mardi 20 décembre 2011

Réflexions sur le racisme.




Dés que l’on évoque ce sujet, un rugissement féroce jaillit de la foule des intellectuels branchés, des endoctrinés idéologiques, des idiots utiles ou pas, des professionnels de l’anti-racisme sélectif et de tous ceux qui radotent dans les médias et surtout à la télé, sur le soi-disant racisme de Français de souche pour les culpabiliser… Les médias, la plupart des politiciens, tous les syndicalistes, beaucoup de fonctionnaires …en un mot , les légions de la gauche plurielle socialo-communiste et bien d’autres sympathisants mous, sonnent le hallali pour tout individu voulant définir les mots et réfléchir aux réalités.
Ces gens, qui se considèrent comme les descendants intellectuels des Lumières et s’auto-proclament modestement des élites, savent, eux, que ce sujet doit rester tabou. La vérité complète et définitive sur ce sujet a déjà été établie par leurs soins et les lois répressives de la République punissent de fortes amendes, voire de prison ceux qui voudraient apporter quelque révision que ce soit à la version officielle. L’œil inquisiteur de la HALDE, de SOS -Racisme, de la LICRA ou d’autres « pompes à phric » du même tonneau, est braqué sur tout contrevenant.
« Ah ! Assez de silence, criez avec mille langues. Je vois qu’à force de silence le monde est pourri. » Sainte Catherine de Sienne.
Laissons le calme revenir, laissons baisser l’adrénalinémie de ces bien-pensants et tâchons d’éviter la prison !
La France est-elle encore le pays de la liberté ? Puisque vous me le dites, allons-y !

Envisageons donc, sereinement, en toute franchise, « cet instinct dont parfois nous médisons sous le nom de racisme. » J. Perret dans « Belle lurette ».
Nous constatons tous les jours l’ambiguité qu’ont acquis certains mots dans le langage actuel. Le mot racisme est utilisé par tout le monde, sans que personne ne se préoccupe des multiples significations que peut prendre ce mot. Entre la perception par le bon sens de différences évidentes entre les races humaines et la théorisation d’une éventuelle supériorité raciale, voire de la persécution d’un groupe social, il existe un abîme. Les associations anti-racistes contribuent, par leurs exagérations stupides, à refouler toute réflexion sur le racisme, de la pensée publique où elle ne doit pas apparaître, à la pensée privée voire intime où elle se réfugie, se terre, se dissimule… et souvent se renforce.
Par des procès ineptes et répétitifs, avec les sanctions financières qu’ils impliquent presque automatiquement de la part d’un justice politiquement correcte ou même sans justice (par une dénonciation à la HALDE ), ces associations ont réussi à faire disparaître le débat d’opinion du paysage médiatique français.
Comme disait l’Abbé Pierre : « Il faut quand même pouvoir dire à un Juif qu’il chante faux » (ou à Kouchner qu’il n’est moralement pas très clair)  sans que ce soit de l’antisémitisme ! »

On donne maintenant une définition tellement large du racisme qu’elle aboutit à nier l’évidence : c’est-à-dire qu’il existe des différences entre les individus de l’espèce humaine et que ces différences morphologiques ont justifié l’identification de diverses races à l’intérieur de l’espèce humaine. Pourquoi ce qu’on admet pour les chiens, les poules ou les vaches ne serait pas vrai pour l’espèce humaine ? Ce refus d’évidence est particulièrement curieux de la part de gens qui acceptent, sans broncher, l’hypothèse évolutionniste de Darwin, qui fait de l’homme le dernier maillon d’une longue chaîne évolutive animale.
Certains anthropologues affirment, sans preuve formelle de ce qu’ils avancent, que toute l’espèce humaine serait née dans la même région de l’est africain, d’une même souche unique. Il n’y aurait donc qu’une seule race humaine. Lucy serait notre mère à tous ! Ils ne sont même pas certains du sexe de Lucy et encore moins de sa nature : singe, pré-hominidé ou Homo ! Ici, on est en plein dans l’imaginaire-roi, l’élucubration devient reine et le valet-fraude n’est souvent pas très loin.
Mais d’ailleurs souche unique ou souches multiples, qu’importe ?
La filiation unique n’empêcherait en rien qu’au cours du temps, des différences du morphotype soient apparues, peut-être par hasard, plus probablement par nécessité d’adaptation au climat, au milieu ambiant et se soient ultérieurement perpétuées par transmission au génotype. Prière aux néo-darwiniens de ne pas diaboliser a priori cette suggestion ! Actuellement, il faut bien constater que des différences morphologiques existent bel et bien et que des races humaines ont évolué, au fil du temps, des endroits et des circonstances, de façon différente. La recherche médicale individualise d’ailleurs, objectivement, de plus en plus de prédispositions raciales, génétiques, pour certaines maladies.

La biologie animale ou végétale ne connaît pas l’égalité et, par contre, s’épanouit dans la diversité. Le racisme, au sens de discrimination raciale, est une tendance animale naturelle intuitive, probablement paléo-encéphalique des êtres vivants en général. L’homme en fait partie !
Il faut bien constater que les différentes espèces animales ou végétales ne se mélangent pas beaucoup entre elles, dans la nature. Qu’il y ait une tendance innée de chaque individu à fréquenter des personnes du même groupe social et de même affinité, de même langue, de même socle ethnique, religieux, culturel est prouvé par le mode de constitution habituelle des groupes sociaux et se trouve confirmé par le communautarisme actuel. Plus les périodes sont troublées ou violentes, plus ces phénomènes d’agrégation communautaire se manifestent.
On n’est pas raciste ou anti-raciste. Le racisme doit être considéré comme un continuum et non pas comme un état mental fixé. On est plus ou moins raciste, plus ou moins souvent, plus ou moins gravement raciste, en fonction de sa culture sociale, de son éducation familiale, de ses tendances personnelles et surtout des circonstances.
Il semble plus logique, et probablement plus efficace, pour réfléchir à ses conséquences sociales, de distinguer le racisme anodin du racisme grave. La frontière entre ces deux aspects du racisme devrait être mieux balisée et tout franchissement sévèrement puni.

Racisme anodin et racisme pervers :

Le racisme anodin constate des différences morphologiques et de comportement entre les différents groupes ethniques. Il les analyse éventuellement, les intègre dans la diversité biologique, mais s’astreint à la discrétion, à la courtoisie et au respect de l’autre, car tous les hommes ont la même dignité humaine.
Le principe de dignité humaine égale pour tous les hommes et femmes a été initialement affirmé dans l’enseignement du Christ. Accepter la même respectabilité de tous les hommes était une révolution des mœurs à l’époque. C’est l’apanage de la civilisation occidentale, malgré des manquements épisodiques, de l’avoir maintenu et généralisé au cours de nombreux siècles. Mais encore actuellement beaucoup de peuples, de castes et d’hommes n’acceptent pas ce principe et estiment avoir des dérogations !
En fonction de nos circonstances de vie, nous avons eu, nous avons ou nous auront probablement tous un jour ou l’autre des pulsions racistes. Je dis tous car il est erroné de penser que seuls des méchants sont concernés.
Ces pulsions racistes sont plus ou moins exprimées, plus ou moins longtemps, plus ou moins fort. En général, la raison, le bon-sens et l’éducation les contrôlent et les dominent.
C’est plus facile pour ceux qui ne se sentent en rien menacés par ces différences de comportement et qui les voient de très loin.
C’est plus difficile pour ceux qui y sont confrontés, par force, dans la vie de tous les jours.
En clair, il est plus facile de ne pas avoir de pulsions racistes quand on habite le VII° arrondissement de Paris que quand on est un Français expatrié en Côte d’Ivoire au moment où les Patriotes du Président Gbagbo vociféraient dans les rues d’Abidjan qu’ils voulaient manger du Blanc !

La situation peut devenir dramatique si les conditions économiques du moment ne permettent pas d’assurer les moyens fondamentaux de vivre à toute la population. La lutte pour la survie s’impose alors. L’Afrique du Sud « arc-en-ciel » en a donné un mauvais exemple à Johannesburg. L’homme reste fondamentalement ce qu’il est depuis des millénaires : un animal féroce pour ses congénères, avec un cerveau qu’il a réussi à enduire, au fil du temps, d’une petite couche de civilisation. Mais la civilisation n’est qu’un vernis fragile, une mince protection acquise, qui dissimule la vraie nature humaine. Elle est longue à obtenir pour un homme, encore plus longue pour un peuple et peut se désagrèger en quelques instants dans des conditions de survie difficile. Nous avons tous la barbarie à fleur de peau !
« Rien n’est plus lamentable que l’homme parmi tout ce qui, sur la terre, respire et se traîne ! » Zeus dans le XVII° chant de l’Iliade.
« L’homme est un loup pour l’homme. » Plaute.
« L’homme est un gorille lubrique et féroce. » Taine.
« J’ai beaucoup appris sur la nature humaine, mais rien de très favorable. » Billy Wilder.


Différences morphologiques et de comportement :

Si l’on englobe dans le mot racisme le fait de constater ces différences morphologiques ou de comportement d’un groupe ethnique à l’autre, tout le monde est raciste. En fait, constater ces différences est l’énoncé d’une vérité.
Que des défauts ou des qualités aient pu être attribués, par la perspicacité populaire ou par des manipulations mentales, à certains groupes est un fait banal. La « radinerie » des Ecossais, la « balourdise » des Belges, la nonchalance des Sud-américains, la « fainéantise » des Corses et le travail arabe…. sont devenues l’objet de plaisanteries. Pendant un temps, on a aussi brocardé les blondes, sans beaucoup plus de raison logique. Ces comportements de la vie de tous les jours sont difficilement mesurables, objectivement, par des méthodes statistiques mais subjectivement la clairvoyance populaire amorce leur reconnaissance, les conditions de vie du moment les confirment ou les infirment, des manipulations peuvent les déformer et elles peuvent même changer d’une époque à l’autre. Les Français ont bien cru, à tort mais avec délice, qu’ils constituaient le peuple le plus intelligent de la Terre !!!
Qu’il y ait des différences de comportement entre les groupes sociaux, raciaux, ethniques ou claniques, tout le monde devrait en convenir, car c’est évident. C’est la vie réelle ! D’ailleurs un comportement identique de toutes les populations de par le monde le rendrait bien insipide et ennuyeux. Les voyages n’auraient plus d’intérêt.
Ce racisme anodin, superficiel est finalement acceptable s’il reste discret, dans le domaine privé. L’homme civilisé, qu’il soit noir, blanc ou jaune, devrait se faire un devoir de ne pas en faire état, de façon discourtoise, dans son discours et dans ses actes publics.


