sémitisme, de l’homophilie a engendré une kyrielle
de lois qui interdisent tout débat sous prétexte de ne pas offenser
l’Autre ou l’Histoire établie.
Peu de gens connaissent ces multiples
lois françaises qui restreignent la liberté d’expression, dans le
domaine public bien sûr mais aussi dans la sphère privée. Les
médias politiquement corrects ne les évoquent jamais car ils ne se
sentent en rien menacés. Il faut donc parler de ces lois honteuses,
liberticides et scélérates.
Pourtant, malgré cet arsenal
judiciaire de destruction massive, deux femmes politiques (Nadine
Morano et Marion Maréchal-Le Pen) viennent d’être traitées
publiquement de salopes et de connasses. L’une par un prétendu
humoriste et l’autre par un vulgaire attaché parlementaire.
La première a porté plainte contre
l’humoriste et la justice dira si la prétention d’humour permet
ou n on de s’exonérer de la loi. La seconde, plus fine, se défend toute
seule et met le Parti socialiste en porte à faux en évoquant un
deux poids et deux mesures en fonction de l’appartenance politique
de l’insultée. Un caquetage lors d’un discours étant considéré comme plus
insultant que les termes de "salope et connasses".
Soyons simples :
A mon avis, l'humour (le vrai) n’a jamais justifié
l’injure. Donc condamnation nécessaire de l’histrion.
Double condamnation pour le valet
sénatorial qui ne sachant argumenter insulte bassement une jeune
femme que tout rend sympathique et avilit ainsi la fonction
parlementaire.Les politicards doivent donner l'exemple.
Triple condamnation morale pour
l’employeur du minable mal élevé (JP Michel, sénateur socialiste mais d'extrême gauche) qui a osé dire un jour : « Le
fondement du juste est le rapport de force ». La loi de la
jungle n’est pas loin.
Les injures à connotation raciale destinées à Mme Taubira sont tout aussi insupportables que les insultes telles que "salopes et connasses".
Revenons à la loi de 1881, appliquons la fermement et supprimons les lois scélérates. Nos politiciens doivent comprendre que l'important est de faire face à une dépresssion industrielle structurelle et non pas seulement une "crise"conjoncturelle, qu'ils en cherchent les causes et qu'il les corrigent. Quand la misère s'abat sur le peuple, il est difficile de lui faire manifester de la sympathie pour ce que la gauche appelle les "valeurs de la République".
Revenons à la loi de 1881, appliquons la fermement et supprimons les lois scélérates. Nos politiciens doivent comprendre que l'important est de faire face à une dépresssion industrielle structurelle et non pas seulement une "crise"conjoncturelle, qu'ils en cherchent les causes et qu'il les corrigent. Quand la misère s'abat sur le peuple, il est difficile de lui faire manifester de la sympathie pour ce que la gauche appelle les "valeurs de la République".
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