mardi 14 juillet 2015

Bonnes feuilles : quelques réflexions sur le racisme.


Toujours dans le cadre des bonnes feuilles du livre : "Peut-on réenchanter la France ?", voici un peu de lecture pour l'été.

La considération réclamée par les immigrés ne se décrète pas, elle se mérite.
« Un tigre ne proclame pas sa tigritude. Il n’en a pas besoin. » Wole Soijinka.
D’autre part, une relative réciprocité leur impose de respecter eux aussi la culture locale et l’autochtone qui les accueille. Leur demander de la gratitude serait considéré comme exagéré !

Si des individualités, issues de notre immigration, ont pu prendre l’ascenseur social, grâce à leurs qualités personnelles, et s’intègrent naturellement dans la société occidentale, une bonne part de nos immigrants, devenus citoyens français, végète et ne souhaite pas se fondre dans le tissu social de souche. Pourtant leur descendance sera française automatiquement. Les jérémiades et lamentations du début sont devenues maintenant des récriminations. Les associations de défense communautaire se sentent assez fortes pour envisager même de modifier le mode de vie des autochtones. Pour ne pas trop choquer, elles appellent cela une adaptation des structures autochtones. En fait, c’est le contraire de l’intégration des allochtones. On pourrait l’appeler une extégration des autochtones.
Une colonisation africaine de l’Europe est en marche... forcée, depuis le début du XXI° siècle. Nous avons fait pendant quarante ans le contraire d’un nettoyage ethnique. Appelez-le comme vous voudrez, estimé lecteur. En fait, nous avons jeté les bases d’une future substitution sociale sur notre territoire, sans le savoir. Notre immigration a atteint depuis 2015 la masse critique, suffisante pour changer la donne sociale. Ce bouleversement irréversible, déjà mal perçu par la population, montrera ses vrais effets délétères vers la fin du XXI° siècle. Cette immigration-invasion rapide, incontrôlée et incontrôlable, dans les conditions politiques du début du siècle et si malvenue dans les conditions économiques du moment, a entraîné la montée d’une réaction populaire, sans que nos dirigeants aient compris que cela pouvait créer des difficultés sociales graves.
« Le fondement du juste est le rapport de force. » J.P Michel, sénateur communiste non repenti.

Quelques réflexions de bon sens sur le racisme.

Il faut accepter de parler des problèmes qui fâchent : de races, de racisme, de groupes ethniques, de communautarisme et d’en traiter franchement et raisonnablement, sans la menace des lois scélérates et de procès intentés par les associations subventionnées pour cela.
Envisageons donc, en toute franchise et si possible sereinement, « cet instinct dont parfois nous médisons sous le nom de racisme. » J. Perret dans « Belle lurette ».
Le mot racisme, tel qu’il s’entend aujourd’hui, n’a rien à voir avec l’acception qu’il avait au temps de Darwin, Ferry et Blum. En France, le racisme était quiescent depuis bien longtemps et notre pays méritait pleinement son qualificatif de terre d’accueil.
La plus belle preuve en est donnée régulièrement par la foule qui applaudit à tout rompre, lors du défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées, la Légion Etrangère, formidable école d’intégration sociale pour des légionnaires de plus de 200 nations différentes et qui ne sont pas tous des anges. Legio patria nostra.
Depuis une trentaine d’années, le débat a été remis au goût du jour par cette immigration-invasion. La réaction sociale autochtone, sourde au début, a du rester discrète à cause des nombreuses coercitions médiatiques et légales en vigueur. Mais dans le monde réel, ce qui doit arriver arrive, tôt ou tard. Qu’on en parle ou non !
Les associations anti-racistes ont contribué, par leurs exagérations stupides, leurs revendications outrancières et les procès insensés qu’elles intentent à tout bout de champ, à refouler toute réflexion sur le racisme, de l’expression publique où elle pourrait être canalisée, à la pensée qui reste privée voire intime, où elle se réfugie, se terre, se dissimule et laisse alors les pulsions animales prendre le dessus. L’actuelle obsession antiraciste, artificiellement entretenue par les manipulateurs d’opinion, n’a absolument pas fait avancer la réflexion sur le racisme. Au contraire !
Comme disait l’Abbé Pierre : « Il faut quand même pouvoir dire à un Juif qu’il chante faux sans que ce soit de l’antisémitisme ! » Ceci devrait être valable pour toutes les ethnies imaginables.
Qu’il y ait une tendance innée de chaque individu à fréquenter des personnes du même groupe social, de même langue, de même socle ethnique, religieux, culturel est prouvé par le mode de constitution habituelle des sociétés et se trouve confirmé par le communautarisme actuel. Plus les périodes sont troublées ou violentes, plus ces phénomènes d’agrégation communautaire se manifestent.
La pensée conforme (PLOUC) a diabolisé la discrimination en la présentant comme le premier pas vers d’éventuelles brimades, alors que ce terme veut seulement distinguer des différences, ce qui est le fondement de la pensée analytique.