Acceptons aussi le fait que certains groupes ethniques, pour des raisons probablement plus liées à leur milieu, à leur culture qu’à leur patrimoine génétique, réussissent mieux que d’autres, dans un domaine de l’activité humaine et à un moment donné de l’histoire de l’humanité. Beaucoup de Juifs participent actuellement au marché de l’argent dans le monde. Des Noirs dominent les épreuves de sprint et même la majorité des disciplines en athlétisme, sans parler du basket-ball américain et du monde du jazz. Les Asiatiques, Indiens en tête, s’adaptent remarquablement à l’informatique… et au capitalisme. Les Chinois, commerçants extrêmement doués, se posent en successeurs potentiels des Américains pour la domination du monde...
Des différences de comportement se retrouvent aussi dans des groupes d’âge, de religion, de langue…de revenu financier ou de couche sociale, voire d’orientation sexuelle.
Ces différences de comportement communautaire peuvent changer avec le temps ou par assimilation dans un autre groupe social. Porter un jugement subjectif de valeur sur ces différences est un comportement humain habituel. Ceci d’autant plus qu’en Occident, beaucoup de minoritaires font tout ce qu’ils peuvent pour singulariser leur groupe. Les tenues vestimentaires des Noirs américains sont recherchées et voyantes ; le comportement de certains homosexuels frise l'extravagance…Ici encore on est dans l’anodin, si l’on reste dans le domaine privé.
En effet, il est fondamental, pour les personnes qui se veulent civilisées, de faire l’effort intellectuel nécessaire pour cantonner ces considérations personnelles dans leur petit domaine privé, pour ne pas heurter la susceptibilité souvent exacerbée des autres. Dans le monde, ces différences de comportement des communautés humaines induisent des organisations sociales différentes d’un pays à l’autre, qu’il s’agisse du cadre politico-administratif ou des structures économiques. Beaucoup dans les inégalités de développement économique dépend des structures que se sont donnés les pays et qu’ils doivent aux décisions, bonnes et mauvaises, de leurs prédécesseurs et accessoirement aux conditions géographiques locales (climat, richesses minières, végétation…). Un pays peut, s’il le veut, rattraper rapidement son retard technique. La volonté des hommes qui y vivent actuellement et notamment de leurs dirigeants, reste le facteur déterminant.
Les modifications de niveau de vie qui se manifestent actuellement d’un pays à l’autre en sont la preuve. Un exemple : L’Algérie et la Corée du Sud ont démarré pratiquement ensemble leur indépendance, chacun de ces deux pays après une guerre féroce. Les avantages climatiques, de richesse pétrolière et gazière, d’infra structures … étaient tous en faveur de l’Algérie. Mais la Corée du Sud n’a connu ni l’islam, ni le marxisme. Pourtant, qui oserait comparer maintenant le niveau de vie des peuples Algérien et Coréen du Sud ?
Qui pourrait nier que le niveau matériel de la vie n’est pas le même en Occident, en Russie et en Afrique ?
Depuis la révolution industrielle en Europe, l’économie est devenue prépondérante pour déterminer le niveau matériel de la vie des peuples. Bien sûr, il y a encore des populations qui vivent très heureuses dans un dénuement surprenant. La diversité biologique s’étend à la volonté et à la capacité d’utilisation optimale des techniques du moment. Que la domination économique du monde favorise l’amélioration des conditions de vie matérielle des populations dominantes est difficilement contestable. En contrepartie, il est aussi évident qu’elle a demandé des efforts importants et soutenus aux peuples qui l’ont établie. De plus, cette domination économique n’est pas fixée ; elle évolue avec le temps… et peut changer. L’Europe et le monde ont été économiquement dominés par les Espagnols (XVI° siècle), puis par les Français (XVII°-XVIII°), par l’Angleterre (XIX°), maintenant par les Etats-Unis (XX°-XXI°) et peut-être par la Chine bientôt.
Reconnaître ces différences de développement économique n’est pas tomber dans un racisme punissable, c’est reconnaître une évidence. C’est pourquoi il faut distinguer le racisme anodin, que nous venons d’envisager, du racisme pervers, que nous allons maintenant disséquer.

Le racisme grave, pervers, haïssable et punissable, commence quand une des trois actions suivantes se manifeste.
  • Apparition, dans le niveau de langage privé et à plus forte raison public, d’une hiérarchisation, que l’on prétend objective, de différences morphologiques ou comportementales, entre des races pour établir un ordre, avec des supérieurs et des inférieurs.
Remarquons toutefois que les guerres ont entretenu, pendant des millénaires, cet état de fait de races dominantes et dominées, en se fondant sur la force physique ou militaire. Malheureusement, mais effectivement, la force, physique ou militaire, a été toujours nécessaire pour maintenir une civilisation et le respect que le reste du monde est supposé lui devoir. « L’épée est l’axe du monde » De Gaulle.
En a t-on fini ? Rien n’est moins sûr, mais les clivages ne seront probablement plus les mêmes. Le premier événement grave, même survenant à l’autre bout du monde, peut éroder la petite couche de civilisation qu’il a fallu des siècles pour établir et nous faire retourner à la violence originelle.

Mais la force physique n’est pas forcément suffisante.
On peut imaginer, et on doit respecter voire honorer, des sociétés qui ne mettraient pas la force militaire, l’argent ou le luxe matériel au premier plan de leurs préoccupations et qui voudraient vivre dans un monde plus spirituel, plus moral, plus libre. Les ordres religieux monastiques en sont un bon exemple, à l’intérieur des sociétés occidentale ou asiatique. Ils n’ont rien de méprisable, bien au contraire. Les Indiens Guaranis en Amérique du Sud et les Amish aux Etats-Unis d’Amérique non plus ! Les Karen en Birmanie …les Boudhistes Tantriques au Tibet, ont entamé une lutte inégale et désespérée pour pouvoir survivre libres.

  • Utilisation de l’appartenance d’un individu à un groupe social pour lui attribuer les ou certaines caractéristiques attribuées à son groupe social.
Pour un individu donné cela a de grandes chances d’être faux ! Il y a des Corses qui travaillent, des Ecossais qui ne sont pas près de leurs sous, des Belges intelligents… et des Français cons ! Même si l’immense majorité des casseurs-pilleurs, dans les émeutes raciales ou dans les manifestations en Europe, sont des Noirs ou des Beurs, tout beur ou noir ne peut être automatiquement assimilé à un délinquant. Il ne doit pas l’être mais, il faut bien reconnaître que la communautarisation ostentatoire d’excentriques, soulignant agressivement leur singularité ethnique, religieuse, culturelle ou sexuelle… ne facilite pas l’effort intellectuel nécessaire à la masse autochtone pour dominer la réaction instinctive de mettre, à tort, tous les membres d’un groupe dans le même panier.
« La confiance ne se décrète pas, elle se mérite. » Jacques Rueff.
En médecine, nous avons exactement la même difficulté pour passer du raisonnement statistique au cas particulier d’un malade. Une statistique, bien menée sur de grands groupes de malades, donne des certitudes à la médecine dite « fondée sur les preuves », quand elle concerne une population. Dans le cas particulier que représente chaque malade, le choix, même orienté logiquement par l’argument statistique, garde un côté aléatoire. C’est un pari orienté ! C’est ce qui confère un aspect artistique à la bonne médecine scientifique. 

  • La perversion raciste s’aggrave vers le diabolique lorsque ces jugements de valeur débouchent sur des insultes ou des brimades, des brutalités, des raquets (rackets) ou des sanctions, des meurtres ou des génocides, décidées par certains hommes contre d’autres hommes ou groupes ethniques.


Ce racisme pervers est moralement, individuellement et socialement, redoutable. Il est indéfendable et condamné par la Morale fondamentale. Il doit être puni par la Justice. Il est inacceptable dans une société civilisée.
C’est à ce niveau là, au niveau de la perversion du concept, qu’il faut combattre férocement le racisme. Mais il faut viser juste.
La première erreur des politiciens a été de combattre le racisme trop en aval. Par exemple, procurer seulement des gilets pare-balles aux policiers engagés contre les saccages des banlieues par des groupes de jeunes voyous ethniquement homogènes ou d’émeutiers communautaristes.
En amont, la deuxième erreur politique a été de sanctionner des vétilles. Diaboliser la notion de discrimination, par exemple. La perception de différences inter-ethniques est banale, naturelle, instinctive et anodine. Le fait de les percevoir ne peut être délictueux. Si on combat le racisme anodin trop en amont, comme on le fait depuis de longues années, la population cache ses opinions, les fait rentrer dans la sphère personnelle ou intime. Mais elles s’y renforcent parce qu’elles sont vraies et naturelles et qu’on les interdit. Bref, il a été stupide de s’attaquer à « Y a bon Banania » ou à « Tintin au Congo »!
La lutte contre le racisme pervers est absolument nécessaire. Mais l’antiracisme officiel interdit de parler de races et donc de réfléchir dans le calme aux solutions à apporter aux difficultés de la coexistence de diverses communautés. L’immigration massive et incontrôlée que connaît la France a crée ce problème. Pour le résoudre, nos élites, prisonnières de leur idéologie, n’ont pas trouvé mieux que d’interdire d’en parler pour ne pas risquer de promouvoir le racisme.
Nos intellectuels rêvaient d’assimilation, maintenant ils sont moins ambitieux et nous parlent seulement d’intégration et nous vivons en pratique dans un communautarisme assaisonné d’insécurité et de violence, en craignant l’extégration, qui est le contraire de l’intégration. L’autochtone devrait s’intégrer dans le moule culturel de l’allochtone. Soyons clairs. L’intégration n’a plus aucune chance.
Si, au fil des générations, ce communautarisme finissait par s’homogénéiser, on atteindrait l’idéal. Les diversités minoritaires se fondraient harmonieusement avec le socle majoritaire pour produire un ensemble meilleur. On n’en prend pas le chemin dans l’immédiat !
L’extégration, qui se profile, serait redoutable.
En un mot, le gouvernement fait l’autruche jusqu’à ce qu’un évènement imprévu, une situation mal gérée ou un problème non traité fasse vibrer ou exploser le système. Démosthène se moquait de ce pugiliste qui ne se mettait en garde que contre les coups qu’il venait de recevoir ! Nos gouvernants font constamment la même chose avec le plus grand sérieux ! Les démocraties représentatives occidentales vivent maintenant dans une hypocrisie telle qu’elle sera probablement le linceul de leurs cadavres, si elles ne se corrigent pas rapidement. On ne peut pas imaginer de coller des rustines sur toutes les nouvelles perforations d’une chambre à air vieillie et hors d’usage. Il faut un jour envisager de changer la vieille chambre à air. Il faut changer de paradigme diraient les pédants. Tout simplement revenir à la réalité des faits et s’y soumettre !

