samedi 9 février 2013

Pour n'en plus parler...


Le mariage est une institution sociale, adoptée dans l’immense majorité des sociétés, en vue du bien commun :
- faire des enfants dont la société a besoin pour se prolonger.
- leur donner les meilleures conditions de vie et une éducation adaptée à leurs nécessités.
Se marier  n’est pas un moyen d’officialiser l’amour entre deux personnes, mais c’est se plier à certaines règles sociales qui ont donné une stabilité certaine aux société occidentales pendant des siècles. Le mariage a toujours été considéré comme bisexe pour des raisons biologiques et naturelles.
Au moment de la réforme grégorienne au XI° siècle, l’Eglise catholique avait pesé de tout son poids en faveur d’une institutionnalisation obligatoire du mariage qui devait être monogame en Europe. Mais il a pu être polygame en islam, polyandrique dans certaines populations (Esquimaux, tribus indiennes et africaines) et d’autres variantes sont encore possibles.
Plus tard, Calvin et Luther ont institutionnalisé le divorce.
La modernité a imposé le mariage civil, puis le PACS et les statuts du concubinage.
Actuellement, le mariage bisexe est en régression numérique et d’autres formes juridiques d’union ont été mises au point (PACS, concubinage…). Nous sommes dans la post-modernité et l’individualisme est devenu roi. Voila le nœud du problème : faut-il favoriser les nécessités vitales d’une société ou les « desiderata » de quelques individus.
L’utopie permanente nous propose un mariage inverti.

Quels sont les arguments pour changer le Code civil et institutionnaliser le mariage inverti unisexe ?
  • Satisfaire la revendication du lobi pédéraste qui ne représente qu’une infime minorité de la population. Les paires constituées de deux personnes du même sexe sont évaluées au maximum à 1% de tous les couples (INED. recensement de 1999). Cette revendication de mariage unisexe, combattue même à l’intérieur de la communauté homosexuelle, prend des allures de revanche sur la société traditionnelle qui mépriserait les homosexuels (probablement autour de 5 % de la population). Notons que le mariage est ouvert à tous (hétéro ou homo), mais avec deux personnes de sexe opposé. Les homos n’en sont pas privés puisque on évalue à 20% d’entre eux les homos mariés (avec une personne de sexe opposé !). Si on officialisait le mariage inverti, on verrait bientôt les nymphomanes demander un mariage polyandrique, les zoophiles justifieraient un mariage avec des animaux, les mariages incestueux n’auraient plus d’obstacles de principe …
Au maximum, pourquoi ne pas légiférer pour ouvrir l’accès du permis de conduire aux non-voyants !
Quels sont les arguments pour refuser d’ouvrir l’institution du mariage à des paires unisexe ?
  • L’argument religieux ne joue pas puisqu’il ne s’agit que d’un mariage civil. Les trois religions monothéistes sont unanimes pour refuser le mariage religieux à des paires unisexe.
  • Sur un plan social, il ne faut pas banaliser l’homosexualité, qui est une impasse biologique.
  • Sur un plan individuel, qu’on le veuille ou non, les homosexuels font quatre fois plus de tentatives de suicide que les autres. 18 % des ados homos affirment avoir fait au moins une tentative de suicide. Plus de 50 % affirment abuser de tabac, de drogues et/ou d’alcool plus que de raison (Etude berlinoise 1999).
- Considérée par certains comme « une maladie que l’on doit guérir », l’homosexualité n’est pas un droit mais une tolérance qu’une société individualiste accepte d’accorder à une minorité qui ne doit pas être brimée pour son orientation sexuelle. Une autre dénomination qui accorderait les mêmes droits sociaux aux Union Homos Officialisées devrait satisfaire le lobi pédéraste et aurait l’avantage de ne pas toucher à l’essence du vrai mariage. A ma connaissance le lobi refuse de transiger.
- Le style de vie de la communauté homosexuelle n’a jamais glorifié ni la fidélité, nécessaire au mariage, ni la pondération festive utile à l’éducation des enfants.
45 % des homosexuelles et 36 % des homosexuels se disent tenaillés par le désir d’enfants. Dans le temps, la seule solution pour les homos était l’adoption. Maintenant, les progrès de la médecine permettent à une paire unisexe de prétendre à une filiation plus ou moins acrobatique. Il faut pourtant faire passer les droits de l’enfant avant le droit à l’enfant.
Pour se décider :
On ne peut faire aucune confiance aux avis du PS, qui dit n’importe quoi, n’importe quand :
« Je dis avec la plus grande fermeté que le droit à avoir la vie sexuelle de son choix ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l’enfant » Elisabeth Guigou Garde des Sceaux du Gouvernement Jospin.

Il semble logique de penser que le développement normal d’un enfant se fait avec un père et une mère.
82 % des homos n’avaient pas de relations satisfaisantes avec leur père pour 18 % d’hétéros ;
66 % des homos avaient des relations excessives avec leur mère contre 42 % pour les hétéros. (Synthèse des statistiques par l’Association oser en parler.)

Voila, estimé lecteur, ce qui m’a paru le plus sensé dans l’avalanche d’articles sur ce sujet et de slogans haineux de la manif pro-mariage inverti, où je n’étais pas. Par contre, j’étais venu à Paris pour l’immense « manif » contre l’utopie. Les causes perdues sont souvent les plus belles à défendre.

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