Le racisme doit être considéré comme un continuum et non pas comme un état mental fixé. On n’est pas raciste ou anti-raciste. On est plus ou moins raciste, plus ou moins souvent, plus ou moins gravement, en fonction de sa culture sociale, de son éducation familiale, de ses tendances personnelles et surtout des circonstances.
Entre la perception par le bon sens de différences évidentes sur l’aspect, le comportement, la culture et les modes de vie des races ou des ethnies humaines et la théorisation d’une éventuelle supériorité raciale, voire de la persécution d’un groupe social, il existe un abîme.
C’est pourquoi il semble plus logique, et probablement plus efficace, pour réfléchir aux conséquences sociales de l’instinct racial, de distinguer l’anodin du grave. La frontière entre ces deux aspects du racisme devrait être mieux balisée et tout franchissement vers le grave sévèrement puni.

Le racisme anodin constate des différences morphologiques et de comportement entre les différents groupes ethniques, les analyse, éventuellement en sourit, mais les intègre dans la diversité biologique et s’astreint, par un effort de la volonté et de l’intelligence à la discrétion, à la courtoisie et au respect de l’autre. Les individus ne sont pas égaux ; ils sont différents. Les peuples aussi.
Cet effort est plus facile pour ceux qui ne se sentent en rien gênés ou menacés par ces différences de comportement et qui les voient de très loin.
C’est plus difficile pour ceux qui y sont confrontés, par force, dans la vie de tous les jours.
En clair, il est plus facile de ne pas avoir de pulsions racistes quand on habite le VII° arrondissement de Paris que lorsqu’on est un Français expatrié en Côte d’Ivoire au moment où les Patriotes du Président Gbagbo vociféraient dans les rues d’Abidjan qu’ils voulaient manger du Blanc !

Le racisme grave, pervers, haïssable et punissable, commence quand une des trois actions suivantes se manifeste.
  • Apparition, dans le niveau de langage privé et à plus forte raison public, d’une hiérarchisation, que l’on prétend objective, de différences morphologiques ou comportementales, entre des races pour établir un ordre, avec des supérieurs et des inférieurs.
  • Utilisation de l’appartenance d’un individu à un groupe social pour lui attribuer obligatoirement certaines caractéristiques attribuées à ce groupe social.
  • La perversion raciste s’aggrave vers le démoniaque lorsque ces jugements de valeur débouchent sur des insultes ou des brimades, des brutalités, des raquets ou des sanctions, des meurtres ou des génocides, décidées par certains hommes contre d’autres hommes ou groupes ethniques.

La première erreur de nos politiciens a été de combattre le racisme trop en aval. Par exemple, en ne procurant que des gilets pare-balles aux policiers engagés contre les saccages des banlieues par des groupes ethniquement homogènes de jeunes voyous ou d’émeutiers communautaristes. Les zélites ne voulaient pas voir.
En amont, la deuxième erreur politique a été de sanctionner des vétilles.
A l’orée de 2014, un film, « Qu’avons nous fait au bon Dieu ? », faisant une caricature légère mais enlevée des archétypes de la nouvelle société française, avait eu un immense succès populaire alors que la « critique intellectuelle officielle » l’avait démoli.
Il a été excessif de s’attaquer à « Y a bon Banania » ou à « Tintin au Congo » et d’interdire toute statistique ethnique ou religieuse ! Pour ne pas voir que la fièvre montait, les zélites cassaient le thermomètre !