Les Français autochtones, dits « de souche », sont-ils racistes ?


Quoiqu’on en dise, la population autochtone française avait, de tout temps, manifesté sympathie et compassion envers les quelques personnes immigrées, parfois malheureuses qu’elle côtoyait tous les jours. Mais quand leur nombre a augmenté et qu’il a fallu qu’elle adapte son mode de vie aux difficultés sociales liées à cet afflux massif de population, là elle a renâclé. Pour faire passer la pilule aux autochtones, nos autorités publiques ont d’abord sous-estimé publiquement l’abondance de cette immigration incontrôlable. Cela s’appelle mentir. Puis les pouvoirs publics ont minimisé son coût pour le budget national. Les menteurs devenaient récidivistes ! Enfin, les « menteurs-récidivistes » nous ont vanté les potentialités de la France Black-Blanc-Beur, dans le cadre d’une Europe métissée. Le terme était impropre mais quelques uns l’ont cru parce qu’il sonnait bien ! On revenait à la méthode du Docteur Coué. En fait, personne ne connaissait au départ les résultats que pouvait donner ultérieurement cette expérimentation sociale : une cohabitation raciale, rapidement installée et fortement dosée. Dans l’hexagone, actuellement, on constate que différentes communautés vivent à côté les unes des autres, sans beaucoup se mélanger. Malgré les énormes moyens mis en œuvre, répressifs ou autres (financiers, publicitaires, médiatiques, manipulations mentales…) un changement profond des mentalités des uns et des autres ne se décrète pas ; il ne peut être déclenché que par de véritables modifications des réalités qui les ont engendrées.
Le monde imaginaire et le monde réel se rencontrent de temps en temps. C’est alors douloureux pour l’imaginaire ! Le pot de terre n’a jamais pu résister au pot de fer !

La France, comme beaucoup de pays latins, habituée à des afflux de populations variées sur son territoire, est traditionnellement un pays d’accueil pour des immigrants qui souhaitent s’intégrer au mode de vie autochtone. Les Français sont encore très peu racistes à notre époque. Ils restent dans l’anodin. Les anglo-saxons le sont bien davantage, les Arabes encore plus et les Chinois portent la xénophobie à son paroxysme, sans le faire voir grâce à leur impassibilité proverbiale.
Par contre, ne pas être raciste n’implique pas forcément de laisser des minorités imposer leurs volontés à la majorité. La France a déjà vécu ces dernières années des émeutes raciales et on peut en prévoir d’autres. On a vu à plusieurs reprises, des heurts entre Musulmans et Juifs sur le territoire français à l’occasion de quelque événement dans le monde et particulièrement au Moyen-Orient. La conséquence de ces troubles sociaux est l’apparition de manifestations, plus ou moins exprimées, de racisme réactionnel dans la population autochtone. Dans tous les pays du monde, quand une fraction sociale immigrée et non intégrée atteint environ 10% de la population totale, les problèmes raciaux commencent. C’est la fameuse masse critique. Quoi qu’il en soit, finissons-en, définitivement, je vous prie, avec la fable que seuls les Blancs ont des pulsions et des comportements racistes. Demandez à un Hindou si un brahmane et un intouchable ont la même dignité ! Penchez-vous sur les rapports entre Arabes et Noirs, dans le monde actuel et dans l’histoire ! Demandez à un Musulman s’il considère que la femme est l’égale de l’homme ! Demandez à un Tutsi son sentiment vis-à-vis d’un Hutu ! La discrimination négative existe encore dans le monde entier. L’esclavage n’est pas aboli, de nos jours, dans tous les pays.
Finissons-en aussi avec cette habitude détestable qui consiste, lorsqu’on est à court d’arguments dans une discussion, à traiter son interlocuteur de raciste, sexiste, anti-sémite…ou autres noms d’oiseaux, voire de fasciste, pour le condamner ipso facto à la vilennie, à la honte et à la réprobation sociale.
La diabolisation par le verbe doit être supprimée du débat courtois et civilisé. Comme l’a été la peine de mort !
« L’antiracisme normaté est en train de devenir une idéologie totalitaire analogue à ce que fut le communisme au XX° siècle. » Alain Finkielkraut.

Racisme acceptable, voire utile :

La modernité sectaire n’est plus à un paradoxe près. On nous glisse subrepticement l’idée inacceptable qu’il existerait un racisme acceptable.
En fait, au lieu de distinguer le racisme anodin du racisme pervers, la pensée dominante a établi la notion que la gravité du racisme était liée au sens dans lequel il s’exerçait.
A côté du racisme abject, qui fait souffrir des populations défavorisées ou qui permet à une population dominante de brimer, voire de tuer les dominés, il y aurait des formes de racisme acceptable, tolérable voire utile, lorsqu’elles frappent des populations dites privilégiées.
On avaliserait ainsi un racisme social compensateur ! Il y aurait un racisme acceptable par la pensée unique de la modernité et l’autre…
Que des Africains du Sud noirs persécutent et tuent sauvagement des Mozambicains, des Zimbabwéens, des Tanzaniens noirs, dans les townships de Johannesburg ne mérite pas la une des médias, car ce sont des noirs qui se montrent racistes et qu’ils ont « l’excuse » de la pauvreté. Racisme acceptable, du bout des lèvres.
Le racisme anti-blanc est devenu idéologiquement acceptable, grâce aux produits de dégradation du marxisme. Exproprier et éventuellement tuer des fermiers blancs au Zimbabwé est une erreur regrettable, mais vénielle, dont les médias internationaux parlent peu. Sous-entendu, par la pensée dominante, les blancs auraient tellement fait souffrir les noirs que cela équilibrerait le bilan.
Au nom de quelle nouvelle invention juridique peut-on rendre les successeurs responsables moralement des actes de leurs prédécesseurs ? Seuls les révolutionnaires de 1794 en Vendée, Staline et les communistes un peu partout dans le monde et quelques mafieux sadiques, en Italie ou ailleurs, ont osé s’attaquer aussi à la famille de leurs ennemis. On ne peut pas en faire des références. La prescription juridique impose l’oubli judiciaire au bout d’un certain temps. Sachant que les valeurs morales changent au fil du temps historique, un boîte à idées américaine a proposé d’interdire de juger sur le plan moral tous les actes ayant plus de cinquante ans. On définirait ainsi une Prescription de Jugement Moral (PJM) qui, elle, commencerait cinquante ans après les faits. Ainsi, on s’abstiendrait de porter un jugement moral sur des actes datant de plus d’un demi-siècle. Avec cette PJM, les recherches historiques envisageraient les actes de nos prédécesseurs en s’imposant de tenir compte des circonstances, des habitudes de leur époque et des principes moraux en vigueur. Rien n’est plus stupide que de juger les actes d’Alexandre le Grand en fonction des principes de la démocratie et ses décisions en fonction des droits de l’homme. Inversement, il est permis de se demander ce que pourront penser nos descendants au XXII° siècle, de notre société qui tue hypocritement, sous le manteau, les petits fœtus et les vieillards fragiles. La PJM servira peut-être à sauver la réputation historique de notre temps et de sa pensée unique ?

Quoiqu’il en soit, un véritable racisme anti-blanc, anti-Occidental, s’est installé dans beaucoup de populations du monde, qui bénéficient pourtant de subventions ou d’autres aides, provenant en grande partie de l’Ouest de l’hémisphère Nord. Curieusement, on peut même percevoir ce racisme anti-blanc parmi des populations allochtones, qui vivent volontairement sur des territoires Occidentaux et y trouvent de nombreux avantages matériels ! Ce racisme anti-blanc s’apparente souvent à de l’envie, voire à de la jalousie, fondée sur des différences de niveau de vie matérielle.
Lors de l’élection du Président Obama en novembre 2008 tous les éditorialistes du Tiers-Monde se focalisaient plus sur l’importance de la couleur de sa peau que sur ses qualités intrinsèques ou son projet de gouvernement. Ils y voyaient tous une revanche du Noir contre le Blanc dominant !
Toutes les religions défendent souvent les mêmes principes moraux, avec parfois des moyens plus contraignants pour le faire, que l’Eglise catholique. Paradoxalement, elles sont épargnées par nos intellectuels alors que la cathophobie est à la mode parmi nos élites. Elle se manifeste régulièrement et contraste avec un fond constant d’islamophilie. Sous prétexte qu’elle a été la religion dominante en France pendant longtemps et qu’elle conserve une influence spirituelle millénaire indiscutable, il est toléré de l’attaquer à propos de tout et de rien. Le moindre propos d’un Pape est disséqué, isolé, interprété et parfois dénaturé par les médias. Le Pape est la cible d’attaques grossières du Canard enchaîné et de bien d’autres déchaînés, de façon systématique et lassante. Pourtant, dans nos démocraties où le quantitatif est roi, connaissez-vous un homme politique qui draine autant de monde que lui quand il se déplace ?

Un cimetière Juif profané, c’est de l’antisémitisme qu’il faut punir férocement ; un cimetière musulman dégradé, c’est une insulte inacceptable à l’islam ; un cimetière franchouillard mis sens dessus-dessous, c’est habituel et donc bénin. Les institutions publiques n’ont pas le droit de financer la construction de Mosquées, mais elles peuvent donner le terrain et participer au financement de centres culturels islamiques, qui deviennent ultérieurement des Mosquées.
La sélectivité dans l’appréciation de la gravité du racisme ouvre toutes grandes les portes de l’infamie.
Justice ? Absente ! Alors, magouilles !
Les religions et l’Etat doivent être séparés. Point final.



