lundi 14 juillet 2014

Pourquoi un blogue ?


A quoi peut bien servir d’écrire un blogue ?
Cette interrogation lancinante me taraude le cerveau depuis quelques années de rédaction plus ou moins régulière !

Bien sûr, il est distrayant de ricaner des bévues, erreurs, fautes de nos gouvernants, de l’opposition, des pipeuls, bref de tout ce petit monde qui est censé diriger nos affaires et qui démontre son incompétence tous les jours. Il y a trop d’occasions de se moquer d’eux ; trop fastoche !
Le plus grave est qu’ils sont imperméables à toute remise en question et que finalement cela ne sert à rien de les brocarder.
Je prends un exemple : 25% des Français inscrits sur les listes électorales ayant voté envoient des député européens euro-sceptiques à Bruxelles (sans compter les nombreux abstentionnistes qui considèrent que l’Europe ne vaut pas le déplacement). Le premier parti d’Europe est à l’évidence constitué par des euro-sceptiques. La première décision que prennent les chefs des 30 Etats (ou presque !) est de nommer à la tête de la Commission Européenne un fédéraliste convaincu (Juncker) et à la tête du Parlement un socialiste tout aussi fédéraliste (Schultz). Bravo pour la démocratie et le respect des minorités !
« La politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes mais de faire taire ceux qui les posent. » Henri Queuille, minable politicien français qui a servi de modèle à J. Chirac et peut être à M. Valls.
Alors on peut s’essayer à des réflexions plus sérieuses mais c’est difficile car le format du blogue impose des articles brefs et concis. En fait, la situation de la France est tellement dramatique que ces réflexions ne peuvent être que sombres et inutiles. C’est mauvais pour le moral en ces jours de vacances ! Seul un rebond favorable, imprévisible, du « ballon à deux bouts », du fantasque ballon de rugby, du « fatum » de la vie, peut nous sortir de l’ornière du déclin et des catastrophes que nous avons nous-mêmes creusée. Le livre est plus adapté à ces élucubrations. Dès les mois de septembre ou octobre 2014 vous trouverez en librairie un essai que je publie chez Via Romana dont le titre sera : « Trahisons des zélites et conseils de guerre ». Il est décapant, je vous l’assure ! Je vous en reparlerai pour vous donner envie de le lire et j’espère qu’il fera réfléchir ceux qui ont encore un peu de cortex sur la substance blanche du paléo-encéphale reptilien.
Quoi qu’il en soit il est stimulant d’écrire pour clarifier sa pensée et éventuellement la confronter à d’autres. C’est une de mes déceptions de n’avoir pas su établir un dialogue avec les lecteurs de ce blogue. Ecrire est un plaisir personnel mais quand même il ne faut pas en faire un plaisir égoïste ! J’espère arriver un jour à débattre avec mes estimés lecteurs, comme disent les Espagnols Que le vaya lindo, estimado Senor o Senora !

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