mardi 30 juin 2015

Bonnes feuilles : La Super Classe Mondiale

Dans le cadre des bonnes feuilles du livre :
"Peut-on réenchanter la France ?"
voici la description de la super classe mondiale (SCM), qui dirige tout en sous main. Pour le meilleur (?) ou le pire !

Nos élites politiques nationales  sont dirigées, par un réseau international informel, à forte prédominance anglo-saxonne, que l’on peut appeler avec Samuel Huntington « la Super Classe Mondiale (SCM) ».  Des cerveaux brillants mais tous imbibés de dévotion aux dogmes de la nouvelle idéologie à la mode, le Mondialisme-Antiracisme-Cosmopolitisme (MAC), se sont organisés en réseau, de manière informelle. Une caste, des oligopoles, des oligo-éléments, une « nomenklatura », appelez cette nébuleuse comme vous voudrez, mais sachez que quelques petits groupes, fluctuants mais tenaces, coordonnés entre eux, dirigent tout, le plus tranquillement possible. Nommons sans plus tarder les moins discrètes des sociétés de pensée, qui regroupent les grands dirigeants politiques, industriels, financiers… et qui constituent les boîtes à idées de cette Super Classe Mondiale.
Voici quelques sociétés ou institutions privées, dans lesquelles se dissimulent les maîtres du monde pour œuvrer tranquillement : Fabian Society, Pilgrims’ Society, Ditchley Foundation, Round Table, Royal Institute of International Affairs, Council on Foreign Relations, Commission Trilatérale, Tavistock Institute, Groupe de l’Hôtel Bilderberg, Aspen Institute for Humanistic Studies, B’nai n’Brith, Pugwash, United Religion Initiative…
Une relative convergence de pensée avec les Loges de la Franc Maçonnerie, leur assure un soutien logistique efficace. Leurs membres, de toutes les nationalités avec une forte prédominance américaine, se réunissent régulièrement à l’insu des médias, sauf quand ils vont au Forum de  Davos pour flatter leur ego. Quelques uns de vos élus, de vos politiciens nationaux préférés en font partie, mais évitent de s’en vanter devant leurs électeurs. Ces dirigeants élus pour des mandats nationaux, régionaux, départementaux… sont pourtant très fiers de faire partie de ces clubs internationaux de réflexion chargés d’assurer la promotion du Mondialisme-Antiracisme-Cosmopolitisme (MAC) et de saper le concept de nations souveraines. L’adhésion des dirigeants mondiaux à cette nouvelle utopie sociale, contrairement à ce que souhaite la majorité des peuples qui les mandatent, est déjà une preuve de la trahison des élites et de la vacuité du mot démocratie.
Dans l’idée de ces élites, une pression  médiatique et sociale constante réussira bien, un jour ou l’autre, à convaincre les peuples du monde entier du bien-fondé du MAC. Mais il faut d’abord détruire ce qui existe pour pouvoir ensuite reconstruire. C’est un des slogans des loges maçonniques : ordo ab chaos. L’ordre naîtra du chaos. L’expérience montre qu’il est plus facile de détruire que de reconstruire !
« Quand on ne sait pas coudre, il ne faut pas défaire les coutures. » Proverbe russe.
Cette Super Classe Mondiale est très peu nombreuse (quelques dizaines de milliers d’individus) et se protége des intrus par un système de cooptations internes.
En effet, les candidats ne manquent pas pour bénéficier du pouvoir et des avantages qu’elle confère à ses affidés. Elle est composée de gens intelligents et diplômés, souvent cupides, mais tenus à une fidélité granitique aux dogmes du MAC, sous peine d’exclusion. Il n’y a pas de place ici pour des divergences de fond. La Super Classe Mondiale est certes fondée sur la méritocratie, mais tempérée par une restriction majeure : les candidats doivent être des adeptes reconnus des politiques économiques libérales, du libre échange commercial à tout va sur toute la planète, du cosmopolitisme et de l’utilité d’une gouvernance supra nationale. C’est pourquoi il est toujours de bon ton dans leurs discours de diaboliser le populisme, d’insulter les démagogues qui en font l’apologie et de ne jamais débattre publiquement avec eux. 
Sa cohésion interne est assurée par l’adhésion aux principes du mondialisme et à la défense des intérêts catégoriels de ses membres (pouvoir, relations et argent). Dans cet ensemble complexe et mal défini, la ligne politique finalement adoptée n’est que la résultante des tendances les plus fortes, souvent américaines. Quelques cercles intellectuels, clubs, boites à idées ou pôles de réflexion, pour ne pas dire « sociétés de pensée », se définissant tous comme progressistes, ont  ainsi sécrété une « doxa » qui traduit, sinon la réalité des choses au moins les espoirs de la Super Classe Mondiale. Ce que la SCM voudrait que la réalité soit ! Vous avez reconnu, en version originale, la Pensée Légale, Obligatoire, Unique et Conforme (la PLOUC) imposée à tous en France, subrepticement mais fermement, pour brider et briser toute pensée marginale ou divergente.

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