Pire, le racisme peut même être jugé utile. Le racisme d’Etat, la discrimination positive, « pro active action » que les Américains ont inventé puis abandonné, ont été relancés par le Président Obama et repris dans beaucoup de pays. Sarkozy, peut-être sous l’influence du carlabrunisateur, a été sur le coup après sa première élection. Ce ne sont rien d’autres que des manifestations d’un racisme social compensatoire, qui a pour but de permettre à des minorités d’être artificiellement représentées par des quotas. Ce racisme politique va à l’encontre de la méritocratie, mais se drape dans le voile de la justice sociale. Il a surtout un effet dévalorisant pour ce type de promotion que les plus brillants des minoritaires perçoivent et déplorent. Les plus stupides de ces minoritaires sont les liders féministes qui souhaitent l’égalité numérique des hommes et des femmes dans les conseils d’administration, dans les entreprises, en politique… On pourrait aussi réclamer une adéquation numérique des différents groupes sociaux dans les prisons, devant le chômage ou devant l’impôt. Pourquoi pas un nombre égal d’hommes et de femmes dans l’armée ou dans la profession d’infirmière ?
Comme des discriminations sur les promotions persisteraient, on équilibrerait le système par des manœuvres coercitives et discriminatoires dans l’autre sens. Utopie !
Comme pour les impôts, à qui on a confié un rôle de redistribution des revenus !
Pour éviter les discriminations à l’embauche, on va développer le CV anonyme. Utopie !
Sous prétexte de justice sociale, on voudrait nous faire admettre un racisme redistributif, légal et obligatoire. Tout cela reste, pour moi, stupide et pervers.

mercredi 14 décembre 2011

Petit résumé de l'histoire de la France moderne




Depuis la Belle Epoque, à la jonction du XIX° et XX° siècle, qui a pu être considérée par certains comme l’apogée européenne du bien-vivre, on assiste à une lente dégringolade sociale dans tous les domaines…
D’abord à cause des guerres et pas n’importe lesquelles. 
La grande boucherie de 14-18 a littéralement saigné les populations française et allemandes. 
Ensuite la catastrophe militaire de 1940, qui s’est abattue sur une France mal préparée, l’a achevée psychologiquement.
Après, c’est la longue piste du déclin sur laquelle on peut apercevoir quelques bornes de marbre.
L’acte de décès de la grande France peut être estampillé le 11 mars 1963 à 6 heures 39 du matin quand le Colonel Bastien-Thiry a été fusillé. L’Empire Colonial Français était liquidé.  Des partisans, aidés par le communisme international et parfois par la maladroite CIA, avaient fait la guerre à la France. Ils l’avaient gagnée en Indochine mais perdue en Algérie. Qu’importe ! Finalement nos gouvernements successifs ont cédé le pouvoir à nos pires ennemis au détriment d’éléments plus modérés et moins haineux. Dans tous les autres pays de l’Empire Colonial Français, sauf en Guinée, la transition s’est faite apparemment plus harmonieusement mais rapidement, sous la pression du Général De Gaulle obnubilé par sa place dans l’Histoire. En fait, beaucoup de ces nouveaux pays ont eu accès, sans grande préparation de leurs zélites, à une indépendance fascinante mais dangereuse, dans un climat d’euphorie puérile. Les non-dits et les manipulations mentales allaient bon train.
De Gaulle et son gouvernement nous ont caché pendant longtemps le sort de 60 à 80 000 harkis, cyniquement désarmés, abandonnés, trahis par la France et massacrés dans des conditions épouvantables par leurs coreligionnaires.
La presse française s’est tue honteusement sur les crimes odieux perpétrés par la populace algérienne sur des Pieds-Noirs affolés, notamment à Oran, après les accords d’Evian, sous le nez de la Gendarmerie française qui détournait les yeux et restait l’arme au pied sur ordres du Général Katz sur place et De Gaulle à Paris.
Mais tout allait très bien Madame la Marquise !
La petite France naissante absorbait sans sourciller un million de Français chassés du Mahgreb par un grand mouvement de nettoyage ethnico-religieux baptisé « La valise ou le cercueil ». La population métropolitaine s’engageait, soulagée et insouciante, dans la croissance économique des « trente glorieuses », dans le mieux-être matériel et l’assoupissement cérébral. La bonne santé industrielle arrondissait les angles des difficultés sociales.
Puis des gouvernements socialistes se sont abattus sur notre petite France avec Giscard d’abord, puis Mitterand officiellement et Chirac en sourdine. L’Etat-providence se montrait généreux et gabégique. La dette souveraine était déjà devenue préoccupante, mais personne ne s’en souciait. Sous le règne de Sarkozy, la petite France s’est transformée en pauvre France, comme on disait dans les campagnes « le pauvre Albert » pour parler d’un défunt.
Sarkozy nous a abreuvés de modernité, de mondialisme, d’européisme, d’américanisme et de volontarisme. Il laissera dans l’histoire quelques aventures guerrières et une dette colossale. Dans la mémoire des Français ce sera son agitation fébrile et quelques idées saugrenues qui resteront. Comme l’Etat Français n’avait plus de rôle mondial majeur à jouer, il fallait l’adapter pour justifier ses prérogatives. On a développé l’Etat-nounou dont les fonctions sont devenues celles d’une assistante sociale omni-présente et fastidieuse. Il s’est chargé de s’occuper des faits divers, de l’organisation des fêtes et de la communication avec les médias. Les grands chantiers des gouvernements étaient la sécurité routière, les luttes anti-tabac, anti-alcool, contre le cancer, contre le sida, contre le sucre dans les sodas, les discriminations et dernièrement… la solitude dans la société. Parallèlement laxisme moral et délire social fleurissaient chez les bobos : féminisme égalitaire, théorie du genre, homophilie, drogue, sexe sans limite…
Progressivement, la pauvre France, dont seule la dette est restée souveraine, s’est noyée dans une conception technocratique de l’Europe, nébuleuse théorique gangrénée depuis le traité de Maastrich… Sa richesse a fondu et sa « substantifique moëlle » s’est diluée dans une abondante immigration incontrôlable et revendicatrice. Son prestige international s’est estompé…

vendredi 18 novembre 2011

Attaque à main armée de la Banque Goldman Sachs sur les nations européennes.

Voici les faits :
En l’espace de quelques jours trois individus, non encore connus des services de police et des Européens en général, ont pris subrepticement des fonctions politiques importantes en Europe.
Mario Draghi est devenu Président de la Banque Centrale Européenne.
Mario Monti a succèdé à Silvio Berlusconi comme Président du Conseil et Ministre des Finances de l’Italie.
L’inconnu Lucas Papademos a remplacé Georges Papandréou au poste de Premier Ministre Grec.
Tous ces personnages sont des anciens hauts dirigeants de la Banque Goldman-Sachs (BGS). Tous sont considérés comme des experts.
A son époque Albert Einstein appréciait déjà leur efficacité :
« Il y a trois façons de se ruiner :
-les femmes représentent le moyen le plus agréable.
-le jeu est le plus rapide, mais…
-le plus sûr est de croire les experts ! »

Ces nominations se sont faites sans l’ombre d’une consultation des peuples concernés. C’est une manœuvre de plus des oligarchies dominantes qui crachent sans vergogne sur ce que devrait être la vraie démocratie.
Je vous rappelle que la BGS en question avait aidé la Grèce à falsifier ses comptes pour pouvoir entrer dans l’Union Européenne et qu’ensuite elle avait spéculé sur la survenue d’une faillite de ce pays.
Je vous rappelle aussi que Henri Paulson, ancien dirigeant de BGS et Ministre des Finances américain dans l’administration de G.W. Bush, avait sauvé de la faillite son précédent employeur BGS, tout en laissant couler la banque concurrente Lehman Brothers. Il avait lancé pour cela un plan d’aide de 700 milliards de dollars en fin 2008, sélectivement distribué.
Dans le milieu de Wall Street, on parle volontiers de la mafia BGS !
En Europe, on connaît d’autres mafias et celle-là n’est pas encore célébre.
Pour sortir de la tourmente des dettes des Etats européens, il n’y a que deux solutions :
Pousser ou laisser évoluer spontanément l’Euro vers une monnaie seulement commune avec réapparition des vieilles monnaies nationales, éventuellement dévaluables, puis repartir sur des bases saines pour une reconstruction européenne en respectant la souveraineté des nations. La souveraineté est pour une nation l’équivalent de la liberté pour une personne.
S’acharner à trouver des thérapeutiques pour l’euro monnaie unique et s’enfoncer avec lui dans le fédéralisme européen. Mourir à petit feu ! Les eurocrates de Bruxelles n’attendent que cela et nos trois « zexperts » vont probablement choisir cette solution. Pourtant,
« Quand on est dans un trou, la première des choses à faire est d’arrêter de creuser ! »

mercredi 16 novembre 2011

Explications simplistes, crues et sans illusion, de la crise financière actuelle.

Elles s’adressent aussi bien à ceux qui font semblant d’avoir tout compris qu’à ceux, plus nombreux, qui avouent n’y rien comprendre.
La finance internationale et les marchés sont manipulés par les décisions de quelques acteurs financiers, auto-désignés comme experts. Ils ne sont pas très nombreux. Leur compétence est variable mais leur cupidité est sans limite. De fait, leurs manipulations n’ont qu’un but : servir leur intérêt propre, à court terme.
Leurs effets peuvent être directs (banquiers de haut vol, traders ou spéculateurs en tous genres) ou indirects (politiciens, entrepreneurs industriels adoubés). Depuis une vingtaine d’années, ces « experts » ont déclenché un tourbillon financier ascendant fondé sur des prêts à outrance et les produits dérivés, composés ou recomposés de telle manière que personne ne sache ce qu’il y a dedans. Les savants algorythmes et modèles mathématiques crées par leurs « quants » (mathématiciens de haut vol spécialisés dans les montages financiers sophisitiqués. Les élèves de l'X et de Dauphine sont très bons paraît-il dans ce domaine) étaient fondés sur une extrapolation naïve de courbes de croissance. Vers le haut...Mais des évènements mal prévus (défaut des prêts subprime, faillites de banques et de quelques états et endettement monstrueux des autres…) sont venus perturber le déroulement prévu du tourbillon et l’ont transformé, grâce à l’invention de la titrisation, en un typhon descendant redoutable, envahissant et incontrôlable. Certains, comme notre Président de la République, font encore semblant de tenir la barre mais de moins en moins de personnes les croient ! Plus personne ne contrôle l’évolution des dettes souveraines, de l’euro comme monnaie unique, de l’Union Européenne comme projet politique, du dollar à plus long terme…
Toutes ces zélites* et ces zexperts* savent (mais ne disent pas) que l’alternative est simple : sortir de l’euro (le plus vite possible) ou mourir à petit feu, pour reprendre le titre d’un livre de l’économiste Alain Cotta. Les décisions cafouilleuses de ces multiples micro-décideurs s’entrecroisent et aucune action efficace n’en ressort.
En fait, une bonne partie des micro-décideurs voudrait retarder le naufrage de l’euro.
Pour ne pas en porter la responsabilité politique pour les politiciens.
Pour les gens de banque, il s’agit, après avoir bénéficié d’avantages financiers exorbitants, de réussir le coup de maître de faire payer leurs dettes privées avec de l’argent public, sous prétexte qu’on ne pouvait pas les laisser aller à la faillite.
Au contraire, les spéculateurs-traders, profitant d’une liberté totale et de leur absence complète de scrupule, s’acharnent à fragiliser le système en s’insinuant dans toutes les failles de ce château de cartes.
La résultante de ces actions contraires fixera la date de l’arrêt de mort de la monnaie unique européenne. Le remodelage de l’Europe qui en résultera fera larmoyer (pendant un temps) les zélites (puis elles s'adapteront) et le bon peuple paiera l’addition.

