Toujours dans le cadre des bonnes feuilles du livre : "Peut-on réenchanter la France ?", voici un peu de lecture pour l'été.
La considération réclamée par les immigrés ne se décrète pas, elle se mérite.
La considération réclamée par les immigrés ne se décrète pas, elle se mérite.
« Un tigre ne proclame pas sa
tigritude. Il n’en a pas besoin. » Wole Soijinka.
D’autre part, une relative
réciprocité leur impose de respecter eux aussi la culture locale et
l’autochtone qui les accueille. Leur demander de la gratitude
serait considéré comme exagéré !
Si des individualités, issues de notre
immigration, ont pu prendre l’ascenseur social, grâce à leurs
qualités personnelles, et s’intègrent naturellement dans la
société occidentale, une bonne part de nos immigrants, devenus
citoyens français, végète et ne souhaite pas se fondre dans le
tissu social de souche. Pourtant leur descendance sera française
automatiquement. Les jérémiades et lamentations du début sont
devenues maintenant des récriminations. Les associations de
défense communautaire se sentent assez fortes pour envisager même
de modifier le mode de vie des autochtones. Pour ne pas trop
choquer, elles appellent cela une adaptation des structures
autochtones. En fait, c’est le contraire de l’intégration des
allochtones. On pourrait l’appeler une extégration des
autochtones.
Une colonisation africaine de l’Europe
est en marche... forcée, depuis le début du XXI° siècle. Nous
avons fait pendant quarante ans le contraire d’un nettoyage
ethnique. Appelez-le comme vous voudrez, estimé lecteur. En fait,
nous avons jeté les bases d’une future substitution sociale sur
notre territoire, sans le savoir. Notre immigration a atteint depuis
2015 la masse critique, suffisante pour changer la donne sociale. Ce
bouleversement irréversible, déjà mal perçu par la population,
montrera ses vrais effets délétères vers la fin du XXI° siècle.
Cette immigration-invasion rapide, incontrôlée et incontrôlable,
dans les conditions politiques du début du siècle et si malvenue
dans les conditions économiques du moment, a entraîné la montée
d’une réaction populaire, sans que nos dirigeants aient compris
que cela pouvait créer des difficultés sociales graves.
« Le fondement du juste est
le rapport de force. » J.P Michel, sénateur communiste non
repenti.
Quelques
réflexions de bon sens sur le racisme.
Il faut accepter de parler des
problèmes qui fâchent : de races, de racisme, de groupes
ethniques, de communautarisme et d’en traiter franchement et
raisonnablement, sans la menace des lois scélérates et de procès
intentés par les associations subventionnées pour cela.
Envisageons donc, en toute franchise et si possible sereinement,
« cet instinct dont parfois nous médisons sous le nom de
racisme. » J. Perret dans
« Belle lurette ».
Le mot racisme, tel qu’il s’entend
aujourd’hui, n’a rien à voir avec l’acception qu’il avait au
temps de Darwin, Ferry et Blum. En France, le racisme était
quiescent depuis bien longtemps et notre pays méritait pleinement
son qualificatif de terre d’accueil.
La
plus belle preuve en est donnée régulièrement par la foule qui
applaudit à tout rompre, lors du défilé du 14 juillet sur les
Champs Elysées, la Légion Etrangère, formidable école
d’intégration sociale pour des légionnaires de plus de 200
nations différentes et qui ne sont pas tous des anges. Legio
patria nostra.
Depuis
une trentaine d’années, le débat a été remis au goût du jour
par cette immigration-invasion. La
réaction sociale autochtone, sourde au début, a du rester discrète
à cause des nombreuses coercitions médiatiques et légales en
vigueur. Mais dans le monde réel, ce qui doit arriver arrive, tôt
ou tard. Qu’on en parle ou non !
Les associations anti-racistes ont
contribué, par leurs exagérations stupides, leurs revendications
outrancières et les procès insensés qu’elles intentent à tout
bout de champ, à refouler toute réflexion sur le racisme, de
l’expression publique où elle pourrait être canalisée, à la
pensée qui reste privée voire intime, où elle se réfugie, se
terre, se dissimule et laisse alors les pulsions animales prendre le
dessus. L’actuelle obsession antiraciste, artificiellement
entretenue par les manipulateurs d’opinion, n’a absolument pas
fait avancer la réflexion sur le racisme. Au contraire !
