lundi 17 novembre 2014

Naufrage des Hôpitaux parisiens.

Il est dur pour un chirurgien formé et ayant travaillé dans ces hôpitaux prestigieux avec des patrons compétents et cultivés de constater les résultats catastrophiques du "hold up réalisé par l'administration hospitalière sur la vraie médecine depuis une vingtaine d'années.
Je ne vous parlerai pas de la fermeture de multiples  Hôpitaux et de leurs services d'urgence, il vous suffit d'ouvrir les yeux. La dernière en date étant la fermeture des urgences de L'Hôtel Dieu à Paris. On murmure que la vue splendide depuis cet immeuble intéresse les services administratifs de l'Assistance Publique-Hopitaux de Paris qui souhaiteraient y installer leurs bureaux. (AP-HP : L'assistance publique : il n'y en a plus et les hôpitaux perdent leurs meilleurs éléments.)
Quelques exemples :
- Le service de parasitologie et de maladies tropicales de Bicêtre  a été fermé sans aucune solution de remplacement, dans une période où cette pathologie tropicale est de plus en plus importée. Pour souligner la délicatesse de ces salopards de directeurs d'hôpitaux, les livres et dossiers du chef de service ont été tout bonnement jetés par la fenêtre aux ordures.
- La fermeture hallucinante du service d'oncologie infantile de Garches témoigne du mépris absolu de l'administration pour les  malades surtout quand il s'agit de bambins. CRS, vigiles, malades "pipeaux"... La ministre de la santé ment à la télé quand elle dit que l'on n'est incorporé dans un protocole thérapeutique expérimental que lorsqu'on est d'accord. Le chef de service vient de commettre un livre à ce sujet. Lisez le pour avoir peur pour le amintien de votre santé !
- Le départ des plus grandes sommités de la médecine et de la chirurgie pour le secteur privé conventionné est un indice' très grave. L'hôpital Tenon à Paris va perdre au 1° janvier son chef de service urologique d'ultra pointe, excédé par la bureaucratie administrative en général stupide et hermétique aux vrais difficultés de la médecine. Direction la Clinique de Turin. Les directeurs administratifs et les lourdes équipes qu'ils ont mis en place ne pensent qu'à l'obéissance à leurs chefs et à l'équilibre budgétaire de leur établissement. Ces cons là plaisantent à peine quand ils se permettent de dire que les Hôpitaux iraient beaucoup mieux s'il n'y avait dedans ni malades ni médecins.
Je vous avais dit dans un précédent et lointain article que la médecine française déclinait. Le déclin s'accélère et la bonne médecine se transporte maintenant dans le secteur privé conventionné. Nous aurons l'occasion d'en reparler. Avis aux amateurs.

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