* Le renforcement de la liaison est une marque de dérision !

mercredi 19 octobre 2011

Apologie de la courtoisie et de la politesse.

Est-il besoin de choisir un titre aussi plat et banal ?
Oui ! C'est même urgent, car la politesse semble avoir presque complètement disparu de notre vie sociale quotidienne. Pour la remplacer, on constate le triomphe d'un sans-gêne indifférent aux autres et brutalement utilitaire pour le goujat. Conséquence prévisible de l'individualisme et du narcissisme qui se sont imposés à la place des principes moraux et du savoir-vivre traditionnels qui ont été balayés par mai 1968. Mais quand même ! Lorsqu'un peu de savoir-vivre social refait surface, c'est comme un espoir de lendemains meilleurs. Nous en avons actuellement bien besoin !
La politesse n'est pas innée ; elle a besoin d'être enseignée et non pas, comme le pensent quelques pédagogues* néfastes du Ministère de l'Education Nationale, découverte par chacun d'entre nous, spontanément, au fil des aléas de la vie. Les cours d'instruction civique manquent cruellement à nos jeunes générations. La politesse et la courtoisie font partie d'un art de vivre qui doit s'entretenir et se transmettre. Tout est à recommencer à chaque génération. "Chaque nouvelle génération est un nouveau peuple" disait A. De Tocqueville. Il n'est pas certain que soient efficaces les campagnes publicitaires coûteuses, que l'on voit fleurir dans le métro et dans les bus, pour exhorter les voyageurs à ne pas piétiner les seniors, les faibles ou les handicapés et pour leur suggérer de payer leur voyage ! L'impersonnalité de ces conseils me rappelle les salutations adaptées pour le monde entier que l'on entend dès que l'on décroche un téléphone : "La société Schmilblock vous souhaite une bonne journée" ou les souhaits de la société d'autoroute "qui vous souhaite la bienvenue" sur de l'asphalte que vous contribuez à payer par les péages que l'on vous impose.
Dans le temps, les moines, en suivant la règle de Saint Benoit, ont donné l'exemple par de petits codes de vie commune : inclinaison de tête ou prostration du corps comme salut, vouvoiement, priorité aux plus anciens,ne pas s'interrompre mutuellement...
La transcription laïque du savoir-vivre a été bien codifiée au fil des siècles dans les pays qui atteignaient un certain raffinement social. Encore ne faut-il pas laisser cet art de vivre ensemble se perdre dans les sables du désert...
Le danger est évident, actuellement, de voir se démanteler le lien social, qui est déja bien abimé par le communautarisme. On ne peut pas faire une nation avec des gens qui n'ont pas envie de vivre ensemble harmonieusement.


* Pédagogue est un mot qui pue par les deux bouts et que j'utilise le moins possible. Mais il faut quand même leur régler leur compte de temps en temps ! Cette engeance s'est imposée dans l'éducation nationale pour torpiller l'instruction des jeunes générations, comme s'ils voulaient en faire volontairement des crétins.

mardi 4 octobre 2011

Nous vivons dans un monde de mensonges et de balivernes.

Voici quelques citations de nos " élites" pour vous convaincre,s'il en était besoin, qu'il ne faut jamais croire un ministre, un journaliste ou un de ces parasites qui jouent le rôle d'intermédiaires dans la complexité du monde moderne. Les experts ont fait la preuve de leur incompétence totale dans ce que l'on appelle la science économique et qui n'a d'ailleurs rien de scientifique.
" L'économie est une science, son objet est de distinguer les bonnes et les mauvaises politiques. Pascal Salin Professeur d'économie à Dauphine dans son livre "L'économie ne ment pas". Fayard 2008.Tu parles !
"Cette crise est grotesquement psychologique". Alain Minc le 10 octobre 2008.
"Les paniques bancaires à l'ancienne ont disparu grâce au dispositif d'assurance des dépôts mis en place pour permettre de les éviter. Anton Brender (6 mars 2008), économiste chez Dexia, banque franco-belge qui aujourd'hui est en train d'être démantelée.
" Après quelques mois de tentation réglementaire, le calme revient et c'est tant mieux. L'autorégulation fonctionne, pas besoin de beaucoup de textes." Ernest-Antoine Seillière dans les Echos du 3 juin 2009.
"Nous allons en effet vivre une année horrible, jusqu'à mi-2009 la croissance sera nulle ou quasi-nulle. La bonne nouvelle est que cela ne durera pas plus longtemps."Daniel Cohen. Capital septembre 2008.
Je terminerai le tour d'horizon par Christine Lagarde qui affirmait ne voir aucun indice de danger de crise en 2008 alors qu'elle était Ministre de l'Economie en France. Maintenant elle pilote l'économie mondiale. Bigre ! La seule fois où elle a dit quelque chose de sensé tout le monde s'est moqué d'elle.
"Pour faire face à la hausse du prix du pétrole, je conseille aux Français de faire du vélo."
Si Sarkozy affirme qu'il va sauver la Grèce de la faillite, l'Euro de la contagion, l'Union Européenne d'un sérieux coup de frein et la France de la catastrophe, le croirez-vous?
Mais à qui donner les clés du camion ?

mercredi 14 septembre 2011

Qui va payer les pots casses ?

Il faudra bien, un jour, payer les dettes contractees par nos politiciens.
Trois moyens sont classiques pour desendetter les Etats :
- La croissance economique : extremement improbable à bref délai.
- Laisser filer l'inflation pour payer les dettes avec de la "monnaie de singe". Nos minables dirigeants peuvent en plus s'averer de pietres apprentis-sorciers dans ces manipulations financières complexes !
- Faire payer les contribuables : c'est le plus facile et le plus probable. C'est donc assez habituel d'utiliser ce procédé, mais dans l'etat actuel des choses cela peut entrainer de graves problemes sociaux.

La quatrieme solution, moins classique mais qui a deja ete utilisee dans le plus grand secret, pourrait seduire nos petits politiciens aux abois. On entend depuis peu parler de "negociations" avec la Suisse.On negocie les moyens de faire du blanc avec du noir ;c'est-a-dire jeter un oeil intéressé sur les masses phenomenales d'argent sale, dit noir, que les diverses mafias et truands professionnels organisés ont du mal a blanchir. Il faut les aider ! Bien entendu en camouflant ce reniement moral sous la banniere, beaucoup plus vertueuse et toujours populaire de la chasse aux quelques contribuables excedes "qui planquent leur fric".
Pour mener à bien ce projet, il faudrait un groupe de negociateurs intelligents voire malins, determines, competents et ça on n'en a pas en magasin !Il faudrait en plus qu'ils soient courageux car leur image médiatique pourrait etre ecornee dans l'histoire si cela se savait( sauf si la manoeuvre reussisait !)et que le risque est grand de prendre une balle (ou plusieurs) dans la peau en cas de trahison des promesses. Vous connaissez des candidats ?

vendredi 5 août 2011

Chapitre II : Les agents des manipulations.

Les manipulations sont partoutdans notre monde actuel.Enumerons-les sans beaucoup les decrire car tout le monde les connait... apres-coup! Il sera plus interessant de savoir qui les mets en route et dans quels buts.
L'education dite nationale, entierement controlee par une bande de pedagogues sinistres, totalement impermeables a l'idee d'une eventuelle erreur de leur part, commence le travail tres tôt. Les gosses n'apprennent plus rien, savent a peine lire et quand ils sont un peu plus grands on leur parle de la theorie du genre comme d'une verite scientifique !
Les medias se sont tous ranges pour des raisons venales et par manque de courage dans la propagation de la pensee dominante du moment. La Pravda !
La television qui trône dans 97% des foyers français, sature par une avalanche d'images futiles les capacites critiques du cerveau humain et le manipule par la repetition lancinante de messages parfois subliminaux.
La publicite dont l'efficacite justifie le prix exorbitant: Seuls les grands groupes peuvent se l'offrir, ce qui explique la quasi-exclusivite de manipulation qu'ils ont acquise.
Maintenant, il existe des officines dites agences de relations publiques qui sont payees pour deformer la verite au profit de quelques côteries, partis ou politiciens individuels.DSK en train de repasser ses chemises et de faire la vaisselle !!
Des laboratoires de recherche en neuro-sciences et des specialistes de la neuro-psychologie travaillent pour comprendre le fonctionnement intime du cerveau humain et permettre un abord logique de ses maladies. Mais leurs resultats peuvent être utilises pour bien d'autre objectifs.
L'opinion publique n'existe pas spontanement, il faut la creer. Les perceptions des decisions politiques comptent plus que les politiques elles-même.Les groupes de pression ou d'influence sont devenus des fournisseurs d'expertise, palliant les carences d'information des services de l'Etat.Barack Obama, Nicolas Sarkozy et même la pauvre Segolene, sur un mode mineur, ont ete des precurseurs en la matiere: omni-presence mediatiaque des impetrants eux-mêmes, presentant bien et occupation permanente du domaine de l'information par leurs equipes specialisees.
Pour manipuler les cerveaux, il suffit d'avoir beaucoup d'argent. Bigre !

jeudi 4 août 2011

Les manipulations "industrielles" de l'esprit humain.Histoire en deux chapitres.