Comme disait l’Abbé Pierre : « Il
faut quand même pouvoir dire à un Juif qu’il chante faux sans
que ce soit de l’antisémitisme ! » Ceci devrait
être valable pour toutes les ethnies imaginables.
Qu’il y ait une tendance innée de
chaque individu à fréquenter des personnes du même groupe social,
de même langue, de même socle ethnique, religieux, culturel est
prouvé par le mode de constitution habituelle des sociétés et se
trouve confirmé par le communautarisme actuel. Plus les périodes
sont troublées ou violentes, plus ces phénomènes d’agrégation
communautaire se manifestent.
La pensée conforme (PLOUC) a diabolisé
la discrimination en la présentant comme le premier pas vers
d’éventuelles brimades, alors que ce terme veut seulement
distinguer des différences, ce qui est le fondement de la pensée
analytique.
Le racisme doit être considéré comme
un continuum et non pas comme un état mental fixé. On n’est pas
raciste ou anti-raciste. On est plus ou moins raciste, plus ou moins
souvent, plus ou moins gravement, en fonction de sa culture sociale,
de son éducation familiale, de ses tendances personnelles et surtout
des circonstances.
Entre la perception par le bon sens de
différences évidentes sur l’aspect, le comportement, la culture
et les modes de vie des races ou des ethnies humaines et la
théorisation d’une éventuelle supériorité raciale, voire de la
persécution d’un groupe social, il existe un abîme.
C’est pourquoi il semble plus
logique, et probablement plus efficace, pour réfléchir aux
conséquences sociales de l’instinct racial, de distinguer l’anodin
du grave. La frontière entre ces deux aspects du racisme devrait
être mieux balisée et tout franchissement vers le grave sévèrement
puni.
Le racisme anodin constate des
différences morphologiques et de comportement entre les différents
groupes ethniques, les analyse, éventuellement en sourit, mais les
intègre dans la diversité biologique et s’astreint, par un
effort de la volonté et de l’intelligence à la discrétion, à la
courtoisie et au respect de l’autre. Les individus ne sont pas
égaux ; ils sont différents. Les peuples aussi.
Cet effort est plus facile pour ceux
qui ne se sentent en rien gênés ou menacés par ces différences
de comportement et qui les voient de très loin.
C’est plus difficile pour ceux qui y
sont confrontés, par force, dans la vie de tous les jours.
En clair, il est plus facile de ne pas
avoir de pulsions racistes quand on habite le VII° arrondissement de
Paris que lorsqu’on est un Français expatrié en Côte d’Ivoire
au moment où les Patriotes du Président Gbagbo vociféraient dans
les rues d’Abidjan qu’ils voulaient manger du Blanc !
Le racisme grave, pervers, haïssable
et punissable, commence quand une des trois actions
suivantes se manifeste.
- Apparition, dans le niveau de langage privé et à plus forte raison public, d’une hiérarchisation, que l’on prétend objective, de différences morphologiques ou comportementales, entre des races pour établir un ordre, avec des supérieurs et des inférieurs.
- Utilisation de l’appartenance d’un individu à un groupe social pour lui attribuer obligatoirement certaines caractéristiques attribuées à ce groupe social.
- La perversion raciste s’aggrave vers le démoniaque lorsque ces jugements de valeur débouchent sur des insultes ou des brimades, des brutalités, des raquets ou des sanctions, des meurtres ou des génocides, décidées par certains hommes contre d’autres hommes ou groupes ethniques.
La première erreur de nos politiciens
a été de combattre le racisme trop en aval. Par exemple, en ne
procurant que des gilets pare-balles aux policiers engagés contre
les saccages des banlieues par des groupes ethniquement homogènes de
jeunes voyous ou d’émeutiers communautaristes. Les zélites ne
voulaient pas voir.
En amont, la deuxième erreur
politique a été de sanctionner des vétilles.
