A quoi peut bien servir d’écrire un
blogue ?
Cette interrogation lancinante me
taraude le cerveau depuis quelques années de rédaction plus ou
moins régulière !
Bien sûr, il est distrayant de ricaner
des bévues, erreurs, fautes de nos gouvernants, de l’opposition,
des pipeuls, bref de tout ce petit monde qui est censé diriger nos
affaires et qui démontre son incompétence tous les jours. Il y a
trop d’occasions de se moquer d’eux ; trop fastoche !
Le plus grave est qu’ils sont
imperméables à toute remise en question et que finalement cela ne
sert à rien de les brocarder.
Je prends un exemple : 25% des
Français inscrits sur les listes électorales ayant voté envoient
des député européens euro-sceptiques à Bruxelles (sans compter
les nombreux abstentionnistes qui considèrent que l’Europe ne vaut
pas le déplacement). Le premier parti d’Europe est à l’évidence
constitué par des euro-sceptiques. La première décision que
prennent les chefs des 30 Etats (ou presque !) est de nommer à
la tête de la Commission Européenne un fédéraliste convaincu
(Juncker) et à la tête du Parlement un socialiste tout aussi
fédéraliste (Schultz). Bravo pour la démocratie et le respect des
minorités !
« La politique n’est pas
l’art de résoudre les problèmes mais de faire taire ceux qui les
posent. » Henri Queuille, minable politicien français qui
a servi de modèle à J. Chirac et peut être à M. Valls.
Alors on peut s’essayer à des
réflexions plus sérieuses mais c’est difficile car le format du
blogue impose des articles brefs et concis. En fait, la situation de
la France est tellement dramatique que ces réflexions ne peuvent
être que sombres et inutiles. C’est mauvais pour le moral en ces
jours de vacances ! Seul un rebond favorable, imprévisible, du
« ballon à deux bouts », du fantasque ballon de rugby,
du « fatum » de la vie, peut nous sortir de l’ornière
du déclin et des catastrophes que nous avons nous-mêmes creusée.
Le livre est plus adapté à ces élucubrations. Dès les mois de
septembre ou octobre 2014 vous trouverez en librairie un essai que
je publie chez Via Romana dont le titre sera : « Trahisons
des zélites et conseils de guerre ». Il est décapant, je
vous l’assure ! Je vous en reparlerai pour vous donner envie
de le lire et j’espère qu’il fera réfléchir ceux qui ont
encore un peu de cortex sur la substance blanche du paléo-encéphale
reptilien.
Quoi qu’il en soit il est stimulant
d’écrire pour clarifier sa pensée et éventuellement la
confronter à d’autres. C’est une de mes déceptions de n’avoir
pas su établir un dialogue avec les lecteurs de ce blogue. Ecrire
est un plaisir personnel mais quand même il ne faut pas en faire un
plaisir égoïste ! J’espère arriver un jour à débattre
avec mes estimés lecteurs, comme disent les Espagnols Que le vaya
lindo, estimado Senor o Senora !
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