Chapitre I :
L'homme s'essaye depuis longtemps a la manipulation de ses facultes mentales.Les ascetes et les anachoretes savaient dominer par leur volonte leurs pulsions visceralesdûes a leur cerveau dit reptilien : le paleo-encephale. Les sorciers, les mages, les voyantes ont ete des precurseurs dans l'interaction sur le cerveau de leurs proches, mais c'etait deja le cerveau des autres. Ils utilisaient parfois a titre de complement des drogues psychotropes. Tout cela etait encore de "l'artisanat" de la cervelle !
Maintenant l'epoque est passee a l'etage "industriel", bien plus efficace quantitativement parlant.La volonte de beaucoup d'autres s'imprime sur notre cerveau, sans avoir ete sollicitee, presque de force.Si vous ne me croyez pas, souvenez-vous :
-du risque infectieux vehicule par les concombres espagnols.
- de l'horreur des bebes du Koweit massacres dans leurs couveuses par les soldats de Saddam Hussein.
- de l'affirmation de la possession d'armes de destruction massives par le même Saddam.
- des polemiques autour de l'attaque de Pearl Harbour et des Twins Towers a New-York qui invalideraient les versions officielles.
Le but de ces manipulations etant de faire avaliser par l'opinion publique une vision fausse des evenements. L'histoire des massacres de Katyn est demonstrative de la finalite de ces manipulations. Il doit y en avoir bien d'autres qui restent meconnues. Ainsi s'est developpe un contre-poison qui est la theorie du complot. Certains en voient partout, mais d'autres s'en servent pour ridiculiser et eliminer toute remise en cause d'un explication officielle, de leur explication.
Les instruments de ces manipulations sont les medias et notamment la tele bien sûr, mais aussi l'education nationale, le catechisme bien-pensant de la gauche et tout ce qui concourt a une pensee unique et obligatoire. Nous parlerons aussi dans le chapitre II des agences de publicite et de relations publiques ainsi que des recherches scientifiques faites sur le fonctionnement cerebral grace a l'imagerie moderne ( Resonnance magnetique)et des possibilites de le "reorienter" grace a de nouvelles molecules chimiques.
Avant de vous preoccuper de la sante de la planete, pensez a votre sante psychique : independance et liberte cerebrale. Elle est tres menacee actuellement.

lundi 1 août 2011

Les lois liberticides honteuses en France, pays dit de la liberté.

Depuis 1881, une loi protégeait la liberté de la presse. Elle avait supprimé toute autorisation préalable et tout délit d'opinion. Elle ne sanctionnait que trois abus : la provocation à la violence et au crime, la diffamation ( par définition publique) et l'injure. Cette loi de liberté, considérée comme adéquate pendant près d'un siècle, a été modifiée par de nouvelles lois ou amendements successifs à partir de 1970.
Loi Pleven (1972): introduit dans les interdictions la provocation à la haine et à la discrimination. Sachant que la haine n'est pas un acte mais un sentiment, cette loi vise à faire sanctionner par le droit pénal des notions plus ou moins inconsistantes juridiquement. Le droit ne devrait pas connaître le subjectif et l'arbitraire.
Loi Gayssot-Rocard ( duo sinistre d'un communiste et du spécialiste de la création de nouveaux impôts !) (1990) : rétablit le délit d'opinion.
Trois ans plus tard, on introduit la sanction de propos privés. Toute la vie quotidienne se trouve ainsi placée sous surveillance.
Loi Taubira ( 2001) : loi mémorielle qui protège les dogmes d'état quels qu'ils soient.
HALDE (2001) : punir toute diffamation publique ou privée envers une personne ou un groupe en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur handicap, de leur race ou de leur religion.

Cette avalanche législative aboutit à :
- la pénalisation non d'actes mais de propos.
- au déclenchement d'une action judiciaire, non par la victime mais par des tiers (associations stipendiées pour cela ) aboutissant à une véritable police de la pensée.
- à la mise en route de la subjectivité des juges.

Les dirigeants de notre société ont décidé d'opposer aux idées qui ne sont pas les leurs une fin de non-recevoir. On veut que la société soit purifiée de leur présence qu'ils qualifient de "relents nauséabonds". On ne hiérarchise plus les idées selon le vrai et le faux mais selon le pur et l'impur, le licite et l'illicite. On retrouve ainsi les sujets tabous des mentalités primitives ( Lévy-Bruhl) qu'il ne faut pas toucher ou aborder. Leur discussion n'est plus permise. Tout débat important est interdit.

Ainsi, ces lois associées à l'uniformité de l'éducation nationale et  au conformisme des médias habituels engendrent une docilité et un "panurgisme" de la société qui est une véritable  régression intellectuelle de la France.
Pour ceux qui veulent en savoir plus, lisez l'excellent "La régression intellectuelle de la France" de Philippe Nemo aux Editions Texquis.

mardi 19 juillet 2011

Définition de la pensée correcte qui devient unique et obligatoire.

La pensée correcte est une idéologie élaborée par l'oligarchie dominante du moment pour imposer ses vues. Elle n'a rien de scientifique, ni d'objectif. C'est simplement un ensemble de souhaits ou de voeux pieux pour le temps présent et  futur et de jugements subjectifs sur le passé. Comme vous l'imaginez ces jugements irritent les historiens à qui il est interdit de remettre éventuellement en question, par des travaux objectifs, les dogmes intangibles protégés par les lois liberticides. C'est une reprise de la méthode Coué !
De nos jours elle prend des allures de nouvelle religion particulièrement intolérante.
Schématisons quelques uns des principaux points de cette pensée correcte.
Pour le présent et le futur : 
- Le concept de nation est dépassé et doit être supplanté par le mondialisme.
- La France est une terre d'immigration depuis toujours, dépourvue de culture autochtone propre.
- La diversité sociale doit être encouragée et le métissage culturel et familial doit se développer. L'anti-racisme est un devoir.
- Aucune distinction ni morale, ni sociale ne doit apparaître en fonction de la race, la religion, les préférences sexuelles... des individus.
- La famille et le mariage traditionnels ne doivent plus être la seule norme sociale.
- La permissivité morale ( pour la drogue, les autres sexualités, les comportements sociaux en général) n'a aucun effet délétère ni sur la psychologie individuelle ni sur l'équilibre social.
- La planète se réchauffe et c'est de la faute de l'activité industrielle de l'homme.
Pour le passé :
- La colonisation n'a eu que des effets néfastes pour les pays colonisés.
- La résistance en France a été seulement le fait des communistes et des gaullistes.
- Seule la gauche a été hostile au nazisme et la droite a volontiers collaboré.

Ces concepts à l'emporte-pièce comportent des îlots de vérité, mais aussi des océans de mensonges, de contre-vérités,de manipulations et d'absurdités. Les défendre dans un débat n'aurait rien de répréhensible, s'il était possible de le  appuyer sur des faits ou des vérités objectives et non de les présenter comme des dogmes autoritairement imposés. inversement, les attaquer devrait être permis sans risquer les foudres de lois abusivement répressives. Diaboliser ceux qui pensent différemment n'a jamais été propice à la recherche de la vérité.

lundi 20 juin 2011

mardi 26 avril 2011

La médecine en France est devenue médiocre .

2° partie:

La segmentation du corps humain en organes et donc de la médecine en spécialités, aboutit à une perte de la notion de l'ensemble qu'est l'individu global, incluant son physique mais aussi son psychisme et ses conditions de vie. La médecine officielles'est ainsi sectorisée et les cloisons sont devenues sinon étanches  du moins bien marquées. Le spécialiste est souvent devenu un prestataire de service technique, chargé de faire un écho, une IRM, une opération...que la Sécurité Sociale rembourse schématiquement en fonction du volume de l'instrument qu'il utilise ! Le temps nécessire au médecin pour réfléchir, examiner, peser le pour et le contre, en un mot faire de la bonne médecine, n'est pas pris en comptepar le système administratif de paiement. Alors il disparaît.
Les médecines parallèles, malgré l'absence quasi-complète de preuve scientifique de leur efficacité, tirent avantage de leur vision d'ensemble du corps humain, du savoir-faire psychologique  de leurs praticiens et même de l'air du temps et de la mode chez leurs patients. leur argument majeur est d'avoir persuadé la population que si elles ne sont pas efficaces , au moins elles ne font pas de mal. Ce n'est pas toujours vrai mais allez vous promener dans une pharmacie et vous verrez que la para-pharmacie occupe les meilleures places de l'étalage.
Médecine naturelle, médecine par les plantes... Pourtant "la nature nous donne souvent un exemple à ne pas suivre." Jean Rostand.
Sur un plan plus général,  on peut considérer que la médecine moderne a subi trois tentatives de viol.
D'abord, celle de l'industrie pharmaceutique et du matériel médical, qui la pousse et  la fait progresser certes, mais parfois l'entraîne dans des aventures dangereuses pour les malades. Il faut bien vendre ! Cette riche industrie contrôle pratiquement toute l'éducation post-universitaire des médecins et chirurgiens. Elle renforce son message par une publicité agressive utilisant des visiteurs médicaux, l'internet et même les médias grand public, friands d'effets d'annonce et de scoups, quelles qu'en soient la véracité et  la pertinence scientifique.
A l'opposé, deuxième tentative de viol, les systèmes d'assurance, publics et privés, exercent un rôle freinateur, parfois paralysant. Le système obligatoire et monopolistique de la Sécurité Sociale, conçu par des cerveaux marxistes après la deuxième guerre mondiale, a eu une utilité sociale certaine pendant ses trente premières années. Mais beaucoup de paramètres objectifs ont changé  et rien n'a été modifié dans son fonctionnement. Le déripage a pris ici une nouvelle forme : la sécurité sociale est restée sur place pendant que le reste du monde bougeait.  Tout est relatif ! Le système de sécurité sociale que nous subissons depuis plus de vingt ans est devenu aberrant, couteux et mal géré. De l'harmonie à l'absurde en passant par le paradoxe, l'incohérence et la fraude.
Permettez-moi une boutade que l'on pourrait intituler :"les deux bouts de la lorgnette". Si vous allez confier vos problèmes de santé à un médecin, vous attendez de lui qu'il vous donne la meilleure qualité de vie possible pendant le plus longtemps possible. C'est ce qu'exige le Serment d'Hippocrate. Mais si vous considérez le même problème sous l'angle de vision du Ministre de la saté du moment, plus vite vous mourrez, meilleur ce sera ! Moins vous couterez à la société, financièrement parlant. Jacques Attali vous le dit très clairement en proposant "d'éliminer la vie lorsqu'elle sera devenue économiquement trop couteuse."
La troisième tentative de viol est la plus grave et elle est en passe d'aboutir au viol effectif ( de la médecine ! ). C'est la plus dévastatrice pour la qualité des soins. La main-mise de l'administration hospitalière sur les médecins a fait passer l'équilibre financier d'un hôpital au premier rang des préoccupations de tout le monde, même des médecins. L'objectif numéro un des hôpitaux a été lontemps de bien soigner les malades. Ce n'est plus le cas. Maintenant l'objectif primordial est que le budget de l'hôpital soit en équilibre. L'administration s'est développée et a voulu imposer des règles strictes et générales aux médecins et aux malades, presque aux maladies !
"On" c'est à dire l'administration anonyme, a fermé de nombreux hôpitaux. En voulant la réglementer , l'administration a finalement  détérioré la qualité de la médecine. Le déripage principal de la médecine est là : faire passer le contrôle des coûts de la santé  avant la santé elle-même. Si la Sécurité Sociale ne peut assurer les dépenses de santé nécessaires, il faut qu'elle ait le courage politique de l'annoncer clairement au public et ne pas demander aux médecins de se faire ses complices pour le cacher aux malades et à la population en général.
Mais comme les politiciens et syndicalistes ne voulaient surtout pas casser un des systèmes qui leur avait permis de caser leurs copains et de si bien vivre depuis si longtemps, ils ont continué pendant longtremps à pratiquer la politique des multiples rustines sur la chambre à air crevée et complètement usée, seulement bonne à être remplacée. Une avalanche de réformes aussi nombreuses que les ministres successifs de la santé, n'a résolu aucun problème mais a perennisé le système au maximum. La baleine des affiches ! Vous en souvenez-vous ?
Pour couronner le tout, l'enseignement de la médecine a été bouleversé. Pour le pire ! Les sciences dites fondamentales par des mandarins qui n'ont jamais vu un malade, ont pris le dessus sur l'apprentissage de la médecine clinique. Ces patrons n'ont toujours pas compris qu'à côté des sciences fondamentales, utiles mais à doses modérées, l'enseignement de la médecine elle-même ne peut se faire que par une lente osmose entre maitre et élève, au chevet du malade à l'hôpital. La médecine est un artisanat clinique, pas une chaîne industrielle !
L'Internat des Hôpitaux, après concours très élitiste, portant sur des matières médicales, a été une école fantastique de clinique médicale et chirurgicale. Sa qualité a été progressivement démolie par les réformes égalitaristes successives. Il a été aboli dans les années 90. L'élitisme n'est plus guère à la mode. Ce serait tellement plus facile pour l'adinistration si les médecins étaient tous égaux  et interchangeables !
Sur le plan européen, la médecine française,dont la qualité était reconnue jusqu'aux dernières années du XX° siècle, a perdu de son brillant pour les chercheurs, de son attrait pour les médecins et de sa fiabilité pour les malades, surtout pour les moins instruits d'entre eux.
Par contre, je n'ai aucun souci pour l'accueil qui sera réservé, à toute heure du jour et de la nuit à des politiciens ou administratifs de grade élevé au Val de Grâce.
Vous avez  maintenant une médecine de qualité  variable, en fonction de votre orientation initiale. Quand on sait l'importance de la véracité des diagnostics et de la pertinence des décisions initiales en médecine ou en chirurgie... on peut comprendre qu'une population est mieux soignée par mille bons médecins que par cent mille médiocres. Ici encore la qualité aurait dû prévaloir sur la quantité !
Fin de mes réflexions sur la médecine contemporaine en France.

lundi 28 mars 2011

Pourquoi la qualité de la médecine française qui était excellente devient exécrable ?

1° Partie:

Sans remonter jusqu'à William Harvey, on peut dire que la médecine moderne efficace, scientifique, est née avec la découverte de la pénicilline par Fleming et sa commercialisation vers le milieu du XX° siècle.  Mais l'approche purement scientifique de ce phénomène complexe qu'est la santé des hommes est insuffisante médicalement, côute très cher et pourrait même, si l'on n'y prenait garde, nuire à la iberté de chacun. La complexité du monde biologique et l'inextrabilité du psychisme humain ont justifié le maintien d'une facette "artistique" dans ce métier qui devient de plus en plus scientifique !
Au cours des siècles, la médecine s'était peu à peu débarassée de son côté magique pour tendre vers le côté logique. Ses progrès objectifs à partir de la deuxième moitié du XX° siècle ont imposé des modifications importantes à son exercice pratique.

D'abord les politiciens ont voulu rendre ses bienfaits accessibles à tous. Cela partait d'un bon sentiment et a été possible et utile pendant une cinquantaine d'années. Puis le déripage est arrivé, comme d'habitude. En France, les pesanteurs administratives, notamment de la Sécurité Sociale et les restrictions financières ont fait passer l'économie avant les malades. La lutte permanente des administrtifs contre ce qui restait de vrais et bons médecins, sous prétexte de mieux organiser les soins et de diminuer le côut de la médecine, a achevé le travail de démolition de la qualité : la médecine française, qui était excellente jusqu'à la fin du XX° siècle est devenue globalement médiocre et surtout inhomogène, variable d'un endroit à l'autre, d'un médecin à l'autre, d'un centre à l'autre...
Sur le plan social, l'augmentation de l'efficacité scientifique, objective et globale, de la médecine a  dissimulé pendant longtemps, aux yeux du bon peuple,la détérioration de sa qualité en pratique. Le pire médecin actuel est plus efficace  que ne l'était Hippocrate !
Le bon peuple s'en aperçoit maintenant en découvrant que la médecine a déja plusieurs "vitesses". L'égalité à l'accès aux soins  est devenu un mythe de plus. Au petit bonheur la chance ! Au petit bonheur la vie ! Vue côté malade, la qualité de la médecine est devenue aléatoire. Les urgences du Val-de-Grâce ne sont jamais fermées pour la nomenklatura. La fermeture de nombreux services et centres touche davantage ceux qui sont moins bien conseillés ou moins instruits. Maintenant la meilleure assurance pour bénéficier d'une bonne médecine est d'avoir un bon carnet d'adresses médicales et de bonsconseils médicaux. Le métier de "coach" médical a de beaux jours devant lui !
Sur le plan humain, pour le médecin, l'efficacité scientifique a fait passer au second plan et parfois disparaître, la compassion médicale, nécessaire et fondamentale dans ce sacerdoce. A sa place, on a institué maintenant des règles de bonne pratique médicale, des recommandations opposables, des algorythmes thérapeutiques, des codes de déontologie, mais  aussi des menaces de sanctions, de déconventionnemet, de radiation... Jamais la médecine n'a été aussi efficace et  jamais le médecin n'a été aussi peu respecté.
On a voulu normater et formater la médecine ! Et pourtant faire rentrer la complexité de la médecine et sa variabilité d'un malade à l'autre, dans des cadres administratifs rigides, est impossible. Toutes ces règlementations ont une certaine utilité, celles d'un garde-fou, mais leur caractère général et absolu perturbe l'Art médical. L'internet qui permet aux malades d'avoir accès  au meilleur et au pire de de l'information médicale, sans avoir les bases nécessaires pour trier, a crée une nuvelle pathologie appelée cyberchondrie : croire que l'on sait parce que l'on a vu. La médecine est devenue complexe, trop parfois pour le malade qui doit, de plus en plus souvent, donner son avis sur l'organisation de la chaîne diagnostique, dépendante de multiples examens complémentaires instrumentaux et sur les options thérapeutiques le concernant.
La médecine est devenue chère parce qu'elle est devenue instrumentale et parce que les choix des examens à pratiquer sont souvent fantaisistes, sans  aucune orientation clinique préalable. Un bon médecin ne se juge pas sur ses connaissances, qui doivent néanmoins atteindre un niveau minimum, mais sur son bon sens et son expérience clinique.
"Ce qui coûte le plus cher dans la médecine, c'est la médiocrité du médecin." Jérome Euvrard. Chirurgien.
La meilleure connaissance de la longue évolution des maladies chroniques telles que l'athérome cardio-vasculaire, le diabète, certains cancers... a permis de mettre au point une médecine préventive fondée sur des examens biologiques ou instrumentaux avant que l'individu ne présente des signes cliniques, avant qu'il ne se sente malade. Des prescriptions médicamenteuses et des mesures d'hygiène de vie précoces, personnalisées en fonction des facteurs de risque de l'impétrant, ont fait la preuve de leur grande efficacité pour éviter la survenue des accidents redoutables dûs  à l'évolution de ces maladies.
Pendant de longues années, seules quelques personnes intelligentes ou correctement conseillées ont bénéficié de cette médecine préventive personnalisée qui est la vraie révolution de la médecine socialee en ce début de XXI° siècle. Au début, la masse de a population ne devait pas savoir parce que cela aurait coûté trop cher, ensuite, elle ne pouvait pas savoir parce qu'on le lui cachait et sûrement aussi, parce qu'elle ne voulait pas savoir, préférant se goinfrer dans la société de surconsommation. bref le bon peuple ne savait pas que la médecine préventive existait et était très efficace. Les politiciens n'en ont pas encore compris toute l'importance. Les médecins n'en faisaient pas trop de peur de scier la branche sur laquelle ils se trouvaient assis. Pourtant pour être efficace socialement, la prévention doit toucher une partie importante de la population. De nombreux travaux scentifiques statistiques, menés suivant les règles de la médecine fondée sur des preuves, en ont montré l'efficacité médicale et ont permis d'évaluer les économies financières qu'elle engendrerait ultérieurement. Cardiostar System, à l'adresse www.cardiostar.net, site de "coaching" cardiologique, a été un des pionniers de la médecine préventive et reste à la disposition gratuite de la population.
Suite au prochain numéro !

lundi 21 mars 2011

ELOGE DE LA CONNERIE !

"Rien n'est plus sot que de traiter avec sérieux des choses frivoles ; mais rien n'est plus spirituel que de faire servir la frivolité à des choses sérieuses."  Erasme.