A l’orée de 2014, un film,
« Qu’avons nous fait au bon Dieu ? », faisant une
caricature légère mais enlevée des archétypes de la nouvelle
société française, avait eu un immense succès populaire alors que
la « critique intellectuelle officielle » l’avait
démoli.
Il a été excessif de s’attaquer à
« Y a bon Banania » ou à « Tintin au Congo »
et d’interdire toute statistique ethnique ou religieuse ! Pour ne
pas voir que la fièvre montait, les zélites cassaient le
thermomètre !
En fait, au lieu de distinguer le
racisme anodin du racisme pervers, la pensée dominante (PLOUC) admet
que la gravité du racisme est liée au sens dans lequel il
s’exerce.
Faire
une remarque anodine dans la rue à un noir est bien plus grave
qu’insulter gravement un blanc. Ce mécanisme pervers, excusé par
les soi-disant traumatismes psychiques de l’époque coloniale
depuis longtemps révolue, se teinte souvent de haine jalouse et
aboutit au véritable racisme anti-blanc que l’on constate de plus
en plus dans nos villes.
La post-modernité occidentale a perdu
la raison. Elle est devenue sectaire et n’en est plus à un
paradoxe près. On nous glisse subrepticement l’idée saugrenue
qu’il existerait un racisme acceptable, qui serait compensatoire
des méfaits de l’histoire. On pardonne presque tout au racisme
anti-blanc. Pire même, le racisme pourrait être jugé utile. Un
racisme social redistributif se manifeste par la discrimination
positive, pour permettre à des minorités d’être artificiellement
représentées par des quotas. Ce racisme politique, légal et
obligatoire va à l’encontre de la vraie méritocratie, mais se
drape dans le voile de la justice sociale. Il a surtout un effet
dévalorisant pour ce type de promotion que les plus brillants des
minoritaires perçoivent et déplorent.
Les Français
autochtones, dits « de souche », sont-ils racistes ?
Quoiqu’on en dise, la population
autochtone française avait, de tout temps, manifesté sympathie et
compassion envers les quelques personnes immigrées, souvent
malheureuses qu’elle côtoyait tous les jours.
Mais quand leur nombre a augmenté, le
comportement des immigrés a changé et certaines strates de la
population autochtone ont du adapter leur mode de vie aux difficultés
sociales liées à cet afflux massif. La population autochtone a
commencé à renâcler vers 2013-2014.
Pour faire passer la pilule aux
autochtones, les autorités ont d’abord sous-estimé publiquement
l’abondance de cette immigration-invasion. C’était mentir.
Puis les pouvoirs publics ont minimisé
son coût pour le budget national. Les menteurs devenaient
récidivistes !
Enfin, ces « menteurs-récidivistes² »
nous ont vanté les potentialités de la France Black-Blanc-Beur,
dans le cadre d’une Europe métissée. Le terme était impropre,
mais il a été adopté parce qu’il sonnait bien ! Pourtant…
Dans l’hexagone, en 2021, on constate
que les différentes communautés vivent à côté les unes des
autres, sans beaucoup se mélanger. Comme pour les différentes
espèces de poissons cohabitant sur un récif de corail, une
apparente tranquillité règne sauf quand un requin ou un thon pris
de fringale décide de se mettre à table !
Il aurait fallu, au début du XXI°
siècle, que nos zélites comprennent que l’assimilation
n’était pas réalisable avec des groupes ethniques mais qu’elle
ne pouvait se faire qu’avec des individus. Encore faut-il qu’ils
ne soient pas trop nombreux, qu’ils le désirent et que leur
culture ne soit pas incompatible avec la nôtre.
L’intégration, qui laisse
persister une hétérogénéité culturelle, mais assure une
participation sociale, pourrait être espérée pour une bonne part
de nos immigrés. Avec du temps, de l’argent et de la croissance
économique !
Mais l’extégration, qui se
profile dans certains quartiers, pourrait devenir redoutable pour la
population autochtone dans son ensemble, si la tendance démographique
se maintenait. L’extégration est toujours précédée par le
communautarisme, mais heureusement le communautarisme ne mène pas
toujours à l’extégration.
« Il n’y a pas de racisme
chez nous, on élimine sans distinction de race. » aurait
déclaré Staline un jour de grande forme !
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