En fait, au lieu de distinguer le racisme anodin du racisme pervers, la pensée dominante (PLOUC) admet que la gravité du racisme est liée au sens dans lequel il s’exerce.
Faire une remarque anodine dans la rue à un noir est bien plus grave qu’insulter gravement un blanc. Ce mécanisme pervers, excusé par les soi-disant traumatismes psychiques de l’époque coloniale depuis longtemps révolue, se teinte souvent de haine jalouse et aboutit au véritable racisme anti-blanc que l’on constate de plus en plus dans nos villes.

La post-modernité occidentale a perdu la raison. Elle est devenue sectaire et n’en est plus à un paradoxe près. On nous glisse subrepticement l’idée saugrenue qu’il existerait un racisme acceptable, qui serait compensatoire des méfaits de l’histoire. On pardonne presque tout au racisme anti-blanc. Pire même, le racisme pourrait être jugé utile. Un racisme social redistributif se manifeste par la discrimination positive, pour permettre à des minorités d’être artificiellement représentées par des quotas. Ce racisme politique, légal et obligatoire va à l’encontre de la vraie méritocratie, mais se drape dans le voile de la justice sociale. Il a surtout un effet dévalorisant pour ce type de promotion que les plus brillants des minoritaires perçoivent et déplorent.

Les Français autochtones, dits « de souche », sont-ils racistes ?
Quoiqu’on en dise, la population autochtone française avait, de tout temps, manifesté sympathie et compassion envers les quelques personnes immigrées, souvent malheureuses qu’elle côtoyait tous les jours.
Mais quand leur nombre a augmenté, le comportement des immigrés a changé et certaines strates de la population autochtone ont du adapter leur mode de vie aux difficultés sociales liées à cet afflux massif. La population autochtone a commencé à renâcler vers 2013-2014.
Pour faire passer la pilule aux autochtones, les autorités ont d’abord sous-estimé publiquement l’abondance de cette immigration-invasion. C’était mentir.
Puis les pouvoirs publics ont minimisé son coût pour le budget national. Les menteurs devenaient récidivistes !
Enfin, ces « menteurs-récidivistes² » nous ont vanté les potentialités de la France Black-Blanc-Beur, dans le cadre d’une Europe métissée. Le terme était impropre, mais il a été adopté parce qu’il sonnait bien ! Pourtant…
Dans l’hexagone, en 2021, on constate que les différentes communautés vivent à côté les unes des autres, sans beaucoup se mélanger. Comme pour les différentes espèces de poissons cohabitant sur un récif de corail, une apparente tranquillité règne sauf quand un requin ou un thon pris de fringale décide de se mettre à table !
Il aurait fallu, au début du XXI° siècle, que nos zélites comprennent que l’assimilation n’était pas réalisable avec des groupes ethniques mais qu’elle ne pouvait se faire qu’avec des individus. Encore faut-il qu’ils ne soient pas trop nombreux, qu’ils le désirent et que leur culture ne soit pas incompatible avec la nôtre.
L’intégration, qui laisse persister une hétérogénéité culturelle, mais assure une participation sociale, pourrait être espérée pour une bonne part de nos immigrés. Avec du temps, de l’argent et de la croissance économique !
Mais l’extégration, qui se profile dans certains quartiers, pourrait devenir redoutable pour la population autochtone dans son ensemble, si la tendance démographique se maintenait. L’extégration est toujours précédée par le communautarisme, mais heureusement le communautarisme ne mène pas toujours à l’extégration.

« Il n’y a pas de racisme chez nous, on élimine sans distinction de race. » aurait déclaré Staline un jour de grande forme !

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