Depuis des siècles, les Français se considèrent volontiers comme le peuple le plus inelligent de la terre. Mais nous sommes menacés très gravement menacés d'un déripage ( mélange de dérapage et de dérive ) de notre intelligence sociale et individuelle, vers une connerie irrépressible, qui se propagerait comme une épidémie. Il faut donc s'en préoccuper rapidement ! Malgré les apparences du débat, l'incorrection familière du titre et l'incongruité du sujet, il s'agit d'une réflexion sérieuse qui, malheureusement, ne peut pas se couper  d'un humour grinçant voire caustique et d'une dérision amère.
Cet éloge sera centré sur ce qu'on appelle maintenant l'Hexagonie, fief communautaire qui était auparavant la France.
" Deux choses sont infinies : l'univers et la stupidité humaine. Et encore pour l'univers, je n'en suis pas sûr !" Albert Einstein.
Le mot connerie ne figurait pas dans le Larousse du XX° siècle en six volumes, non pas parce qu'elle n'existait pas, mais parce qu'on ne parlait pas de ces choses là à cette époque ! Par contre, le petit Robert stipule que c'est une imbeccilté, une absurdité.
"Quelle connerie la guerre !"  Prévert.
La connerie triomphe dans le langage courant actuel. Mort aux cons ! Quel con ! Que je suis con ! Bernard Tapie considérait que la désignation de Ségolène  Royal comme candidate du Parti Socialiste  à la Présidence de la République était une " énorme connerie". Ce bon mot l'a ultérieurement bien servi. Dans l'insulte, on charge la terminaison pour accentuer l'effet délétère : va donc, connard ! Dégage connasse ! Une formule présidentielle a fait florès : " Casse-toi pauv' con ! Se couper des pauvres et des cons, cela fait beaucoup pour un politicien. En effet, en démocratie, ce sont les plus nombreux qui gagnent, ce qui laisse une bonne chance aux cons car ils sont nombreux !
Des politiciens astucieux mais en manque d'électeurs pourraient créer le plus grand parti de l'Hexagonie, qui s'appelerait: Vive les cons ( VLC ). Succès électoral assuré !
Un bouquiniste parisien du nom de Georges Filloux a écrit dans les années 2000 un petit livre sur le sujet : "Pour une dialectique de la connerie". Le bouquiniste et le bouquin sont devenus introuvables, mais les cons prolifèrent.
La connerie est la caractéristique des cons. Ce peut être une erreur ou une faute de pensée, une action ou une décision erronnée ou prise à contretemps, qui aboutit à un résultat néfaste, mauvais, pitoyable, catastrophique...mais aussi par extension c'est une caractéristique éventuelle d'un être humain ou d'un groupe d'êtres humains. Voire une insulte !
Une connerie est intuitivement claire dans les approches objectives de la réalité. C'est une incapacité à comprendre un raisonnement ou à se comporter logiquement. C'est alors le contraire de l'intelligence. Dans ce domaine, si le cerveau humain peut déraper, déconner et se tromper, la réalité nous rappelle rapidement à l'ordre.
Plus difficile est de qualifier la connerie lors de l'approche de problèmes qui touchent aux rapports iner-humains. Jacques Chirac, en 2005, au Salon de l'Agriculture affirmait : " voter non au référendum sur la Constitution européenne serait une connerie !" Et pourtant la sacro-sainte majorité démocratique a choisi la connerie ! Ce qui n'a pas empêché les députés de la contredire quelques mois plus tard.
"Si tous les cons volaient, il ferait constament nuit !" confirmait San Antonio. Depuis la nuit des temps, il semble établi  que les cons sont plus nombreux que les non-cons.  Oui ! Mais comment les détecter ?
Une réplique de l'excellent film " Les tontons flingueurs" va nous aider : " les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît." Signé Audiard.
Il y a tout un continuum dans la connerie. Elle n'obéit pas à la loi du tout ou rien : je suis con ou non. On est plus ou moins con, en fonction du temps que durent nos épisodes de connerie et de leur gravité  par leurs conséquences.
En plus, tout n'est pas quantifiable, mesurable, dans la nature. Il faut admettre un côté qualitatif à beaucoup de choses, c'est ce qu'on appelle  la performance d'un sportif, d'un artiste, d'un chirugien... Même la connerie doit doit garder un  aspect qualitatif.
La notion de connerie n'apparaît objectivement parfois que bien des années après qu'une décison malheureuse l'ait engendrée. Il faut savoir s'imposer une suspension temporaire du jugement sur la connerie. Les soi-disant "sciences" humaines sont un terreau très favorable  à l'éclosion de beaucoup de conneries. Sciences politiques  ( Science Po ) en est un exemple criant : la politique n'a jamais été une science !
Dans le domaine artistique, c'est encore plus net. Il s'agit d'irrationnel, d'imaginaire où tout est permis, rien n'est vérifiable par une démarche logique de type scientifique. Tout est permis ! Selon le relativisme : tout se vaut ! Ah ! Bon.
Quelques caractéristiques de la connerie individuelle sont remarquables :
elle est en général involontaire, par ignorance, par désinvolture, par viciation de la pensée. Les cons utilisent volontiers des schémas de pensée automatique : la pensée à tiroir. En médecine, cela donne l'absurdité : diarrhée = diarsed ! Ils se laissent aussi enfermer dans la pensée en tunnel qui consiste à ne pas savoir sortir d'une idée si elle s'avère mauvaise  et fuir en avant en négligeant tous les signaux qui vont contre cette idée. Ils adorent la pensée panurgienne : penser comme les autres cela les rassure. A l'opposé, la pensée contrarienne est plus élitiste mais son emploi systématique peut devenir irritant  par son côté systématique.
 La connerie volontaire est plus grave, souvent réservée aux esprits tordus ; elle confine au banditisme.
La connerie individuelle peut être aigue et transitoire ou chronique et lancinante. En fait, il faut apprendre à vivre avec la connerie : elle est partout !
La connerie sociale est contagieuse. L'actualité nous montre régulièrement que, comme les moutons de Panurge,les hommes réunis en foule peuvent agir de la façon la plus stupide qui soit.
"Quand un homme se noie, il se raccroche même à un serpent." Proverbe arabe.
La connerie ne disparaît pas avec l'éducaion. Au contaire, elle s'organise.Elle se déplace et se transforme. Elle se dissimule souvent derrière un verbiage incompréhensible. Malheureusement l'éducation donne souvent plus de moyens à sa connerie pour se manifester. Le bon peuple est humble, il connait ses limites, les accepte et suspend son jugement ou en change. L'elite ne se permet pas d'hésiter. Ce serait un signe de faiblesse : elle doit avoir la vérité sur le bout de la langue dans l'instant, la science infuse, la solution à tout.

Un dicton aéronautique affirme que "lorsqu'une connerie est possible, il y aura un jour ou l'autre un con pour la faire." il faut donc créer des systèmes où la connerie est impossible. Difficile, camarade !
Je me trouve moi-même parfois assez connard et nous sommes tous, à un moment ou à un autre, des connards.
L'appréciation de la connerie est subjective. Ce sont les autres que l'on trouve cons, en général. Il faut faire un effort, pénible, d'objectivité pour évaluer son degré de connerie personnelle. On pourrait envisager de définir des critères de connerie, mais ils sont si nombreux... Certains endroits stimulent la connerie : la circulation sur les routes en voiture, les stades de foutebol, les podiums des manifestations politiques, les parades qu'elles soient techno, gaies ou autres. Pas de réflexion, des slogans. Le panurgisme joue un rôle aggravant car au delà d'une certaine masse critique de connerie se développe une véritable contagion sociale. Les manipulations des foules sont devenues des techniques bien codifiées.
Notre connerie évolue dans le temps pour chacun d'entre nous, en bien ou plus souvent en mal. On devient un vieux con ! mais certains jeunes partent avec de l'avance ! Le dicton italien :" la madre degli cretini é sempre incinta." pourrait se traduire par : tant qu'il y aura des hommes, il y aura des cons !
Finalement, un con c'est quelqu'un qui n'est pas d'accord avec nous !
Fin du délire, merci de l'avoir suivi jusqu'au bout.

mardi 1 février 2011

L'extrême droite existe-t-elle en France actuellement ?

Les médias politiquement corrects c'est-à-dire 95% de tous les médias, bruissent régulièrement des dangers de l'extrême droite avec des accents d'angoisse pour la démocratie, la justice sociale, les étrangers immigrés... Sans clairement définir le terme, on insinue qu'il sous-tend le fascisme, Hitler, le racisme pervers, les camps de concentration... en un mot l'horreur.
Quand Le Pen accède, le plus légalement du monde, au deuxième tour en 2012, on déchaîne la rue pour hurler au loup, au diable. On forme un front républicain ! C'est un véritable affront national !

En fait, le Front National ne regroupe que des gens déçus par les politiciens aux affaires depuis des lustres. Ils forment un kyrielle de chapelles de pensée moraliste et idéaliste : monarchistes, catholiques et beaucoup de nostalgiques d'un passé où la France avait encore son mot à dire dans le monde.
Ces gens, copieusement insultés par les "bien pensants", respectent néanmoins les lois morales et veulent la sécurité des biens et des personnes. Ils aiment le travail, la famille et la Patrie : mots qui ont été diabolisés par la pensée unique obligatoire. Ils ne crachent pas  sans arrêt sur la période coloniale et sur le régime de Vichy. Ils se proclament de Droite Nationale et demandent seulement la préférence nationale, c'est-à-dire qu'un gouvernement national s'occupe prioritairement de ses nationaux, comme cela se fait dans tous les autres pays ! Ils veulent conserver à la France sa souveraineté qui est pour une nation ce que la liberté est à un individu. Rien de très fasciste dans tout cela !
Le FN n'a jamais été au pouvoir et n'a donc jamais participé  aux magouilles financières et politiciennnes qui dégoûtent de plus en plus la population. Personne ne peut l'accuser de malhonnêteté. Quand il approche d'un pouvoir, quel qu'il soit, on change vite le mode de scrutin ou le découpage électoral pour remettre les choses en ordre. Le bon ordre , bien sûr ! Et on l'accuse de ne pas être démocrate...
Le mythe de l'extrême droite  en France a été inventé par Mitterand pour diviser la majorité de droite qui existe de longue date dans ce pays. Les crétins dits de la droite mollassone ont avalisé le message.
L'extrême droite n'existe pas en France !
Le  changement de Président du FN et l'impopularité de Sarkozy devraient faire réfléchir les " élites" politiciennes aux affaires actuellement sur l'utilité et la nécessité de "dédiaboliser" le Front national et de "déculpabiliser" ses électeurs, rapidement, avant 2012 pour éviter de voir émerger de nouveau un marxisme plus ou moins édulcoré mais dévastateur pour le pays.